VILLE D YPRES
MERCREDI, i4 NOVEMBRE, 1838
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outiia
Ypres, t4 novembre.
L'abonnement ce JwKV\i. est, pour les viltes et
arrondissemens de Cou ri rai et tTjXpres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. G pour toute la Belgnjuç, franc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-Romain, .17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient
un franc.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
OUVERTURE DES PORTES
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I au 3o novembre, 5 ip heures,
DE LA VILLE.
Du i au 3o novembre, 6 I/î heures.
DE LA VILLE.
Du i au 3o novembre, 9 1/1 heures.
BELGIQUE.
)9
L'un des correspoodaus yprois du
Journal de Bruges, désirerait savoir,
pour motifs suffisaus, si la lettre, en date
du a du courant, qu'il lui a adressée, lui
est parvenue?, Le même correspondant
n'a pas reçu -le numéro du 3i octobre.
L'éditeur du Propagateur n'a pas reçu,
-non plus, les numéros du 3i octobre et
du i"r novembre.
Le Journal de Bruges est prié de
bien vouloir remplir cette lacune et
de répondre, Oui ou Non, rub. Bruges,
la demande ci - dessus. (i
On nous adresse la lettre suivante.
Nous nous empressons de l'insérer. Elle se
rattache, d'ailleurs, des garanties émi
nemment utiles et de sécurité générale.
Nous avons cru devoir conserver la version
originale flamande. Voici cette lettre
PoPrRiHGHEden |3«* november1828.
Mynheer den Opsteller,
Ik geloove te moeten kenbaer maeken,
jn bel publiek, de navolgende zaeken, om
de aendagt der grondeygeuaers le beroepen
op de tiulligheyd der assuranlien legen
braod
Den a8ta january, i838, ik deéd ver-
zrkerendoor de compagnie li) van al-
gemeene assurantiën, gevestigd te Brussel,
door de lusschenkomsi van M* Delbaere,
haeren agent te Poperinghe, een woonhuys,
peerdestalveestalschuer, enz.gelegen
te Westoutre, gebruykt door sieur Dauchy,
lieibergier eu landbouwer.
Deéze gebouwendie myn eygendom
waren, geheel vernietigd bebbende geweést
door eenen bratid voorgevalleu deu aoen
oc lober lest, de maetschappy van algemeene
(1) I.'agent de cette Compagnie, Vpres, est
M. Nagelsfils.
assurantiën heéft zig gehaest ecnen ge-
magtigden te zeoden ter plaets, om te doeu
voordgaen toi liet bescheed der schaeden,
en die formaliteyl voleynd zyude, zy heéft
my doen betaelen, in min dan acbt dagen
lyds, de somme die zy my schuldig was.
Gy zult my grooilyks verpligteo, myn-
heer,deézen briefio uwen aenstaendennuméro
wel le willen in zetleu, en, iu deéze af-
wagting, ik bebbe d'eere ul. hertelyk te
groeten.
LiriN Djnneel
Négociant en eygenaer Je Poperinghe.
L'Emancipation publie les lignes
suivantes qui sont en contraduction avec
ce qu'ont dit les journaux minislriels fran
çais et belges, avec ce qu'ont rapporté les
correspondances de la Gazette d'Augs-
bourg, du Handelsblad et de l'^Jvond-
bode v
Aujourd'hui, dit l'Emancipation, les
renseignemensqui nous viennent d'Allemagne
et d'Angleterre ne permettent plus de doute,
et pour oous l'article du journal français
le Temps, objet de si nombreux démentis,
se trouve confirmé.
La conférence a pris une décision of
ficielle, et cette décision future communiquée
officieusement aux diverses cours comme
irrévocable, diminue la dette d'une manière
insignifiante et maintient les stipulations
territorialles fixées par le traité du i5 no
vembre 1811.
Nos correspondances d'Allemagne établis
sement d'une manière positive que les
troupes de la confédération non pas celles
prussiennes se chargeraient conjointement
avec les Hollandais, et cela au moyen d'un
coup de mainde l'exécution forcée de
cette partie du traité. Au moyeu d'un
coup de main, nous dit-od, car la résis-
tancé compromettrait le succès que se pro
mettent vos adversaires.
1 3
L'Angleterre, ou plutôt lord Palmerston,
nous écrit-on de Londresenivré par le
récent traité qu'il vient de contracter avec
l'Autriche, ne demande pas mieux que de
se concilier tout fait cette puissance par
le sacrifice des droits de la Belgiquesi
ce résultat peut être obtenu sans trop de
résistance, et le général Sébasliani dit qui
Veut l'euleudie que la Belgique doit être
sacrifiée la .paix européenne.
Nos lettres de France sont loin de dé
mentir celles des autres pays, mais elles
nous disent que les populations ont pour
nous de puissaotes sympathies et de généreuses
impulsions, qu'il serait impossible d'enchaîner
si la lutte était entamée.
L'opinion publique s'est manifestée en
Belgigue d'une manière assez éclatante pour
que le gouvernement ait confiance eo elle,
et nous sommes persuadés que le rci et
les ministres ne répondront pas la note
de la conférence qui attend une réponse
sa communication officieuse d'une manière
qui ne soit pas de tout point conforme
la dignité de la Belgiqne. Nous sommes
persuadés aussi que l'adresse des chambres
fera connaître l'Europe la détermination
de la Belgique de ne point subir des con
ditions déshonorantes.
Dans la séance de la commission
d'histoire dont nous avons parlé avant-hier,
d'après l'Indépendant, M. de Reiffenberg
a présenté un nouveau rapport du docteur
Coremans sur les riches trésors historiques
des archives allemandes Bruxelles. La
commission ayant ordonné l'impression de
ce rapport dous aurons occasion d'en parler
avec plus de détails. Outre la grande masse
de docuroens précieux pour l'histoire du
16* et 17e siècle qu'il consigne, ie nouveau
rapport mentionne la découverte d'une cor
respondance confidentielle entre les mi
nistres impériaux négociateurs du traité de
la Barrière en 1714 et en 1 15, et le comte