ANNONCES. MEUBLES pas en avoir plus de 60 d'une santé vigoureuse, il promet pour le bonheur de l'Eglise, de vivre encore bien des années. (3) YXfcEE B'XPREg. ÉTAT CIVIL. m a 31 a ©s s» VENDITIE Grégoire XVI, avant son exaltation, était dans l'ordre des Camaldutes, et il conserve une partie de leurs austérités. Celui dont le cbef auguste est ceint de la triple cou ronne, et dont l'autorité s'étend sur toutes les nations, couché côté d'un lit magni fique, sur une pauvre couchette ou il n'y a qu'une paillasse. Sa vie est celle d'un gentilhomme peu fortune. On raconte que quand il fut nommé pape, son maître d'hôtel étant venu lui demander de quelle manière il voulait que sa table fut servie Crois-tu, lui répondit-il, que mon estomac ail changé?» Une de ses parentes, qui était la veille de marier sa fille, aurait bien désiré venir Rome pour que S. S. célébrât le ma riage Elle a son curédit-ilcela suffit. La place de grand bailli de l'ordre de Malle étant vacante, place qui rend 5,000 écus romains, on vint en députation chez 5. S., pour la supplier de vouloir bien {permettre qu'on la lui offrît pour son neveu J'accepte avec plaisir, répondit le pape, mais pour le cardinal Odescalchi. Ainsi, loin d'enrichir ses parensGrégoire XVI ne fait peut-être pas assez pour eux. On lit dans le Sémaphore de Mar seille du 3 novembre Un ouragan des plus terribles vient de causer de nouveaux sinistres dans la mer Noire. Une foule de bâiimens marchands ont péri, et la marine russe a perdu une frégate et un superbe bateau vapeur. ANGLETERRE. Londres, 12 novembre. Les ambassadeurs d'Autriche, de Prusse, de Turquie et de Russie ont travaillé, le 6, au bureau des affaires étrangères. Les ambassadeurs de Turquie, d'Au triche, de Russie, d'Amérique et de Bavière ont travaillé, le 8, au bureau des affaires étrangères. On assure que lord John Russell, passera quelque temps dans la retraite, et ne re tournera pas Ërigbton. Les nouvelles du Canada annoncent qu'on s'attend des troubles pour l'hiver prochain. Dans les provinces inférieures de nombreuses bandes d'habitans franchissent journellement la frontière pour aller ap prendre les exercices militait es sur le sol américain. Le départ de lord Durham a causé une grande joie parmi les mécontens. La Gazette de Dublin publie l'avis suivant M. O'Connell sera Dublin le s r du courant, le 6 il dînera Kentuck; le 8 Thurles; le 10, Cork; le îa, Yougbal; le i3, Waterford le i5, Limerick et le 19, Galway. ALLEMAGNE. Françfort11 novembre. On écrit de Hambourg, 3o octobre Il y a ici plusieurs Anglais qui achètent les blés. Comme le marché n'eu a {dus de vieux et que le nouveau n'arrive que peu cause de la moisson tardive, les prix montant journellement et sont au moins de i5 p. c. plus élevés qu'il y a huit jours. On écrit de Hanovre, 3i octobre En conséquence des rixes qui ont eu lieu entre les divers détachemens de la garnison de cette ville et qui ont été fort exagérées par les journaux étrangers, il vient d'être publié un ordre du jour dans lequel le roi impose aux commandans et officiers le devoir de prévenir la répétition de pareilles occurrences, et dans lequel il est dit que si, malgré cet ordre, pareille chose arrivait encore une fois, les troupes de l'une des quatre armes dont se compose la garnisonseront obligées de quitter la capitale. Du 10 au i4 Novembrei858. a 31 3 S H (E s s» Masculin, 6; féminin, 4 total, 10. Cbarles-Louis-François Burggraeve, jour nalier, et Adèle-Sophie Hessel, dentellière. i| (G S» Valerie-Virginie Semenet, 6 mois, rue de Lille, n° 84. Jacques Obyn, 46 ans, jour nalier, époux de Flore Vandewoestyne, rue de Ménin, n" 20. Sophie-Rosalie AHaeys, 5 ans, Petite-Place, n° 5. Marie-Jacqueline Decroix, g4 ans, fileuse, veuve de Constantin Six, S'-Jacques lez Ypres, n° 16. Charles- Louis Alleman, 8 mois, rue des Aumôniers, n° i5. Louis-Jacques Rits, 71 ans, ton nelier, veuf