i VILLE D YPRES. (N° 2171.) MERCREDI, a5 JUILLET, i838. r (XXIIme Année.; Tprrs, 25 juillet. Monsieur, Monsieur ETAT CIVIL. A a S H S S« 1D A Q ife 3« iUopn outuaf foD STouit)te-0ccu)eutafe? cto So (ol> L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne j et toutes celles au-dessous de G lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 31 juillet y 4 heures. FERMETURE DÈS PORTES de la ville. Du x au 3i juillet, 091/2 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du i au 3i juillet y iz heures. BELGIQUE. ^3" Ze - ou la - Tuindag approche. C'rst notre festival historique, c'est notre fêle obsidionale commémorative c'est, donc, plus qu'une simple foire, qu'une vulgaire kermesse Toutes les villes, même les capitales, n'ont pas des sièges ai assauts, des 8 août, 1610, citer!... Quoi qu'il en soit, quelles fêtes et réjouissances auront lieu cette occasion?... C'est ce qu'il serait bien temps, ce nous semble, d'annoncer au Public, surtout si l'on veut s'y prendre en temps et lieu utiles! Ailleurs, si nous lie nous trompons, on a l'habitude de publier le progianime ad hoc, au moins 5 6 semaines d'avance.... El ailleurs, on est bien avisé, l'on fait bien! Ceci soit dit officieusement, sans ariière-penséeet surtout sans prétendre jeter le moindre blâme sur Qui de droit!... Rappeler, con seiller, ce n'est ni fronder, ni Censurer!!! Faut-il donc qu'en toutes choses, et nonobstant lejf lois,, arrêtés et règlemeos répressifs de la mendicitél'on tolère car, certes, on ne les autorise point! les- quêtes, les collectes, les demandes d'aumôoes; directes ou indirectes?... Nous nous sommes, expliqués, déjà plusieurs fois, cet égard Tantôt, c'est pour les distributions de prix l'école dominicale, dite Loyetantôt, c'est pour des vieillards admettre au refuge Nazarethl'effet de leur fournir le trousseau nécessaire; aujourd'hui, c'est le dragon, redoré neuf, de la tour de la Halle, que des ouvriers promènent par la ville, non sans tendre la main, aux curieux, pour le poui boire, ou drinkgeld, improvisé, sinou imposé!... On ne suspectera point notre philanthropie, DOire générosité même; mais, nous ne sautions trop le repérer, ce n'est pas ainsi, non, certes, que nous en entendonsnousl'exercice.... l'exercice utilitaire et humanitaire tout la fois!... Nous repoussons tout ce qui tend avilir, dégrader l'homme, le citoyen l. d. w. A M. l'Éditeur du Propagateur. Dans l'intérêt de l'art, et dans le seul but d'être agréable l'un de vos conci toyens, j'ai obtenu, de la^jcomplaisance des artistes que je dirige, De monter une pièce intitulée Le Duel, qui m'avait été offerte par un amateur, de cette ville. La pièce, représentée, sur le théâtre d'Ypres, le Ier juillet dernier, n'a point obtenu tout le succès que l'auteur avait cru pouvoir attendre de son œuvre; et grande fut ma surprise, lorsqu'aujourd'huije lus, dans un prospectus annonçant l'impression dudit ouvrage, qu'il avait été mutiléet que de nombreuses coupures y avaient été faites, la représentation J'ai cru de moo devoir, monsieur l'éditeur, de protester hautement contre celte assertion. Aucune coupure ni mutilation n'a été faite, et la pièce fut jouée telle que l'auteur l'avait écrite, ^'expérience qu'on acquiert avec l'âge, aurait dû faire Comprendre, l'aroateur-autéurque les maximes que renferme son ouvrage, toutes inorales qu'elles peuvent être, ne pouvaient ni lui donner une action, qpi lui manquait essenteillement, ni en changer le style, qui malheureusement n est plus de nos jours. Le public, qui, d'ailleurs, juge sainement, comprendra aussi que je ne pouvdfs, sans blesser les con venances, refuser, un nouveau concurrent, d'entrer en lice avec M. Lanclou, dont le succès pouvait animer d'émulation. Si, comme directeur, j'ai bien voulu condescendre faire faire .une étude qui De peut être utile nulle part, je désire, au moins, comme artiste, que justice soit rendue mes camarades. Veuillez, monsieur l'éditeur, insérer ma lettre dans le plus prochain numéro de votre estimable journal. -r J'ai l'honneur d'ètie, avec une parfaite considération t i VOTRE TOVT DÉVOUÉ LHERMINEZ-DE VARENNE, Directeur de la troupe dramatique actuellement Ypres. Ypres, ce 12 juillet, i838. H ne nous appartient pas de nous prononce catégori quement dans l'espèce de conflit qui vient de s'élever, ce qu'il parait, entre l'auteur du Duel et A. le directeur de la troype dramatique. Les données, les élémens noua manquent.... Toutefois, nous croyons pouvoir affirmer, nous aussi, dans l'intérêt de l'art et des artistes, qu'il eût infiniment mieux, valu, dans le dilemme conventionnel que nous admettons, ou de refuser franchement la pièce, ou d'y faire telles coupures et tels ohangemens qui eussent été de nature en dramatiser, au moins, quelque peu l'action. Nous laissons de côté, comme intempestive, la question qui se rattache la manière dont le Duel aurait pu être joué. l. D. "W. Du 21 au 24 Juilleti838. Edouard-Joseph Lefevere, 32 ans, char pentier, et Julie-Clémence-Hortense Taccoen, 24 ans. Masculin lin2 fe'minin3 tota total, 5. Joseph Orran69 ansmarchand de lin veuf d'Anne-Thérèse van Eecke, Brielen lez Ypres, n° 21. Théophile-Emile Gillioen 4 mois, S1-Nicolas lez Ypres, n° 5i. Marie Beckaert, 66 ans, dentellière, célibataire, rue d'Elverdinghe, n° 42.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1