attitude plus menaçante, S. A. R. était ac
courue de Lunéville, venant réclamer avec
ardeur au milieu de nos marins et de nos
soldats. [Journal des Débats.)
Le ministère jette aujourd'hui quel
ques ligues importantes la fin duo article
destinés montrer qu'il a très-bien couduit
1 affaire du Mexiquè. te Au surplus, est-il
dit dans la feuille semi-officielle du soir,
M. le contre-amiral Eaudin vient de partir
avec les forces nécessaires pour surmonter
|)romplement toute résistance, si la résistauce
dure encore au moment de sou arrivée,
C'est ce matin qu'ont eu lieu les
obsèques de M. Lafont, artiste de l'Académie
royale de musique, dans l'église St-Roch
une afBuence considérable s'était rendue
l'église pour rendre uu dernier hommage
cet bonne distingué l'on remarquait
surtout un nombre considérable d'artistes.
MM. Ouprez et Derivis ont chanté le
Requiem. M. l'abbé Olivier qui n'avait
pas pu officier cause du baptême des
cloches, a prononcé l'absoute.
Les coins du poêle étaient tenus par
MM. Duprez, Derivis, de l'Opéra, Monrose
fils du Théâtre françaiset Henride
J'Opéra-coraique.
On apprend aujourd'hui la mort de
M. Clément de La Rouciérepère du
jeuue de La Roncière, célébré par le procès
qu'il a eu avec M116 de Morell.
Le prince Napoléon-Louis était le it
de ce mots Zurich; tout coup, dit
une lettre de celte ville, on appreud que
la commune d'Oberstrass, qui forme comme
uu faubourg de la ville, vient d'accorder
uu prince la bourgeoisieet qu'elle l'a
fait l'unanimité. D'ordinaire, ou paie fort
cher l'honneur de la bourgeoisiecette
fois l'acte est gratis. Bientôt après, le prince,
qui voyageait accompagné de huit personnes,
est parti pour Areueuberg; il ne peut du
reste accepter l'honneur qui lui est fait
on ne saurait être citoyen de deux com
munes.
Au moment où la nomination a eu lieu,
le prince se trouvait logé l'Hôtel de
l'Epée t où l'ambassadeur de RussieM.
Krùdener, était également descendu.
On écrit de la frontière d'Espagne,
le ta août
Le comte de Lucbana se trouvait le g
août Logrono, faisant des approvision
nerions de munitions de guerre et de bouche,
et prescrivant encore de mesures qui ren
dent toujours faire croire qu'Estella doit
être le point d'une prochaine attaque.
La Revue des Deux Mondes
qui se publie Paris, contient une nouvelle
lettre de M. le comte Félix de Mérode,
contre l'exécution du traité du i5 novembre.
Bruxelles, 20 août.
On apprend de la Flandre occidentale
'aussitôt après l'inauguration de la section
d'Ostende, la masse des terrassiers sera
dirigée sur les sections de Gaôd Couiuai où
les travaux, déjà fort avancés, seront pousses
avec un redoublement d'activité, de manière
que l'inauguration puisse se faire au plus
tard, le printemps prochain.
La cour de cassation a rendu, le 17, son
arrêt en cause de la ville de Narour, réclamant
du gouvernement la propriété de certaines
routes dont elles été dépossédée sous le
régime français. Le pourvoi contre l'arrêt
de la cour de Liège, qui, comme on sait,
avait débouté la ville de Namur de ses
prétentions, a été rejeté.
Le nommé B... celui qui après avoir
escroqué au préjudice de son maître M. van
E...St-Josse-ten-Noodeune somme
de aâo fr., était allé s'engager comme
moiue dans un couvent de Gaud, d'où il
s'est enfui en se laissant descendre du
deuxième étage par la fenêtre, a comparu
le 17 au matin devant le tribunal cor
rectionnel comme opposant au jugement
par défaut qui le condamne uu an de
prison. L'allaire n'a pu être plaidéeelle
a été fixée qutuzaiue.
La haute cour militaire a repris le
17 les débats dans l'alfaire du capitaine
Martin, accusé de malversation. M. l'au
diteur général ayant interjeté appel du
jugement du conseil de guerre de la pro
vince d'Anvers qui a acquitté le sergent-
major Verhulst (et non Breuils comme
nous l'avions dit par erreur de la pré
vention de complicité dans les faits de
malversation reproches au capitaine Martin,
ce sous-officier a été ameué d'Anvers
Bruxelles; le conseil lui a donné pour dé
fenseur M« W^tleea.