d'Isabelle Ruyffelet, rue du Verger, it° 27. Flavie-Silvie-MarieCeriez, 10 ans, rue de Lille, n° 92. Virginie-Amélie Duforret, rue des Trèfles, n° 12. VA* TE ROUSBRUGGE. MAENDAG 19 Noveraber i838, en volgende dagen t'elkens te beginnen om 9 ueren *s mor- gens, ten Sterfhuyze van wylent den Eerweirden beer Reyphins, Pastoor te Rousbrugge. Koopdag van den geheelën fluysraed bestaende in Koper-, tin-, gleys-, porcelyn-, yzer- en aerdewerl, tafels, stoelen, bedde-bakken, pluy— men-bedden wollen - raatrassenpluymen en wollen hoofdeynden, dekseU, tafel- en menagie lynwaed, twee pendulen, buffetten, kassen en commodennagt-tafels, r,2oo bouteillien rooden* witten, liqueur- en rhynscben wyn, 600 bonden gespleten fasseel en menigvuldige andere voor- werpen te lang om te verhaelen,' Den Greffier Ruyssen te Rousbrugge M met deze verkooping en deszelfs ontvangst belast. - De Mobiliaire voorwerpen zullen den eersten dag, de Wynen en Boeken van den overleden den volgenden verkogt vrorden. 3i5. - 1. Quelque éloigné que l'on soit par position, par goût ou par nécessité, de cette action immense et continue qui remue le siècle, qui creuse dans les institutions, qui fait taire, étouffe des besoins pour en créer de nouveaux, il est bien difficile de ne pas en sentir quelque secousse. L'Industrie aux milles formes, a quitté sa poudre et sa perruque, pour se faire coquette; le haut commerce, impatient dans les bornes étroites où il s'est trouvé violemment resserré, a fait d'immenses efforts pour se décharger du fardeau de ses capitaux entassés et sans emploi il s'est relancé souvent avec succès, quelquefois avec imprudence, mais toujours par besoindans des spéculations aussi nouvelles pour lui qu'elles étaient incon nues au pays. Les associations et les sociétés commandites sont dèvenues pour le haut commercedes colonieset pour l'industrie des débouchés. Tout homme qui n'a rien a faire, rêve une société en commandite, et chaque jour on voit éclore de nouvelles plus sur prenantes que celles de la veille, et promettant des merveilles h faire renoncer a la recherche de la pierre philosophale. Au sein de cette masse qui s'agiteau milieu de ce tourbillon de créations nouvelles, fleuritpour ainsi dire inaperçuun établis sement, modèle des efforts de l'esprit humain il s'agit de la compagnie d'assurances sur la vie, les fonds dotaux et les survivances. Caisse d'épargnes par excellence dont les actes ne sont que des bienfaitselle marche vers la prospérité d'un pas tranquille et lentmais assurégouvernée par des hommes dont les noms seuls sont des succès. Elle ne promet pas des millions au riche mais moyennant quelques épargnes, elle assure au père l'éta blissement de son fils, h la mère, la dot de sa fille et donne au fils les moyens de placer son père h l'abri de l'indigence dans ses vieux jours, si la nature, intervertissant l'ordre des décèsvenait lui arracher ses soins et ses secours. Des milliers d'orphelins et de veuves, trouvent aujourd'hui dans les caisses de la compagnieles fruits de la prévoyancede l'amour et de l'affection et des rentiers viagers vivent dans un surcroit d'abondance assuréeh côté des parens et de voisins moins prévoyanset trompés, par l'appât d'offres brillantes toujours sujettes h caution. Nous croyons que c'est rendre service h nos concitoyens de leur faire connaître cet établissement où ils sont assurés de rencontrer, en pleine sécuritédes avantages qu'on ne peut trouver que la. Un établissement qui a pour devise, la prévoyance, pour but, la morale, pour gouverne, la loyauté, pour moyens d'actions, la durée de la vie probable des individuscalculée sur des résultats assurés et réduite a des termes auxquels préside la plus inaltérable équitéet le placemant avan tageux des capitaux h intérêts, des intérêts a capitalisation annuelle, aucune position de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 3