.plOsieuts affaires politiques, a subi un
•ititerrogatbire par - devant Al. Zaugiacomi.
Auberttn a réfusé de répondre aucune
question et il a été mis au secret. - v.!l
Un journal légitimiste annonce que
le duc de Bordeaux va parcourir succes
sivement J'Alleœague, l'Italie et la Russie,
mais qu'il ne sera qu'accompagne de MM,
Soult, Monnier, de Montbel et de Cham-
pegny.
ù- Une lettre de Constance, du i4
octobre, donne quelques détails fur l'ac
cueil fait au prince NapoléoD-Louis son
passage dans, cette ville.
Il y deux lièues d'Arenenberg Cons
tance,-et .s^urtoute cette, ligue une foule
considérable était accourue des communes
voisines pour fajre ses derniers adieux
l'exilé volontaire. Le prince devait arriver
Constance midi; mais il était deux
.heures^ et il n'avait pas .encore, paru. La
foule, qui se plaît aux conjectures .hasar
dées commençait accréditer les bruits
Tes plus étrangeslorsqu'eufindeux
heures et demie, le courrier du prince est
entré en ville, et bientôt ses voitures sont
arrivées près des portes. Trente quarante
voitures des principaux habitans des en
virons .suivaient 'formaient ude espèce
de cortège. Les voilures se sont arrêtées
l'entrée «lè la ville, et le prince a reçu
les adieux de ses amis.
Après quelques minutes d'une scène
vraiment touchante, Louis-'Napoléon est
remontré en voiture et est entré Cons
tance au milieu d'une foule immense. Les
abords de- la porte étaient garnis par deux
haies de soldats. Toute la foule le saluait
avec émotion, et les dames se faisaient
surtout remarquer *par la 'Vivacité de leurs
démonstration. Le prince s'est arrêté en
viron ùn'ë hebre dàns la méison d'un des
principaux habitans, toute la société de
la ville ei des environs s'était donné rendez-
vous pour lui faire ses adieux. Quand il
_esi sorti, tous les hommes l'ont accompagné
sa voiture, en donnant des marques
d'une vive affection. Les dames agitaient
leurs ntodehoirs <les fenêtres.
On pense que le prince arrivera Londres
du 18 au ao, car il paraît qu'il ne s'ar
rivera nulle part, les ambassadeurs des
diverses - puissances ayant mis cette con
dition aux visas de ses passeports.
tjne lettre de Toulon du. i4 octobre
.nous apprend qu'il s'était arrivé la veille,
un peu {tyant (q puit, une dépêché télé
graphique apportant l'ordre au contre-amiral
•Gallois de rentrer sur le champ Totrlon.
Cet ofdre doit lui être transmis dans les
mers du Levant, la fois par les paquebots
et un aviso.- v-
Les correspondances de Madrid ne
présentent aucun inléiêt. Nous remarquons
^-seulement un décret royal, publié pàr la
-Gazette de Madrid, du 3, et qui nommé
ministre de la guerre, ad intérimle bti-
gadier d'infanterie D. Fraucisco Huberf,
en r'empla&taetit *du D. Valentiu Yarraz.
JLia Gazette elle-même avait déjà dit
qu'Alaïx serait appelé ces fonctions.
'•>- On mande de Sqntander, 4 octobre
Nous venons de recevoir de Bilbao
l'annonce d'un de (Tes événemens qui pa
raissent incroyables, tant il faut de courage
et témérité pour les exécuter. Les factieux
avaient établi une fabrique de poudre
Dima, bourg situé quatre lieues de notre
•Ville. Une 'petite bande de partisans corn-
posant le corps franc conçoit la pensée de
la faire sauter pendant la Duit. En effet,
ils préparent une mèche et, y mettent le
feu; mais ayant attendu pendant près de
xleux heures le résultat de leur tentative
et - voyant qu'elle avait manqué, ils pré
parant une nouvelle mèche, y mettent de
nouveau le feu, et au, bout d'une demi-
heure une horrible explosion a lieu. L'ennemi
a perdupar suite de cette entreprise
audacieuse, un établissement considérable
qui fabriquait sept quintaux de poudre
par jour et qui, outre cela, renfermait
une grande quantité de matériaux pour eu
faire. 11 n'y avait que quelques jours qu'on
y avait reçu, par le port de Berméo, 700
quintaux de salpêtre. Les braves du corps
franc se sont retirés Ëilbao. Ou a donné
cbacup d'eux une once d'or et la croix
d'Isabelle.
ANGLETERRE.
