VILLE D'YPRES.
SAMEDI, 21 JUILLET, i838.
(XXII™ Année.)
ouuia( c)o fou cFfotu3te-0cci3ewtoifo eiu 2o fou
m
(N° 2170.)
1
ropnn
L'abonnement ce Journal est, pour les villes et
arrondissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix, des Insertions en Petit - Romain17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 3i juillet4 heures
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 3i juillet, 9 1/1 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 31 juillet11 heures.
BELGIQUE.
Yprïs, ai juillet.
A l'occasion du 7e anniversaire de
l'inauguration du Roi, un Te Deum sera
chanté l'église S;-Martiu, et il y auia
grande parade.
Les sinistres, surtout les incendies,
se succèdent, d'une manière alarmente, dans
les localités rurales. Il devient de toute
urgence que l'autorité supérieure tienne la
tnain ce que, dans chaque commune, il
soit organisé un service de pompes, et,
^nécessairement, des pompiers volontaires ou
autres.
On remarque l'absence ou la dégra
dation de la plupart des poteaux indicateurs,
sur les roules de cet airoudissemetil. Les
chemins vicinaux et les traverses, pour la
plupart, n'offrent plus qu'un poteau dégradé,
sans indicateurs itinéraires Cette utile
mesure, que nous devons un préfet,
M. de Chauvelin, qui, lui-même, l'im
porta d'Angleterre,-ne doit ni tomber en
désuétude, ni se prescrire. 11 est vi
vement désirer que MM. les commissaires
de district, et, au besoin, le conseil pro
vincial, s'en occupent. Il y a urgence dans
l'espèce, si, ce qui est assez probable, les
mêmes absences ou dégradations de poteaux
routierss'étendent par toute la province,
tEspérons que l'autorité compétente y
veillera, ainsi qu'à l'organisation des services
des pompes et pompiers ruraux. Nous le
répétons c'est de toute urgence.
Le Journal de Bruges, du 19, annonce
que l'on assure que l'auteur de la proposition
de M. de Geest contre les 24 articles, est
M. Nachtegaele, le directeur du petit sémi-
neire de Roulers. Nous passons, quoique
justes, mais comme un peu trop incisives, les
conclusions que le Journal en fait découler.
- Il ajoute, plus loin, par P.-S. Au
moment où uous mettons sous presse, nous
apprenons que le conseil vient de voter la
non-prise en considération de la proposition
de M. de Geestcomme étant vague et
incomplète. Espérons que l'un de MM.
les conseillers fera luiune proposition en
ce sens, qui ne sera ni vague, ni incomplète
car il serait inqualifiable que la Flandre
occidentale s'abstînten présence des mani
festations unanimes des autres provinces
Dans la séance du conseil provincial
du 17, il s'est agi, entre autres, de la de
mande en séparation, et en constitution de
commune séparée, faite par diverses localités
les hameaux de S^-Catherine-Lappelle, Pla-
dyshoek, Ploegsteert et Sohityfers-Cappelle.
Ces demandes ont toutes été rejetées, après
des débats plus ou moins longs, et a une
majorité plus ou moins grandeet bien que
les rapports de la commission eût conclu
favorablement pour le hameau de Ploegsteert.
Ces conclusions ont été rejetées, a la
majorité de 29 voix contre 2 3.
Même en présence de ce rejet, nous som
mes, nous, de l'avis de l'imposante minorité.
Outre que, constitutionnellement parlant, toute
agglomération suffisante de citoyens, a le droit
inné, primordial, politique, de se constituer
comme ii l'entend, le hameau Ploegsteert possède
tous les élémens nécessaires pour s'ériger en
commune c'est-k-direindépendant de la
ville de Warnêton, et k vivre, lui aussi, de
sa propre vie politique!... C'est ce qu'ont
soutenu MM. Ferdinand Rodenbach, commissaire
du district, et de Neckère-de Coninck, membre
de la députation permanente, tous les deux
compélens en cause, vu qu'ils connaissent par
faitement les localités, etc. M. de Patin, pro
cureur du roi, s'est fortement élevé contre
les conclusions de la commission. Les obser
vations de l'honorable préopinant ont été
appuyées par M. van Damme commissaire
du district de Roulers, sans doute? En
résuméil paraît que le rejet des demandes
en disjonction de commune, etc., est systéma
tique, est un parti pris.... S'il en est ainsi,
nous passons outre pour le moment car nous
n'aurions pas de paroles trop sévères k faire
entendre, pour blâmer de semblables prétentions,
de semblables dénis de justice et hérésiées
constitutionnelles!!! L. D. W.
Bruxelles 18 Juillet, i838.
81 fa ®$din6r« î>t 3?omm*rc«
Messieurs
J'ai l'honneur de porter k votre connais
sance que plusieurs paquets d'échantillons de
Tissus de Coton, de Lin, de Clous, de Drap,
de Casimir et de Velours de Coton, recueillis
k la Havane où ces marchandises sons demandées,
m'ont été adressés avec d'autres renseignemens
sur le commerce de l'île de Cuba par; l'agent
du Gouvernement.
Le commerce de cette île s'accroît chaque
année et devient très-coDsidérable. Le port de
la Havane reçoit un grand nombre de marchan
dises européennes et offre un grand débouché
k plusieurs branches les plus importantes de
notre industrie.
Ainsi les Tissus de Coton, de Lin, les Draps,
les Casimirs, les Clous, les Verres k vitre,
le Genièvre, les Armes, les objets de Quincail
lerie et de Coutellerie s'écoulent facilement
sur cette place j mais il faut se conformer au
goût des c&lons et imiter les produits anglais
et allemands auxquels on accorde la préférence
en ce qu'ils sont k bon compte et qu'ils ont
beaucoup d'apparence.
Plusieurs négocians de la Havane qui ont été
consultés, disent que les manufactures belges ne
possèdent pas au même degré que celles anglaises
et allemandes l'art d'imiter ce qui leur cause
un grand préjudice.
Les Clous de fer sont très-rares dans ce
moment un assortiment obtiendrait 12 piastres
le quintal dépêché, le quintal vaut 100 livres
espagnoles (46 172 kilogrammes.) Quant k la
forme et a la qualité du feron ne saurait
trop engager les fabricans k se conformer
minutieusement aux échantillons de presque