VILLE D'YPRES.
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(N° J196.) .SAMEDI, 20 OCTOBRE, i838.
Ypres, 20 octobre.
l d. fr.
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 3i octobre7 1/3 heure».
L'abonnement k ce Joukeal est, pour les villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestreet de fr. 6 pour toute la Belgiquefranc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par
ligne et tontes celles au-dessous de 6 lignesse paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I au 31 octobre5 i;3 heure».
BELGIQUE.
^3" 11 n'est bruit, en ville, que d'un
conflit qui s'est élevé entre MM. le principal
du collège et le directeur des postes. Ce con
flit a donné lieu, k ce qu'il parait, dimanche
soir, i4au Parnassea une scène.... que
nous nous abstenons de qualifier.... D'ailleurs,
M. le principal eu a saisi la justice. Ou assure
que la poursuite se plaideraau tribunal de
de 1™ instance, le 2.5 du courant. En présence
d'un fait dont s'occupe toute la ville, et qui
est déféré aux tribunaux, nous ne pouvions,
sans méconnaître la Pressesans forfaire a nos
devoirspasser absolument outre c'est-k-dire,
sous silencele fait dont il saisit.... On appré
ciera tout k la foisnous l'espéroDsnotre
modération, et le soin que nous avons, surtout,
d'éviter toute réflexion irritante ou compro
mettante. - Nous ferons connaître, le cas
échéant, le résultat du jugement k intervenir.
Une lettre d'Amsterdam, du 16, fait
un triste tableau de la position des négo-
cians hollandais qui font le commerce des
Iodes occidentales forcés recevoir un
papier-monnaie qui n'a pas cours hors des
colonies, ils sont quelquefois Irés-riches
Surinam, et en faillite Amsterdam ils
avaieot formé le projet d'intenter une
action contre le gouverneur pour le forcer
a maintenir la promesse faite pas le gou
vernement de rembourser en espèces le
papier qu'il avait émis en retirant de la
circulation tout l'argent monnayé le
gouverneur, pour en finira interdit aux
tribunaux coloniaux de se mêler de celte
affaire.
On écrit du Bas-Rhin, 3 octobre
Les Hermésiens continuent enseigner
et défendre Bonn et Cologne, sous
les yeux du yicaire-général Busgen, la
doctrine de leur maître, et le vicaire-
général a ordonné aux élèves en théolo
gie de suivre tous les cours sans distinctioo.
Le professeur Brauri continuera également
le semesire prochain ses cours sans avoir
donné aucun gage de son orthodoxie.
A Cologne, Aix-la Chapelle et Dussel-
dorf on a ouvert la souscription une
pétition au roi pour la misé*-en liberté de
l'archevêque de Cologne. D'après ce qu'on
apprend la police de Cologne voudrait s'y
opposer et a déjà interné des poursuites
cet effet. La police de Dusseldorf est
tout aussi active. (G. d'Augsbourg.)
On écrit de Berlin, 8 octobre
Le consistoire protestant de la province
de Prusse a adressé aux ministres évan-
géliques de sou diocèse uue circulaire qui
se résume ainsi
Le consistoire commence par déplorer
ue les dispositions prises par l'archevêque
e Cologne quant aux mariages mixtes
ont troublé les rapports pacifiques qui ont
existé jusqu'ici entre les communions ca
tholique et évangélique. Il exprime la
douleur qu'en éprouve le clergé évangéli
que. Il regarde donc comme un devoir
dans cette circonstance de le fortifier et
de l'instruire au besoin. 11 n'examine par
la question théologique de ces mariages,
mais se borne recommander au clergé
la plus grande modération dans ses rap
ports avec le clergé catholique.
Quant aux mariages mixtes, ils s'abstien-
drout avec le plus grand soiu des artifices
du fanatisme et se feront un devoir de
n'agir que d'après la simple vérité évi
dente pour toutes les intelligences et
acceptable par toutes les voloutés.
Jamais ils n'emprunteront la force téné
breuse et menaçante de chimères religieuses,
attendu que la force intime de la vérité
est plus graude qu'il ne parait au dehors
et que, quoique lente, el'e mène beaucoup
plus sûrement au but que les excitations
violeDtes. Enfin, dit la circulaire, nous
engageons surtout le clergé une conduite
sage et pleine de douceur envers le clergé
catholique, même quand celui-ci n'agirait
que d'après l'inspiration des différends
existans en ce moment.
C'est ainsi que les diverses églises qui
portent le nom du Christ n'invoqueront
plus son nom pour exciter de préférence
parmi les hommes l'esprit de désunion et
d'exclusion, mais bien pour les porter i
la douceur, l'amitié et l'émulation
pour le bien.
Le roi et la reine sont partis le 16 an
matin 5 heures pour Paris.
L. M. accompagneront, dit-on, la famille
royale de France Fontainebleau. Leur
abseuce sera d'une quinzaine de jours.
Les jeunes princes sont restés au château
de Laeken.
M. le comte Le Hon, ambassadeur
belge près la cour de Franceest parti
le 16 au matiupour Paris.
Notre session des chambres ne s'ou
vrira qu'à l'époque constitutionnelle, c'est-
à-dire le second mardi de novembre. Le
roi, assure-t-ou, eu fera l'ouverture en
personne. Indépendant
M. le ministre de la guerre est de
retour Bruxelles de la tournée qu'il vient
de faire daos les Flandres.
Le Précurseur d'Anvers se félicite
de la nomination de M. Melchior Kramp
eu qualité de consul général des états romains.
On écrit de Paiis, 16 octobre
Ce matinen vertu d'un mandat de
M. le juge d'instruction Zaogiacomi, un
commissaire de police et des agens du
service de sûreté, ont procédé la recherche
d'une presse clandestinechez un sieur
Guillet, fabricant de jouets d'eufausrue