Londres2a octobre
Un traité de commerce entre l'Autriche
et l'Angleterre a été conclu le 1-7 septembre
Milan. Les conventions ont été réglées
entre le prince de Metternich et sir Frédéric
Lamb. La ratification définitive d'Angleterre
a-eu lieu hier soir, bien que ce traité soit
.purement commercial, il contient cependant
certaines dispositions, plus particulièrement
l'article 3 qui seront féconds en résultats
politiques itppQrlaçs. r
Nous pouvons faire, remarquer qu'il
paralyse complètement les. actes 'des Russes
àGalatzet Salinax—(Morning- Chronicle
On écrit de CônStaminople, 36 septe
Le pacha d'Egypte, a .payé l'arriéré de
de son tribut en protestant de sa soumission
la Pône.'Tl se soumettra 'au nouveau
.traité de douanes conclu avec l'Angleterre
et la France, mais il a insisté pour que
le gouvernement de l'Egypte soit déclaré
héréditaire dans sa famille. C'est sur celte
derbière base que négociera le capitan-
pacba. Il paraît que la réunion de la flotte
anglaise celle de la Turquie qui se sont
dirigées toutes deux vers l'Egypte est pour
beaucoup dans, les nouvelles dispositions
(du pacba. (Gazette d'^Lugs bourg.)
Le 17,, les ambassadeurs d'Autriche,
de Turquie et de Bavière oat travaillé au
bureau des aflaires étrangrées.
Des dépêches ont été expédiées; le
18, dos ambassadeurs près les cours de
Perse et de St-Pélersbourg.
1 Les nouvelles du Canada annoncent
que lord -Durham a résolu de se démettre
de ses fonctions de gouverneur de l'Amé
rique du nordmais celte détermination
n'a été prise par lui que dans un moment
où il venait de recevoir la nouvelle de
l'insulte que lord Brougham et ses alliés
les torys lui avaient faite,' nouvelle qui
avait lui faire croire que ses amis l'avaient
abandonné et livré ses ennemis. On doit
espérer que les dépêches ultérieures qu'il
a reçues du gouvernement l'auront fait
changer de résolution.
On avait courir le bruit que sir
Joho Colborn reviendrait en A°glelerre. 11
est certain au contraire qu'il restera au
Canada. 1 1. ;o il
Le Moming-Chronicle publie une
correspondance de Constantinople, qui con
firme la nouvelle donnée pat l'Echo de
l'Orientsur les affaires de la J?erse.
- ALLEMAGNE ■'-!>*•
-l, .S A --- d "rt
Francfort, 22 octobre.
.-.i'Kl 7 t -•lUnuirm |nMIIU
f
On mande de Bucharestque les en
voyés de France et l'Angleterre exigent
du sultao la convocation des chambres de
Moldavie et de Valacbie qui ont été dis
soutes pour satisfaire aux injonctjoDs de
la Russie.
Uoe lettre de la capitale de la
Servie, en date du 8. septembre,, porte
On attend dans notre ville l'arrjvée d'un
envoyé d'Angleteire près notre souverain.
Le gouverueraentlirilahuique a déjà notifié
au ooire qu'il agréera un ministre résident
servien Londres et un consul servien
Malte.
On écrit dp Jassy„,.octobre,, àr la
Gazette d'si ugsbourg v. 7 C
Dix-sept butimeus ont mis la voile
d'Odessa (1) sous le commandement de
l'amiral Lazareff. Le bruits se répand que
des Davires de commerce anglais chargés
de munitions piour1 les Circassiens ont paru
près de Trébisonde, La flotte russe doit
ramener les corps mobiles de l'expédition
de Circassie, dans leurs quartiers jdlbiver.
Ou ne laissera en Circassie que la quantité
de troupes absolument uécessaires p.our
là garde des forts occupés par les Busses.
Cent millp hommes sont mobilisés daos la
Russie méridionaleprêts se porler. au
premier signal .partout où il faudra. Une
force plus imposante sera mise encore sous
peu en activité.
On écrit de Berlin, 13 octobre
- Depuis quelques semaines et surtout depuis
qu'on a vu le ministre hanpvtien, Schélé,
avec plusieurs membres de notre çonseil
d'état, on parle beaucoup de l'arrangement
des- affaires hanovrieuoes par l'intermédiaire
de notre roi. Il paraît que le-roi de Ha
novre est très-disposé adopter les conseils
qu'on lui enverra d'ici et dont les états
auront lieu d'être satisfait.
m On écrit de Vienne, 7 octobre
Si le prifttte de Metteruich fait un
voyage Romecomme il en est ques-
lion, ou espère que, par sou influence,
l'affaire de Cologne Se terminera d'une
manière satisfaisante.
(1) La Gazette d'Avgsbourg pense qne -son
correspondant a mis Odessa pour Sébastopol.