ANNONCES.
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ÉTAT CIVIL.
Entre autres pièces, la livraison annoncée
contient Het oud Kasteel «an Ypre (2),
door LambinOver de Rederyk-
kamers van Strazeele en Meenen (3), door
denzelve; Christeljke Liefdadigheid
dichtstuk door den eerweerden heer E.-J.
d'Haene, te Kortryh; 'S Graven
Raedkamer in Vlaenderen (II), door D.-J.
van der Meersch, te Audenaerde (4);
divers articles historico-philologiquesde
l'éditeur, M. J-F. fVillems. Émettons,
ici, le regret de l'absence de collabaration, a
cette 3e livraison, de plusieurs poètes et litté
rateurs distingués, k la tête desquels nous
placerons MM. van Duyse, Blieck, Rens, etc.)
Forcé de nous restreindre aux étroites di
mensions du journal, nous—nous arrêterons,
quelque peu et de préférence, l'article du
savant éditeur Over het schryvèn van
de of den, als lidwoord van het niannelyk
geslacht (p. 34i-355.)
Et d'abord, nous dirons franchement que,
nous aussi, nous sommes anti-Desrochiste (5);
donc, nullement partisan du système-Behaegel
ce qui ne nous empêche pas de rendre, cet
estimable et docte grammairien, la justice que,
sans partialité, l'on ne saurait lui dénier!....
Ce n'est pas k dire, et ceci n'implique point,
il s'en faut de beaucoupque nous nous
rangions, quand même et a l'aveugle (6),
sous la bannière, d'ailleurs si honorable et
si glorieuse, de M. Willems!... Entendons-
nous et expliquons-nous.
Dans la dissertation, dans la discussion qui
nous occupe, le de ou le den nominatif, en
dégageant la question de toute l'érudition, de
toute la science, de la liguistique d'archéologie
(si nous pouvons nous exprimer ainsi), en
un root, dont on l'a entourée, la pauvresse!
eh bien! nous dirons, tout bonnement et
la ramenant sur son véritable et normal ter
rain quedans l'idiome (7) flamand actuel
et surtout vu les immenses progrès que notre
Jenne Belgique litte'raire - flamande a faits,
et, de plus, est incontestablement appelée k
faire encore, plus nous nous rapprocherons
3du hollandais (proproment dit), plus nous
progresserons!... 11 s'ensuit que nous opinons
(2) Ypre. Quoi qu'en puisse alléguer M.
J.-J. Lambin, le principal promoteur de cette
vieille orthographe, de laquelle, d'ailleurs, la
"désinence n'est point flamande (nous avons er,
non re nous persistons croire que Yper,
\Yperenentre autres variantes orthographiques,
est beauconp plus normal.
1(3) Pour les mêmes motifs, nous croyons Menen,
non Meenen meinenMénin abusivement,
Menin, comme mrnin, l'un des six gentilshommes
attachés, autrelois, particulièrement au dauphin
infiniment préférable.
(4) Audenaerde. Ne serait-ce pas, plutôt,
Oudenaerdev avec ou sans n parogagicon,
pour parler comme M. Willems?
(5) Ce que prouve suffisamment la série d'ar
ticles que nous avons publiée là-dessus, entre
autres dans l'Emancipation L. L.
(6> Par exemple, dans son emploi, quand même,
du ch et du t bracht, de brengenaert, d'où
aerdig, etc. L'étymologie, la dérivation, la
synthèse et l'analyse, tout cela la fois, enfin,
1 ue s*élève-t-il pas contre ce système ultrà-
Bilderdykien
(7) Peut-être, mieux Jdiôme, orne, en français,
étant, assez généralement, long [il l'est dans
'l'espèce], et, dans cette langue, la diflérencc
entre l'o bref, omicron et l'o longoméga
n'existant pas, quant la brièveté ou la longueur
de ces ot dans les racines.
pour le de, toutefois avec cette restrictioh
(bien entendu aussi longtemps qu'une minorité
quelconque y tiendra), de laisser l'emploi de
den, nom. mas. sing., facultatif.
Du reste, cette faculté, loin d'être une
anomalie, serait une richesse de plus, surtout
en poésie et dans le haut style prose et
d'autre part, elle entrerait parfaitement dans
le génie de la langue mêmesoit que la
syntaxe, soit que la phonologie phonique
soit qu'enfin l'usage, aient consacré ses dé
viations, ses excentricitéssi l'expression peut
s'appliquer k la chose.
Cette mesurece mezzo-terminetout de
conciliation d'ailleursn'est ni anormalni
irrationnel, ni illogique.... N'eût-il que le
mérite de couper court k la polémique de
personnalités (d)toujours si compromettante
et si irritante, ce moyen, cette transaction,
ne serait-il pas vivement k désirer?
Nous ne suivrons pas M. Willems dans
ses moyens k l'appui; et, franchement, il en
est ici et, malheureusement, il en sera tou
jours de même de ses argumentations, comme
de toute polémique on controverse de celte
nature (9) rien de plus facile que le
pour et le contre; en d'autres termes (k
part les abstractionssouvent vides ou in
compréhensibles où la science s'égare la
réfutation, la contre-réfutation de la réfutation,
et ainsi de suite!!
Concluant, le Musée Belgecomme le
Nederduitsch Letterkundig Jaerboekje
(9), éditeur M. F. Rens, est une publication
éminemment utilitaire et nationale; et, certes,
la direction n'en saurait être remise en de
plus habiles mains que dans celles de M. Willems.
