15 C'est ainsi qu'on a envisagé la chose de été celui du 2* acte. Tous les artistesen SPECTACLE. REVUE DE LASEMA1NE.\ ETAT CIVIL. ï<rar de nombreuses souscriptions. Elle a commencé hier ses achats et les souscripteurs n'auroDt qu'à se louer des choix^qu'elle fait. On «ait que, d'après la dernière jurisprudence de la cour de cassation de Bruxelles, la restitution de la double et '4"ple valeur, qu'accorde la loi de vendé- tniaire au IV, ne pouvait avoir lieu qu'en bas de pillage de grains, farines et autres subsistances. Aujourd'huidans l'affaire Voorlman, le tribunal de première instance de cette ville a, par un jugement puis samment motivé/décidé dbutralremeni celle jurisprudence, et sur la plaidoirie de M. l'avocat van Buffet, que celte restitution était applicable au pillage de toute espèce d'objets mobiliers. - (M. de GancLy FRANCE. Paru g août. Le 10 s'est fait l'école spéciale de commerce, duigée par M. Ëlanqui, la dis tribution des diplômes aux élèves qui en ont été juges dignes après exaoïeu par les Mem bres du conseil de perfectionnement de l'école. Les paroles de Lailiite ont été accueillies par les applaudissemens de l'assemblée. M. Blauqui, dans un discours prononcé d'un ton auiméa passé rapidement en revue le mouvement commercial et industriel de l'époque. Le ministère a sans doute reconnu <jue les réclamations de la presse sur l'in salubrité de la prison de Clairvaux n'étaient pas sans foDdemeDtcar quelques jours après son arrivée dans la maison centrale, Mlle Grouvelle a été mise dans une chaise de poste et dirigée vers le Midi. M. Leproux dont le nom a figuré dans l'affaire Hubert, a donné sa démission de juge-suppléant au tribunal de première instance de Vervius. Les journaux publient le discours prononcé par M. Kern, député.du canton de Thurgoviedans la discucion relative la demande d'expulsion du prince Napoléou Louis Booaparte. M. Kern commence par exprimer le regret qu'un citoyen de Thurgovie s'attire le re proche d'en être la cause. 11 eût été préférable quecontent du modeste bonheur d'un vrai républicain, il eût su jouir tran quillement des avantages d'une fortune grande et bien établie. Mais ici il ne s'agit pas d'un individumais d'un intérêt plus grave pour la confédération, de la défense ÎI'ud principe. Les bienfaiii dont la duchesse de Sl-Leu a comblé les babitans de Salein- stein firent accorder le droit de bourgeoisie son filsLouis. Mais la constitution du canton exigeait qu'il fût d'abord reconnu comme citoyen du caotoo. C'est pourquoi il fut reconnu citoyen de Thurgovie le i4 avril i83a. Il eu exerça ensuite tous les droits et ce serait agir contre la constitution •que de le détourner de son juge naturel en accédant la demande de la France; mais en supposant même qu'il dût être considéré comme étrangerle droit de prononcer n'appartiendrait qu'au canton de jhurgovie, et non la diète fédérale. 1836, lord du couciusum sur les réfugiés, géne'ral, ont rivalisé de talent, pour nous La demande de la France ne s'appuie sur faire entendre cette large et savante inusjqne aucun traité. Celui de i8a8 sur les extra- de/ grande maestro Ressini. Mr Roux a lire ditions a été abrogé sa demande. L'attentat un grand parti du beau et difficile rôle dont il s'agit a été commis en France, la d'Almaviva. Cet artiste, loin de s être fo%- France a pu en punir l'auteur, elle ne 1'* mal.se <1 un avis qui lui a été donné dans pas fait, elle s'en repent ce n'est pas lKltfret de 1f"' de faire An- la Suisse réparer ses fautes. Thurgovie Paralîre u.n ,eSer. defaut ?.ue "ouT^ons r j signale il v a réussicar il a bien dit son ne permettra pas que des étrangers ou Pu£ de ,ns en llJS memes ses citoyens ourdissent des complots son ise sQn' bon yton et Jel ût jconjre les états voisins. Mais jamais non dans sa L,absencc d>un plus Thurgovla ne punira sans. lé da4]S fc; trj,ftpei s>opposant h ]a re- prévaudrait-on de la présence Areoenberg présentation du Barbier,Mr Désessarts, pour des complices de Napoléon Mais il n y sont ]a faciliter, s'était chargé du rôle de Figaro, venus que sur U foi des passeports; frau/ qu'il a joué avec verve, et chanté d'une çais. Thurgovie ne peUl disiîngJeO-s'il lui- manière