SPECTACLE. ETAT CIVIL. a A 3 S (B 08 s. (.OOfWÂ 0(nii/IZ) trtfSqaê aussi beaucoup de bourgeois. Mais il y a celte notable différence entre les deux classes de victimesqile les soldats succombent en très-grande quantité, et que lelvhabitant de ta ville frappés paf l'épi démie guérissent tous ou presque tous et se rétablissent même assez prompiement. -— On écrit de Naœur, 7 septembre La* nuit passéle nommé Eggerroont ex-frère de la congrégation des Bonaven- turistes, dit père prieur et ex-directeur du pensionnat de Baiâtre, détenu la prisonr de cette ville, sous la prévention d'attentat la pudeur sur dé jeunes élèves, a tenté de s'asphyxier au moyeu de charbon qu'il avait allumé dans sa chambre. Ce matin, lorsque le porte-clefs allait ouvrir sa porte,, la serrure était obstruée de papier. Oa fut obligé de la faire sauteret l'on trouva Eggermoot dans son litprivé de con naissance. Aussitôt M. Delmotte, médecin- adjoint l'hôpital militaire, fut appelé et le rappela k la vie. Dix minutes plus tard, il eût cessé d'exister. Ce jeune médecin a fait preuve de talent et mérite de grands éloges. Eggermoot est l'infirmerie. On doit d'autant plus se féliciter d'être arrivé temps, que déjà le feu avait pris au plancher, et que la prison courait grand danger d'être envahie par les flammes. Eggermont devait être jugé aujourd'hui. Vendredi passé, le Iribuaal avait buis-clos entendu les témoinstant charge qu'à décharge, et renvoyé ce jour les plai doiries de l'affaire* ANGLETERRE. Londres, 9 septembre Le roi et la reiae des Belges ont dé barqué Ratnsgate et y ont été reçus par le duc de Wellingtou, M. van de Weyer, sir William Curies, chef de la députaliôn, et M. Hodges, consul belge, qui ont escorté L. M. jusqu'à l'bôtel d'Albion. Une des voitures de la reioe Victoria et uoe voiture de sir William Curtes étaient prêtes pour conduire L. M., mais elles ont préfetmarcher pied. Le TVidgem était parti d'Ostende a heures et avait fait la traversée eu moins de 7 heures. Il portait le pavillon belge et le pavilloo anglais. Quoiqu'il fût tard, neuf heures, le môle et les rues étaient pleines de moode, et la royale compagnie s'est rendue l'bôtel 4'Albiou au milieu d'applaudissemens ré pétés. Bientôt après l'arrivée de L. M. l'hôtella députation fui admise en leur présence, et reçut le plus gracieux accueil. Sir William Curtes prononça ensuite l'a dresse. Le roi a répondu. Leurs Majestés paraissent très-bien por tantes. Le roi a témoigné tout le plaisir que lui avait fait éprouver la manière dont il avait été reçu Ramsgate, et s'est entretenu avec plusieurs membres de la députaiioo de la manière la plus affable. Les ambassadeurs de France, d'Au triche, de Russie et de Prusse ont travaillé, te t" et te 3, an bureau des affaires étrangères; des dépêches ont été reçues de nos ministres près les cours de Bruxelles et de La Haie. Des courriers ont été expédiés aux ministres près les cours de Vienne et de Berlin, ainsi qu'aux chargés d'affaires Téhéran et Sl-Pétersbourg. Le banquetdonné mercredi dernier Edimbourg, en l'honbeùr du docteur Bowriog, quoique presque improvisé, avait réuni cependant près de cent personnes des plus considérables de la $ilie et des environs. Le général Jakson, ex-président des États-Unis, s'est converti et est entré dans Je sein de l'église presbytérienne. On lit dans le Standardjournal tory Des lettres de consiaiiiinople annoncent que M. Bell, le même qui a été volé par la Russie dans l'affaire du Vixen, est sur le point d'organiser une légion polonaise pour aider les Circassiens dans une belle et noble pensée, et nous espérons qu'on la prendra ici en Considération. Nous sommes persuadés que si les Polonais réfugiés dans l'ouest de l'Europe cherchaient reconquérir leur indépendance et leur