a Cette opération très-périlleuse effraya tous aurait indisposé le gouvernement français les ouvriers. Le directeur de la houillère contre la Hollande, au point de le faire promit alors une récompense de 6,000 fr. reculer devant une décision qni lui serait celui qui tenterait l'eDireprise. 11 se pré- favorable. Le Handelsblad dit qu'on n'a senta un pauvre ouvrier et voici la mapière témoigné ni voulu témoigner des égards dont il s'acquitta de sa lâche. 11 se fit ce prince et que quant au surplus de descendre dans la fosse, une fort câble |a lettre du Times le temps apprendra si passé autour du corps et menant avec lui elle est conforme la vérité, quatre chiens qu'il avait dressés son projet. Le correspondant de Londres de VA- 1 Parvenu au fond de la fosseil attacha vondbode qui avait dit, il y a quelques au tendon une corde qui retenait les quatre jours, que M. Sébastiani avait reçu les chiens. Puis ayant donné le signal coo- instructions qu'il attendait de sa cour, dit venu pour le retirer de la fosse, il remonta aujourd'hui qu'il ne les a pas encore re- lapidement en appelant ses chiens; ceux- çues et que depuis 6 jours od ne s'y est ci par l'effort qu'ils firent pour suivre leur pas occupé de l'aflaire hollando-belge. maître entraînèrent le tendon, et aussitôt Ou écrit de Saxe-Cobourg, 4 novembre: les eaux s'élancèrent avec impétuosité dans Le prince puîné fera prochainement un la fosse abandonnée. Trois des chiens furent voyage en Italie; le baron Stockmar et retirés vivans, et le quatrième se noya, un Anglais feront partie de sa suite. Le L'ingénieux ouvrier a ceçu la récompense prince possède autant d'esprit et de bonté promisé. de cœur que de beauté et d'amabilité. On FRANCE. i.ùtttth r «de Kœnigsçck, gouverneur par intérim des Pay s-Bas, et qui cotuient de faits aussi curieux que piquaDS pour cette époque du r8« siècle où, comme de nos jours, une coofér,epce allait décider du sort de là Belgique que la Hollande voulait traiter en vassale, opprimer et exploiter son profit. Les ambassadeurs de la Hollande donnèrent celte époque l'exemple d'un luxe tout fait marchand. Voici ce que mande de Londres, as mars 1715, l'un des ministres, M. Iloffman, sur leur arrivée daos la capitale de l'Angleterre Les ambassadeurs de Hollaude firent avant-hier leur entrée ayant cinq carrosses drapés de noir, chacun 8 chevaux, ce qui jusqu'ici ne s'est jamais vu, les am bassadeurs s'élant toujours contentés d'un premier carrosse a huit. Mais ceux-ci n'ont pas tort d'avoir emmené tant de chevaux puisqu'il y a gagner en les veudanl ici et ils ont en raison de les donner eu parade avant de s'en défaire, quoi ils travail leront sans doute la semaiue qui vient. On. écrit de Namnr8 novembre que le second bateau vapeur la Pille de Narnur a été lancé la Meuse, au jourd'hui 11 heuresdu charnier de Seraiog. Mardi dernier, 6 du courant, est mort, Liègeun des hommes qui ont rendu le plus de service l'enseignement public eu Belgique et dans le Dord de la France M. F.-J. Alviuex-principal des collèges de Valencienoes et de Nivellss, a terminé, l'âge de 70 ans, une carrière utile, modeste et qui même n'a point été sans éclat. On se rappellera, suitout Bruxelles, le beau et véritable succès de la tragédie de Guillaume-le- Taciturne y le premier sujet national qui obtint les honneurs de l'ovation sur la scène de notre capitale. Ce que l'on se rappellera daos toute la Belgique, ce que des miilers de pères de famille, autrefois élèves de M. Alvin, se rappelleront, eu apprenant la mort de cet homme de bien, c'est l'amitié, le dévoue ment, le désintéressement qu'il leur témoignait, «e sont les sages conseils qu'il leur don nait. 11 n'est peut-être pas uo village de nos provinces et du département du Nord où cette nouvelle ne doive exciter des regrets bien sincères. Emancipation Une poursuite a été intentée, Bruxelles, contre M. Gustave Robert, du chef de coups volontaires et blessures sur la per sonne de M. Pb. Michaëls. La cause est fixée an tribunal correctionnel pour le jeudi 45 de ce mois. Bruxelles12 novembre. Le roi a travaillé, le 8, avec le ministre de l'intérieur et des affaires étrangères. Le