M. l'auditeur général a requis la con
firmation du jugement en ce qui touche
le capitaine Martin et la condamnation du
sergent-major dont il s'est attaché parti
culièrement établir la connivence. M1
Jottrand a plaidé pour le capitaine Martin;
la cour a entendu encore deux nou
veaux témoins venus d'Anvers, et la cause
a été renvoyée demain pour la plaidoirie
de M« Watteeu.
Le tribunal de commerce de Mons
avait jugé que le gouvrement, en achetant
de la houille pour l'exploitation du chemin
de fer, faisait acte de commerce, et il s'était
eo conséquence déclaré compétent pour juger
le procès intenté au gouvernement par les
propriétaires d'une houillère de Mariemont,
qui prétendaient qu'un traité intervenu
entre eux et M, de Ridder, obligeait l'ad
ministration du chemio de fer se fournir
exclusivement de houille leur fosse. Sur
l'appel, la cour de Bruxelles a réformé le
jugement de compétence.
Le conseil de discipline de l'ordre
des avocats a été composé, près la cour
de Garni, de la manière suivante MM, van
Ëoterdael, bâtonnier; Groverman, Metde-
penningen, va»^Be(le, Du bois-Be yens, van
den Bossche, qLaetbeere, van Huflel et
Rgllin, membres.
ANGLETERRE.
Londres20 août.
La reine s'est rendu, le 16, en céré
monie la chambre des pairs pour proroger
le parlement. Comme on s'attendait que
cette prorogation n'aurait lieu que demain,
le nombre des pairesses qui y ont assisté
était moins considérable que la première fois.
Le président et les membres de la chambre
des commuues ont été appelés la barre,
et le président a adressé S. M. uu dis
cours dans lequel il a résume tous les
travaux de la session.
Après avoir donné sod assentiment royal
quelques bills, S. M. s'est levée et a pro
noncé le discours.
ALLEMAGNE.
Franqfort20 août.
On écrit de Francfort, le i3 août, au
Handelsblady que la diète fédérale n'a
pas rejeté les pétitions de diverses corpo
rations du Hanovrecontre l'abolitiou de
la constitution de «833, comme entachées
d'un défant de forme; mais qu'elle a dé
claré ces corporations, de même que la
ville d'Osnabiuck, incompétentes lui
adresser des pétitions sur ce point. La
diète n'entend oullment s'être dessaisie par
là du droit d'examiner la question du
Hanovre quand bon lui semblera.
La Gazette ecclésiastique d'Allemagne
publie et la Gazette d'Augsbourg re
produit deux pièces importantes sur les
difficultés entre le roi de Prusse et l'épis-
copat catholique. Ce sont 1® Un oidre
du cabinet dé S. M., du 12 avril, adressé
aux ministres d'Altenstein, de Rochow et
de Werther, signalant M. de Dunin, ar
chevêque de Posencomme infidèle i son
serment envers la couronne pour avoir
entretenu des rapports illicites avec Rome
et prétendu régler l'affaire des dbriages
mixtes sans l'intervention de l'état. Cepen
dant S. M. veut bien accorder au prélat
le temps nécessaire pour venir résipis
cence ou préparer sa défeose. Le ministre
de la justice aura communication de cet
acte pour agir en tout état de cause sejou
que de besoia.
2° Une instruction de même date au
président supérieur Floltwell, chargé de
notifier l'ordre du cabinet M. de Dunin,
solennellement en préseuce du chapitre et
de témoins choisis, en lui enjoignant de
révoquer sous bref délai toutes les prohibitions
de nature effrayer les cousciences en matière
de mariages mixtes, ainsi que les défenses
intimées aux prêtres qui suivraient la direction
royale.
On écrit de Hanovre, 8 août
Le gouvernement attend la décision de
la diète germanique au sujet de notre con
stitution pour faire publier une urdonnaoce
royale qui modifiera la représentation na
tionale telle que l'établit la constitution de
1819, tant pour ce qui concerne sa con»
stiluiion intérieure, que le mode d'élections
et le règlement.
l<ç gouvernement a fait rédiger une