honneur, en se vengeant sur le czar, le peuple anglais s'empresserait de les y aider. Qo lit dans L'Observer i Nous avons dit la semaine dernière que nous ajoutions peu de foi aux nouvelles Venues de Coustaminopie, relativement la prise de Bushire, dans le golfe pérsique, par les troupes de Bombay, et nous avons ajouté en même temps que l'île de Karrak était plus probablement l'objet de cette expédition. Aujourd'hui le résultat a con firmé nos informations. Nous pouvons an noncer que les forces anglaises expédiées de Bombay ont pris possession de i'île de Karrak le 19 juin dernier, et cela du consentement des autorités locales; mais il n'est aucunement question de l'expédition sur Busbire. Le Morning- Chronicle contient une lettre de Constaniinophe, la date du 8 août, portant qu'on y aurait reça le nou velle qu'un autre corps de 8,000 hommes de troupes anglaises aurait débarqué Bushire, Ce qui porterait te nombre de troupes réunies aujourd'hui en cet endroit, 10,000 hommes. Ces forces devaient marcher immédiatement sur Shitaz. La mar che de Bushire Shiraz est, d'après le correspondant du Morning - Chronicle d'environ i3o milles, la route conduit entièrement travers des gorges de moa- tagnes et est très-difficile et dangereuse. On écfît dé Hanovre, 37 août f Le bruit court depuis quelques jours que le toi né convoquera plus d'assimblée générale des états; il fera assembler les anciens états provinciaux, et la patente qui concerne Cet objet sera publiée in cessamment. REVUE DE LA SEMAINE. f. f» f* a a v 4 1 -J 6** rt tffeRiriBn ARTICLE. Dimanchenous avons eu la clôture des représentations des artistes dramatiques du théâtre de Bruges. Il nous ont fait leurs adieux dans Masaniello, et une Dame de l'Empire. Les nombreux spectateurs qui ont assisté cette soiréeont éprouvé une extrême satisfaction; Vopéra a été joué et chanté avec un ensemble parfait. Rouxchargé du rôle de Masaniellos'y est fait con stamment applaudir il a exécutéavec chaleurla scène du délireau 4m* aeté. Le rôle de Ruffi.no, l'un des plus beaux de F emploi de 1" basse-taille, fournissait Dèsessarts une nouvelle occasion de nous faire jouir de son beau talent et de son organe délicieux il a chanté les couplets Voila mon refrain, avec beaucoup (Part et dtentraînementet bien saisi tout te qu'il y a de difficile dans le personnage asluciewt de Ruffino. Dans madame Gorju, de Uné Dame de l'Empire, madame Brûlé a prouvé que son talent n'avait pas diminué, ainsi que quelques personnes le prétendaient. Entre les deux pièces, un billçl a été jeté sur la scène i il contenait des couplets que Monsieur Dèsessarts a chantés. Cette pièce, que nous avons eue sous les yeux avait rapport aux jeux scéniques; la pre mière strophe surtout était écrite avec verve t toutes ont été applaudieset c'était justice Cette production est, dit-onde M* L. D. TV. On nûùs a fait Thonneur de tiouS F attribuer nous nous conformerons F esprit de Vévangileen rendant k Césarcé qui appartient k César. ALLEMAGNE. Francfortg septembre. On écrit de Minden, 3i août Vendredi midi, l'archevêque de Cologne a envoyé directement une estafette S. M. Comme depuis son séjour en cette ville il n'a accepté ni écrit aucune lettre, On est très-curieux de savoir ce qui peut l'avoir engagé faire celte démarche. Du 8 au 11 Septembrei838. Masculin, 4; féminin, o total, 4. HI&IRII&fcIBS» Edouard-Adolphe Naeghek, 27 ans, bottier, et Amélie-Pélagie-Sopbie Debusschere, 2g ans, sans profession. Pierre-Jean Deschryver, 47 ans, employé des taxes municipales, et Cécile-Françoise Bau, sans profession, 4o ans. ID il R S» Auguste-Charles Decroos, 5 mois, rue de Terre, n° o. Joseph Baratto, 65 ans, rn- banier, époux de Sophie Bonté, rue de Méniu,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2