g, S. M. a présidé le conseil des ministres. Le fait suivant vient d'avoir lieu près de Charleroi. Pans une houillère aux environs de celle ville, il était question d'évacuer les eaux d'une nouvelle fosse exploiter dans une fosse abandonnéeen nie vaut le tendon qui retenait ces eaux. —r Le Journal de Perviers donne des croit de plus en plus qu'il est destiné détails sur la fête qui a été donnée Spa occuper uu jour l'un de plus beaux trônes M. John Cpckerill. Tous les ouvriers, d'Europe. (J. de Francfort.) au nombre de plusieurs cents, s'étaient portés On écrit de Paris, 9 novembre sa rencontre, et 7 heures du soir le Depuis son arrivée Paris, Mgr l'évêque bruit du canon a annoncé son arrivée. d'Alger a reçn la visite de plusieurs des Les jeux, les danses, les feux d'artifice ministres, qui ont eu avec lui de longues ont duié toute la nuit, il se sont même conférences et ne l'ont quille qu'après avoir prolongés jusqu'au lendemain 5 1/2 heures arrêté plusieurs mesures d'intérêt général du soir M. Cockerill est ensuite parti, pour la colonie et lui avoir promis au nom Tous ses ouvriers s'étaient rendus au Marteau, du roi le concours le plus absolu pour et l'ont porté en triomphe jusqu'à sa voilure, tous les établissemens qu'il croirait utile Le 8 novembie est passé Valeo- de fouder dans son diocèse. ciennes uu magnifique étalon barbe, venant M. Dupuch a reçu mercredi la visite de d'Afrique et se rendant Bruxelles; il ap- M. de Quelen, archevêque de Paris, avec partient au duc d'Aremberg qui l'a payé lequel il est resté plusieurs heures eu cou- i4<ooo francs et qui le fait voyager férence. petites journées jusqu'à ce qu'il arrive daos Mgr Dupuch a choisi pour vicaire gé- ses propriétés où il le destine la repro- néraj M. Pélletan. duciion. Ce noble animal est alezan très- On lit dans la Sentinelle de Formée clair sa crinière et sa longue queue sont Plusieurs officiers apparlenans des corps soyeuses comme des laines de cachemire rassemblés sur les frontières de la Belgique, il est de petite taillemais bien propor- nous ayant prié de leur faire connaître ce donné et a les plus beaux membres qu'on que nous pourrions savoir relativement puisse voir. Il oe parait nullement fatigué leur semestre, nous nous hàtODS de leur de la longue route qu'il vient de faire. faire part de ce qui nous est reveou eu On écrit d'Amsterdam, 9 novembre ce qui les concerne. Si l'on délivre pro- II résulté des nouvelles qae oous avons cha'iDement les congés de semestre si impa- apprrs de Londres, en date' de mardi der- tiemment attendus et si élraDgemeot retardés nier, que la tépouse donner par la cor- daos les régimeDS, les corps stationnés sur respondance notre gouvernement, continue les frontières seraient, assure-t-OD, exceptés être retenu en retard par les intrigues dgns cette mesure, jusqu'après la conclusion de l'ambassadeur français. de la conférence qui, eu ce moment en- Le Times contient une lettre de Paris, core, discute la question hollando - belge du 5 de ce mois, où il est dit que la il serait donc difficile, même au ministre question belge avait fait un pas en avant, de la guerre, de pouvoir assigner une que l'affaire du territoire était décidée selon époque quelconque la rentrée des régi— les vœux du roi Guillaume, et que la part mens cantonnés dans le nord, dans leurs de la Belgique dans la dette annuelle avait garnisons respectives, et par conséquent été diminuée; mais que lorsqu'on fut prêt la délivrance de leurs coDgés. formuler cette conclusion en protocole, la France avait reculé, au grand regret des quatre représeDtans des autres puis sances et surtout du comte Pozzo di Borgo, qui avait voulu retourner depuis longtemps L'abbé Joseph de Geramb, procureur Paris, mais a cru devoir rester Londres général de la Trappe, dans l'ouvrage qu'il jusqu'à ce que l'affaire ait pris une tour- vient de publier sous le titre Poyage nure décisive. de la Trappe Rometrace ainsi le Le correspondant prétend que la récep- portrait du pape tiou amicale faite au prince Louis-Napoléon, Grégoire XVI a 73 ans et ce parait Pans ,12 novembre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2