VILLE D'YPRES. (N° 2180.) SAMEDI, 25 AOUT, i838. fiouxMcJl dej fou (auSte-OcciDcitI âfé> eu? t>o loo ?Mr jtfHt'ttfll f)M gj» 1 .;.Mf 11v" 1 .1; f* Ut l.'ationnemeut ce Jocusal est, pour les villes et arrondissemens de Court lai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Pria des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 liguesse paient uu franc. OUVERTURE DES PORTES de la v1m.e. Du I au 3i août4 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i ao4t, 9 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES 1 1 '.1 DB la ville. Du 1 au 31 aodt11 heures BELGIQUE. Y.au, 25 août. ^3" Le a3, a eu lieu la distribution «des prix aux élèves du collège commuBai. Nous aimons croire que les études y sont fortes a solides, et, surtout, au uiveau des progrès de l'époque. Le collège d'Ypres m fourni plus d'un sujet distingué': citons, entre autres, MM. J. Maertena procureur du rot, etc., Bruges, et l'abbé de Haerne. 11 serait vraiment pénible, regrettable que cet établissement d'instruction moyenne vînt péricliter, en un mot, dégénéiât de son ancienne splendeur Nous ne nous arrêterons pas certains bruits défavorables 'sur les liraillemens qu'éprouverait le corps enseignant, et, par suite, sur l'esprit d'iu- discipliue, pour ne pas dire d'anarchie, régnant parmi les élèves.... Nous nous plaisons croire ces rumeurs mal fondées, Ou, pour le moins, fort exagéiées. -- Cependant, en présence même de ces bruits, une lâche, un devoir, dous incombe en prendre acte devant le Public, et, le cas échéant, éveiller toute la sollicitude, tout le xele, toute l'équité de l'autorité protectrice compétente!... Surtout, il faut absolument que la plus sévère impartialité, la plus haute justice président, sans nulle acception de personnes, la classification des rangs scbolaires, et, parlant, la dis tribution des prix, laquelle assigne défini tivement ces raDgs et les résume.,.. Agir autrement, ce serait froisser l'équité, para lyser anéantir l'émulationsans laquelle rien n'est possible, et, nécessairement, semer des germes d'irritation, de discorde et de décadence On écrit de Stockholm, 7 août Le roi a confùmé la suppression, ordonée dernièrement par le chancellier de la cour, des journaux Funfzehntes sébendblatt Neueres Dagligt x4 llehanda et Freja ces feuilles ue peuvent plus paraître sous Ces titres. Suivaut les feuilles d'ici, Iq question de la réunion d'un storthing est ajournée in- défiuiment, maintenant que la tranquillité est rétablie dans 'a capitale. Les souscriptions en faveur da la famille Cruseustolpe continuent ici comme dans d'autres villes. Les feuilles de'l'opposition donnent cela comme une preuve que l'opinion publique en Suède se prononce éuergiquemeul pour la liberté de la presse. Notre éditeur a été appelé le 20 au matin chez M. le juge d'instruction au sujet de la plaiute portée contie le Belge, par le sieur Jacques Kals, rédacteur eu chef du Folksvtiend. A oolre grande surprise, nous avons appris que la plaiute ne poitait sur aucun des articles originaux du Belge, mais sur une lettre communiquée et signée, révélant la tendance générale des meetings, sans désignations peisou- nelles. (Belge.) On écrit de Paris, ao août Les bayadëres ont été appelées bier soir au cbùleau des Tuileries. La séance, com mencée huit heures, s'est terminée dix; ou dit qu'elle a été très-brillaute. Des corbeilles de fleurs leur oot été offertes par la reine et par les princesses. On sait que le prince Napoléon-Louis pour ne pas se trouver daus l'alternative d'opter entre la qualité de citoyen français et celle de citoyen suisseconsentait se retirer volontairement du territoire helvé tique. M. de Montébello s'était bâté de faire connaître cette décision M. Molé. Il a fait répondre que le départ de M. le prince Louis ne serait suffisant que dans le cas où il s'engagerait par un écrit signé de sa main ne point reparaître en Suisse. Le prioce a repoussé cette conditiou, et il est décidé maintenant attendre la dé cision du gouvrement de Tburgovie auquel la questiou a été soumise par la diète fé dérale. n Le comte de Survilliers Joseph Bonaparte a quitté Londres le 16 de ce mois; il part pour l'Amérique, où l'ap pelle la mort de son homme d'affaires et la nécessité de pourvoir l'administration des biens considérables qu'il y possède. Il doit s'embarquer ie ao bord du Phi ladelphiede New-Yoïk. Il menait Londres une vie fort retirée, mais il y jouissait d'une très-haute estime; on re cherchait sa conversation toujours vive, gracieuse, spirituelleet surtout piquante par de? révélations inattendues sur cette époque brillante de l'empire où il a joué uu si grand rôle. On ignore si son inten-: lion est de revenir bientôt en Europe. Bruxelles, a5 août. Le ao au matin, onze heures, L. M. le roi et la reiue sont parties pour Ostende par le chemin de fer. Le i-j de ce mois, le roi partira de cette ville pour aller directement au camp de Béverloo et re tournera ensuite Ostende d'uù il se rendra en Angleterre. M. le ministre de la guerre comprenant la position peu lucrative des cooducteurs d'artillerie et ayant attiré l'alteotiou de roi sur ces membres de l'armée belge, S. M. par un arrêté en date du 6 de ce mois a fixé fr. ^5o par an les appointemeos des conducteurs de première classe et fr. 700 ceux des conducteurs de deuxième classe. Ces Iraitemeus prendront cours dater du i" janvier i838. Le Moniteur publie en ces termes les derniers arrêtés concernant Mgr l'arche vêque de Malioes Un arrêté royal dn ao août, i838, porte qu'il sera payé M. Stercx Eugelbert archevêque de Malines, une somme de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1