L. de Wolff.
(8) Nous nous en sommes suffisamment expliqué
ailleurs, dans ce journal, dans notre correspon
dance privée même.... Ajoutons que, s'il est
pénible de voir M. Behaegel recourir, envers
M. Willems, d'inqualifiables qualificatifs, il ne
l'est pas moins de voir celui-ci apostropher son
contradicteur de su kkelaer[ pauvre homme, benêt,
nullité? aménités que son eilieve! [de grâce]
n'atténue guère.... <c 0 miseris hominem
(9) Argumentons d'un paradigme exemple.
Ce que le savant philologue dit, p. 343, de
l'élision, propos de denpour den'est pas
tout fait rationnel ni adéquat. De, en flamand,
doit s'élider devant la voyelle suivante où
donc est le bâillement, ou hiatus, comme dans
sa amie, etc.? où?... M. W., notre avis» eût
argumenté, plus analogiquement, dans l'espèce,
lui, surtout, qui paraît savoir l'espagnol et
l'italien, de ces deux langues, et des élisions
qui y sont obligatoires, là où des hiatus se
présentent, en prose comme en vers. Nous
aurions également, si déjà nous n'avions dépassé
les limites imposées, faire plus d'une obser
vation, p. 348-35i, sur les prétendues catégories
d'épicénité ou neutralité, et, surtout, p. 353, sur
les i0-6<>, ou mieux contre-argumentations de
M. W., lesquelles, ne lui en déplaise, dans l'état
actuel des choses, ne sont guère, même chez lui,qu'à
l'état de pétition de principe, pour ne pas dire
de supposition gratuite, ou de conclusion ab
ou ex ahsurdo L. D. W
P'ygM.E§."~
Bu 3i Octobre au y. Novembre, i858.
Masculin, 6; féminin, 9 total, i5. Un
mort-né du sexe féminin.
Alexandre-François Titeca, 24 ans, tailleur,
et Virginie-Marie Deyne, 27 ans, tailleuse.
Ignace-Martin Jwanczewski, 31 ans, particulier,
réfugié polonais, et Nathalie-Reine Samyn, 28
ans, boutiquière. Philibert Delcroix, 26 ans,
ex-militaire, et Pauline-Barbe-Cornélie Vander-
meersch, 27 ans, dentellière. Jacques-Ignace
Therry, 3i ans, cordonnier, et Adèle-Julienne
Laheyne, 52 ans, sans profession. lvon-Léou
Vermeersch, 28 ans, maçon, et Marie-Thérèse
Knockaert, 27 ans, domestique. Jean-Joseph
Déroulé, 38 ans, journalier, et Cathérine Thérèse
Devos, 29 ans, domestique. François-Joseph
Logie, 29 ans, ébeniste, et Reine-Catherine—
Cécile de Vriendt, 51 ans, domestique. Bar-
tholomé-Charles RufTelet, 53 ans, maçon, veuf
de Marie-Thérèse Aernoudt, et Barbe-Constance
Cauwelier, 47 ans, couturière. Amand-Eran-
çois-Jean Vive', 29 ans, journalier, et Reine-
Amélie Verholle, 43 ans, dentellière. Joseph-
Charles-Louis Petillion 27 ans, tailleur, et
Virginie-Victoire Vanneste, 26 ans, repasseuse.
2) 1 c S»
Jean-Baptiste Senez, 55 ans, trompette at»
dépôt du xer rég4 de chasseurs k cheval (Hôpital
militaire rue des Aouchers. Pauline-Amélie
Schuiit, 8 mois, S'-Nicolas lez Ypres, n° 33.
Octavie-Juiie Creus, 2 ans, 3 mois, rue de Notre-
Dame, n° 1, Pierre-Jacques Hennekein, 65
ans, jardinie, veuf d'Isabelle Declercq, époux de
i?arbe Truant, rue .fiasse, n° 12. Charles-
Théophilede Weerdt, 5 mois,rue d'Elverdinghe»
,b° 43. Stéphanie-Elisabette Tremery, 5 jours,
rue de Ménin, n" 22. Charles-Fiançois An-
dries, 5i ans, maçon, époux de Sophie La-
douceur, rue de Ménin, n° 20. Pierre-Jean
Courten, 8 mois, rue de Terre. Hectorine-
Josephine Gryson, 1 an, 2 mois, rue d'Haupoul,
n° 11. Jacqueline-Caroline Debrouwer, yi
ans, dentellière, célibataire, rue au .fieurre, n°47.
Thérèse-ConstanceSmaelen, 48 ans, boutiquière
veuve de Laurent-Xavier Coutrez, Marché au
Poulets, n° 8. Louis Lirot, 58 ans, soldat au
dépôt de la légion étrangère, rue des jfiouchers
Hôpital militaire n° 3o.Louis van Nytsel,
24 ans, soldat, 4me compagnie 3" bataillon, ro*
lég4, rue des touchers (Hôpital militaire), n° 3o.
FAILLITE HINNE.
Jugement qui fixe un dernier délai pour
la vérification des Créances.
Nous, Léopold premier, roi des Belges.
A tous, présents k venir, faisons savoir
que le tribunal de première instance séant
k Ypres, province de la Flandre occidentale,
jugeant commercialement, a prononcé le juge
ment suivant.
L'an mil huit cent trente-huit le vingt-
quatre Octobre, je soussigné Adolphe Bil-
liard, négociant domicilié k Wervicq, Belgique,
Syndic provisoire k la faillite de Séraphin
Minneex-boutiquier domicilié k Wervicq,
déclare par ces présentes, que bien que les
créanciers a ladite faillite Minne aient été
convoqués en conformité de l'article cinq