a prouver la flexibilité de son rare vient de la France des bonapartistes ou talent. Cet artiste est déplacé sur une scène des espions. Du reste aucun Suisse n'a été de second ordre. Nous lui prédisons de grands impliqué dans cette affaire qui s'est passée succès. Mr Désessarts l'aîné, première basse- entre Français. Quant aux brochures, il taille comique du théâtre de Lille, qui, di- est j)»" de remarquer que le fait a été manche, avait joué, avec originalité, le rôle absous et le récit condamné. Nous avons 4® barbeau dans le Bouffeet le Tailleur donc le droit de penser que la France ne remplissait celui de Basile, où il s'est montré peut vouloir qu'un autre étal s'entende habile comédien et chanteur excellent. 11 a mieux qu'elle administrer sa propre justice. [ait resso.rt'r- avec un talent admirable, toutes Et. conséquence Thurgovie repousse de tances de ce caractère s. bien peint par (U J* i, Y. lieaumarchais. il a chante le grand air de la toutes ses forces ta demande la Fiance. r n i 5 s Calomnie, avec une telle puissance de moyens, qu'un tonnerre de bravos a succédé sa voix, qui faisait vibrer les lambris et les plafonds enfumés de la salle toujours mal éclairée. Mr Marteau, qhi remplissait te rôle de Bartholo, s'en est retiré avec bonheur. Dans les cordes hautes, sa voix e9t voilée et Dimanche^ Fra-Diai'oldet. le Bouffe et ]ai9se beaucoup a désirer; ce défant n'est, le Tailleur.qui: avtiëbfcV. lutter contre une ^ut-ètreque l'effet d'un enrouement. Ai des plus belles journées de notre hivernal .tCndons. été, et 1 inauguration du chemin de fer de Spectacle s'est terminé pur le Normand Bruges,avaient,cepW£apt,réuni une nombreuse et l'Avoué, pièce dans laquelle M' S'-Albe et brillante société. Fra-Diavola n a pas été a fail un grand plaisir< Ce comique a de la exécuté avec qet ensemblecette chaleur que verve) de l'aplomb. ïl a joué, d'une façon mus avions .admués^h. la représention de ffi fort originale, le Normand. Néanmoins, il Dame blanche f fe.fliprcemi d ensemble et le serait desirer qu'il chargeât moins. Il y a finale du actp put laisse beaucoup h des.ref. Join de ]a charge au comique. Monsieur Nous pourries piler, çejpc.jde messieurs les Améde'e, qui, la semaine dernière, avait été artistes qui en ont comprom,s 1 exécution nous applaudi dans ]e rôle de Prohibé, de France nous abstiendrons de le faire, car nous espérons ei Savoie, a joué, avec aisance et naturel, que ce simp e avis suffira. Mra° Voituner a ]e r^|e de l'Avoué. C'est un comique de lion aloi. înnn onor» «ti rri'Hr>i ontr I nirrnn .illnn In «ÂU n joué, afec uni grteieux lâisser-aller le rôle Enfin, mercredi, le Concert la Cour el demain. aDiJiijj dernière a fait ressortir, avec arf^ toutes les Le 2 ténor, M' Ernest, paraissait, pour nuances, et les émettions de Victorine dans le la première foissur ràotre «cène. Il était cours de son rêve. Les auteurs de ce charmant chargé du rôle de LorénzetnCet artiste est vaudeville ont eu, en elle, un heureux in doue d un physique agre'ddè; il se vêt bien; terprète.Madame Guinard aussi a été charmante son organe, plaît. Mais 1 émotion, ou la crainte dans le rôle d'Elisa, de Victorinecette dont était saisj, puismtopix,,développement actrice est infiniment mieux dans le vaudeville de ses moyens. Il était décontenancé, sa voix que dans l'0péra. Monsieur Ernest, qui, dans était tremblante dû'premier aàe. M' Ernest, ]e Concertremplissait le rôle du Prince, a e aites-vous de cette timidité qui annonce, déjà acquis de l'assurance sa prononciation il çst vraide la modesti^ t T". Pe est correcte. Il dit bien le dialogue, se trouve pas chez tous Içs comédiens), mais a L qui est un obstacle qu'un açteuç doit vaincre 1 absolument. Néanmoins, çe jeune ténor s'est remis par degrés, et a bien chanté la romance du 3" acte Pour toujours, disait-elle. V8BBB ®*ïg&ES, Mardile Barbier de Sville a été re présente d'une manière que l'on ne devait pas espérer d'une troupe de province. Nous ne pensons pas qu'il soit possible dé mieux exéçuter un morceau d'ensemble fcpie ne l'a Du 11 au 17 Août, i838. II S 3 W S. Masculin, 6; féminin, 8 total, i4.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2