i outuaf 2)o fou J faiu)te-Occu)eula fu eio dc> Ùj> VILLE DYPRES. B E L G I Q U E. Not 21J7 et 2i58.) SAMEDI, 9 JUIN, i838. T\ L'abonnement h Ce JoC*ï*\t est, pour les villes el arrondi .«sera us de Oourlfid et rUYpres, «le "fr. 5 par trimestre, «t île fr. (j pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix lies (n.«ei lions en Petit - Romain17 et. par ligue j et touieb celles au-di ssous de 0 ligues, se paieut uu fia lie. OUVERTURE DES PORTES I»B LA VILLP.» - Ztl 11 Du l au 3o Juin3 heures i FERMETURE DES- PORTES DE LA VILLE. Du I au 3p juiny u 9 i/î heures. 1 FEItM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Du t au 3o juin11 heures. 1 i - - -j-Sf- Ypkes q juin. Un journal anglais raconte que y membres du cabinet actuel tC Angleterre ont publié des œuvres poétiques. Ainsi Ton af de lord John Russell, un recueil de poésies originaleset plusieurs traductions en vers - de lord Morpelhdeux poèmes didactiques - de lord Melbourneune co médie -en versintitulée: The Fashionable Friends les Amis la mode)} - de lord Hollandune traduction, en vers, de quel ques tragédies et poèmes de Lopèz de Véga; - de M. Spring-Iiice, un poème philosophique, - etde sir Hoblouse et de lord Glénelden commun, un poème sur la renaissance des sciences et des arts en Orient. Ce qui précède peut servir, tout la foisd'avis et de réponse ceux-là qui et le nom bre n'en est pas petit incapablespeut- être, de rien produire eux-mêmes, et se traînant, terre terredans telle ou dans telle routinese croient des hommes supé rieurs. parce qu'ils se targuent et une factice gravité, d'un positivisme exclusif, et j surtout, parce quits affectent un dédain qui serait inqualifiables'il n'était souverainement ridicule, pour tout ce qui est poète et poésie- en un mot, pour tout ce qui est belles-lettres et littérature, voire même arts et sciences Ce qui précède prouve, surabondamment encore, que, s'il est des poètes sous-officiers, il y a, aussi, des poètes ministres Reste jà savoir, maintenant, quelle hauteur se olaceraientyccmme hommes d'état, dans toutes 'es carrières humanitaires enfin, les Cha- aubriandles Lamennais, les Lamartine, Jcs Victor Hugo-, et, proportionnellement, ceux-là que leurs injustes, jmuc ne pas *l.ire leurs stupides détracteurs s'ima- 'inenl avoir victorieusement ravalés, en iroféranl, contre eux, la banale, la ridicule \interjeclion Cest un poète Ces brièves réflexions sont venues, tout natu- ellemenl, se placer, icisous notre plume. Il nous est revenu que l'on avait paru révoquer, officiellement ou officieusementen doute, ce qu'a diverses reprises, et dans un de nos derniers n°* encore (2154-55), nous avions mentionné relativement au typhus surtout de sa présence a IVytschaete. Voici ce nous semble, qui répond, victorieusement et malheureusement, sans doute, MM. les optimistes officiels et officieux Par arrêté royal, du 8 mai dernier, il est accordé, k l'administration communale de IVytschaete un subside de 1^00 francs, pour la mettre k même de secourir les familles pauvres et les malades atteints de l'épidémie qui règne dans cette commune. Journal de Bruges3-4 juin 1838. Nous ajouteronssans prétendre formuler, ici, ni reproches, ni accusations contre l'ad- miuistration communale Wytscha^toise que nous nous abstenons de qualifier nous ajouterons qu'il est vivement a désirer que le secours de fr. i,5oo soit équitablenient réparti, et que, surtour, comme cela se pratique assez d'ordinaire, la faveur, l'intrigue, surtout la soi-disant filière philanlhropico - adminis trative ne viennent a s'en mêler Un mot encore On iious a positivement assuré que mardi. 5 du courant, unè visite de l'autorité locale aurait eu lieu chez un boulanger de IVytschaete.... (1) On va même jusqu'à parlersinon de la constatationdu moins de la suspicion de la mise en pratique, par ledit boulanger, des moyens de panification employés, dans le temps, jusque par certains boulangers de Bruxelles.... Si, malheureusement, cette coupable fraude se constatenul doute que le sulfate de cuivre n'ait pusinon occasionner l'épidémie, dont parle le gouver nement, du moins y prédisposer plus qu'on ne saurait le penser peut-être... Du reste, il est évident que le paupérisme et la mortalité vont augmentant a IVytschaete, et qu'il y a plus d'un ménage où l'indigence, la misère se présentent, a l'oeil du philanthrope, dans (1) II parait que ces bruits sont coutfouvis. le boulanger lui-même se propose de poursuivre. tout leur poignant aspect, pour ne pas dire dans toute leur horreur Bruxellesy juin. M. van Piaet, seciétaire du roi, wt anivé samedi matin Bruxelles de retour de la mission dont il a été ebaigé Paris. Il pressait son voyage avec tant de célérité que sa voiture »Yst brisée plusieurs foi».' On annonçait hier matin au palais que le roi devait partir dans la journée ou celle de demain pour Paris;..nous croyons dif ficilement que S. M. s décidera s'éloigner de Bruxelles dans les circonstances actuelles. On a remarqué que M. le comte Le Hoor notre ambassadeur Paris, qui était jour nellement feçu par le roi Louis- Philippe ne l'a. plus été, au moins officiellement depuis son voyage Berlin. L'Indépendant dit qu'une partie des jeunes gens soi lis dimanche soir du spectacle et réunis eu groupes devant le théâtre se sont rendus devant l'hôtel du ministre de l'intérieur, d'où ils ont été pioiuplemeni écartés par quelques détache- mens de troupes. Ce journal rapporte comme preuve de l'effet funeste de ces manifesta tions que la semaine dernièrequ'on aille s'en informer, d.t il, dans la tue de la Madeleine, le bruit seul que quelques dé monstrations auraient lieu la suite de l'élection de la régence, a porté- uu coup funeste au commerce de détail. Les mar chands n'ont pas vu la moitié des acheteurs ordinaires. Les autres journaux de toutes nuances d'opinion représentent également ces démon strations Comme arrêtant les allaites ait dedans, et craome devant nuire beaucoup la Belgique dans ses relations avec les puissances étrangères. Un journal de cette ville a annoncé que des jeunes gens étaient venus organiser des troubles Bruxelles. Le journal liégeois l'Espoir déuie Celte assertion.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1