VILLE D'YPRES. f do fou fyfaiidtC'Gccièciiioifi SAMEDI, i5 OCTOBRE, i838 ge Année.) utua L'abonnement ce Jocfuul est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient un franc. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES FERMETURE DES PORTES OUVERTURE DES PORTES DB LA VILLE. Du 1 au 3l octobre7 1/1 heurés. DE LA VILLE* Du I au 3« octobred 5 i/Q heures. DB LA VILLE. Du au Si ootobre9 1/1 heures. BELGIQUE. c Tprm i3 octobre. Le ministre de la guerre et les généraux inspecteurs continuent encore leurs missions et revues. Le ministre visite, dans tous leurs détails, la forteresse et les ouvrages et travaux qui s'y rattacheDl. Avant-hier, les généraux de Bryas et Magnat) ont inspecié respectivementle i«> chasseurs cheval et le 8* de ligne dépôts el réserve, et cadre Le lieutenant Deneef s'est fort bien tiré d'afLûes il a de l'aplomb, du comraandemeot et coDnall la théorie. A l'appel du 8«, le nom du vieux sergent facteur Demat, décoré, ayant frappé le général Magnanil s'en est approché, l'a questionné, el, en définitive, lui a dit CorameDl! vous ne re- j> connaissez pas le caporal Magnanvoire ancien camarade d'armes el subordouné? Le vétéran, mis sur la voie, a, en effet, reconnu son ex-caporal. Le général Magnan lui a pris, alors, cordialement la main, «t l'a invité dîner avec lui ce qui a eu lieu. Nouveau, touchant exemple de la con fraternité militaire, et de la carrière brillante ouverte ceux qui savent S'y distinguer audaces fortuna juval C'est aujourd'hui, i3 octobre, 1838, l'anniversaire de la prise de Constanlioe par l'armés française i83^ commandée par le général d'artillerie Valée nommé maréchal, depuis.) Le commandant en chef, lieutenant-général Damrémont, fut tué, la veille, i3, sous la brèche, par un boulet de canon mort de Turenue, de Dampierre, de Marceau mort glorieuse, illustre el digne des braves!!! On écrit de La Haie, 8 octobre D'après la correspondance de Londres de l'Avondbode lord Palmers(on se mon trerait plus favorable la Hollande. Il désirerait une prompte solution, mais vou- drait insérer aux 34 articles des dispositions acceptables de part el d'autre. La France el l'Angleterre seraient disposées faire la Hollande UDe réponse que les ambassadeurs des puissances du Nord pourraient signer. Cette réponse serait encore envoyée La Haie avant l'ouverture de la session des états - généraux qui a lieu le i5 de ce mois. Le roi Guillaume, que les puis sance du Nord continuent engager des sacrifices en faveur de la paix européenne, serait disposé accorder toutes facilités la Belgique pour le paiement de la dette. Le roi Léopold, pendant sod séjour Windsor, a persisté dans son silence sur la question belge. Le jour de son départ, il a expliqué sa conduite lord Pal- merston en lui disant que, venu en An gleterre uniquement pour voir sa nièce, il d'avait pas voulu s'exposer se voir accuser d'intrigues. Le correspondant de V Avondbode ter mine sa lettre eu expriment l'espoir que lord Paimerston se déclarera pour la Hol lande, et que le roi des Belges cédera. Cependant le correspondant de l'Avond bode ne compte pas beaucoup sur les bonnes dispositions de lord Paimerston; un simple entretien avec l'envoyé français, dit-il, peut le faire changer d'avis. Bruxelles11 octobre. Des arrêtés du roi du 5 octobre ac cordent I» l'institut des sourds-muets et des aveugles, Bruxellesuo subside de 3,200 fr., charge d'y entretenir, pendant une annéeles élèves qui y sont placés par le gouvernement; 3° la commission administrative de l'institut des sourds-muets, Liège, un subside de 3,i5o fr., charge d'y entretenir et instruirependaDt uoe année, les sourds-muets qui y sont placés par le gouvernement 3° a l'administration communale de Weltereu (Flaodre orientale), une subside de 5,ooo fr.pour l'érection dans cette commune, d'un hospice de malades, vieillard, d'orphelins et d'aliénés. Lundi, le jury d'examen pour le doctorat eD droit a commencé, la dernière série des récipiendaires. Le nombre des élèves admis jusqu'à ce jour est de 8o environ; a5 où 3o ont été ajournés. M. J. Cockerill se trouvait Bruxelles lundi. Il est complètement /établi, mais il couserve une cicatrice la téte. On écrit de Gand, g septembre Il est arrivé ce malin l'Hôtel des Flandres deux waggons trains articulés, de l'inveotioD de M. Dietz, Bruxelles. Ces voituresqui sont remarquables par leur élégance et les commodités qu'elles offrent aux voyageurs, sont destinées un service de messagerie eotre Gand et Lille qui sera organisé incessamment. Une personne digne de foi et qui a eu l'occasion de lire la brochure de M. Dumortier, nous assure que le nombre el la valeur des pièces diplomatiques qui y seront textuellement données, ne peuvent laisser le moindre doute sur nos droits politiques. M. Dumortier est parvenu découvrir, mais après les plus grandes peines, après les recherches les plus mi nutieuses une pièce très - importante qui n'avait été communiquée aux états-généraux qu'au nombre d'un seul exemplaire; d'autres pièces viennent d'Angleterre, el avaient été reçues par les membres du parlement dont beaucoup entretiennent avec le député de Tournai des relations d'estime et d'amitié. La police méticuleuse d'Aix-le-Chapelle ne permet l'entrée d'aucune édition de la brochure de M. Dumortier, excepté l'an glaise, bien sûre comme elle l'est, que celle-là y sera peu lue. La censures'est opposée en differens endroits l'impression eu al lemand de ce (rayait. C'.de la Meuse.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1