VILLE DYPRES.
(N° 216^)
SAMEDI, 80 JUIN, i838.
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Celte déclaration peut se traduire ainsi --
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L'abonnement ce Joorhal est, pour les villes et
arrondissemens de Coudrai et d1 Y prèsde fr. 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc
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ligne et toutes celles au-dessous de G ligues, se paient
uu franc.
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OUVERTURE DES PORTES
pb la ville.
Du 1 au Sojuin, 4 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3o Juin9 i/? heures.
FEIIM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
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Du 1 au Zojuin11 heures.
BELGIQUE.
Ypres, 56 juin.
On annonce la prochaine repré
sentation, sur notre théâtre, du Duel,
drame en un acte, mêlé de chant, par un
amateurde cette ville. Voici donc
MM. les amateurs qui se piquent d'hon
neur ce que c'est que l'émulation, surtout
l'honorable, la noble émulation des Lettres
et des Arts! Nous croyons être dans
le secret, cette fois-ci comme l'autre; mais,
pour cause, uous nous garderons bien de
soulever seulement le voile de l'anonyme
dont le nouvel amateur croit, luidevoir
se couvrir.... Ainsi, motus! Du reste,
prenons-en acte Deux pièces, dues
des habitaus d'Ypres et représentées dans
le cours d'uue quinzaine, prouveront suf
fisamment celte foisje l'espereque
l'atmosphère yproise réveille, développe tout
aussi bien le sens littéraire que le sens
artistique et musical. Espérons qu'à
l'arrivée de la troupe de Bruges Brûlé
un 3° amateur (1), saus parler des 2
autres, ses amis et compétiteurs, entrera,
lui aussi, dans la lice scéoiquel... Nous
Verrons bien attendons! L. D. W.
L'artillerie a manœuvré, jeudi matin, (2)
l'Esplanade, devant un officier supérieur.
Nous sommes arrivés au moment où un
caporal, et, après lui, un premier canon
iser, ont commaudé la charge. Il nous a
paru que ces militaires y mettaient de
l'aplomb et de l'entente. Nul doute que le
degré d'instruction, théorie et pratique, des
officiers et artilleurs, ne soit tel qu'il doit
l'être. Du reste, pour le dire en passant,
cette arme, chez nous, ne laisse rien
désirer, et, sous tous les rapports, est la
hauteur de sa spécialité. Notre éloge,
- (1) Dussions-nous le risquer, nous-méme.
(2) M. le colonel Dupont, 1'* art8.
nous, qui avons vu, entre autres, l'artillerie
de la vieille garde, ne paraîtra, certes, pas
suspect. Les batteries eu. garnison ici, sont
belies, bien exercées, montées et disciplinées.
On dit que l'otf fait, ces jours-ci,
l'estaminet de l'Épéè RoyaleGrande-
Place, un auto-da-fé public, du fameux
Prospectus flamand dout nous avons parlé
dans notre dernier numéro. On assure,
en outre, que la police recherche et saisit
les exemplaires distribués. On eût, peut-
être; tout aussi bien fait d» laisser ceMe
rapsodie mourir de sa propre mort.... Toute
fois, si qui de droit y voit, contre un
ou plusieurs individus, car c'est bien
là le sens logique des termes un in-
dividu quelconque, le délit mentionné
l'article 367, G. P., et s'il y a plainte
rendue, décret-loi sur la Presse, art. 10,
nous ne croyons pas que le ministère public
puisse décliuer des poursuites dans l'espèce.
t- Du reste, nous ne garantissons aucun
de ces bruits.
Le correspondant de la feuille am-
sterdamoise pense qu'il n'y a plus d'obstacle
la conclusoin d'uu arrangement définitif.
Nous ne sommes pas de son avis. Voici
sur quoi se fonde notre crédulité
Dans la communication diplomatique faite
aux états généraux le i3 mars dernier, le
ministre du roi Guillaume a annoncé que
ce prince avait fait déclarer Vienne et
Berlin qu'il consentait la cession d'une
partie du Luxembourg, sur le pied d'une
indemnité territoriale dans le Lirabourg
pour la confédération germanique. Mais,
ajoutait le ministre hollandais, S. M. ne
coosent celte cession qu'en partant du
principe que l'indemnité ne s'étendra, ni
aux anciennes possessions de la république
des Pays-Bas dans le Limbourg, ni l'é
quivalent qui remplacera la partie cédée
de ces possessions.
Les cessions territoriales faites par la Bel
gique dans le Limbourg, sont acceptées
par le roi Guillaume, comme indemnité des
cessions qu'il fait lui-même dans cette pro
vince, mais non comme indemnité de celles
qu'on lui demande dans le Luxembourg.
Pour l'indemniser de ces dernières, lui et
la confédération germanique, il lui faut
d'autres cessions territoriales dans le Lim
bourg c'est-à-dire qu'il veut avoir dans
cette province plus que les 24 articles ne
lui accordeur. Gomme roi des Pays-Bas,
il se contente de ce que ce traité lui doune;
comme membre de la confédération, il veut
davantage. x,
Si c'est un pareil arrangement qui a été
soumis la diète, et si la décision an-,
noncée au Handelsblad a été réellement
prisecelte résolution est un obstacle
de plus, et non pas un obstacle de
moins, la conclusion d'un traité. Car
le principe posé par le roi Guillaume et
admis par la diète, constituerait une grave
déviation des 24 articles. Loin d'améliorer
la position que ce traité a faite la Bel
gique, il l'aggraverait sensiblement.
On écrit de Liège, 28
La terrible catastrophe dont la com
mune de Seraing vient d'être la victime,
et qui plonge dans la plus affreuse misère
un grand nombre de veuves et d'orphelins,
nous fait un devoir d'ouvrir une souscription
notre bureau en leur favrur. Indépen
damment du don de 1000 fr. fait par le
roi, environ 3ooo fr. avaient déjà été souscrits
Liège hier matin.
FRANCE.
Paris, 28 juin.
Le procès dont le ministère a saisi la
chambre des pairs s'instruit avec une grande
activité et surtout avec uu grand mystère.
M. Laity est tenu au secret le plus ri-