/joutuaf <)cj (ou cF(caiàte-0cct 3 eulafo cio VILLE D'YPRES. MERCREDI, 21 NOVEMBRE, 1808. (XXIIme Année.) (N° 22o5.) £c IJt'opntm L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondisseraens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne j et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o novembre5 1/2 heures FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o novembre6 1/2 heures FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE* Du i au 3o novembre091/2 heures. BELGIQUE. Bruxelles i g novembre. M. le comte de Mérode, envoyé extraor dinaire du roi dt*s Belges près la eour d'Autriche, se remlaul Paris, vient de passer Strasbourg. M. le comte Léon de Robiano, attaché la légation de S. M. le roi des Belges près la cour d'Autriche,estarrivé Bruxelles, porteur de dépêches. Le Moniteur publie un arrêté réglant le mode d'exécutiou de la loi sur la perte du grade. C'est par erreur que nous avons annoncé dans notre numéro du 16 du courant, que le roi avait conféré le titre de baron M. de Man d'Hobruge, sénateur. En fait il a plù S. M., par son arrêté du i4 juin dernier, de reconnaître M. de Man d'Hobruge comme héritier de son grand-oncle le baron de Man d'Attenrode, mort sans enfaoset dont le titre n'était héréditaire qu'en ligne directe. - lndépen L'affaire de MM. Robert et Michaëls menace de ne pas finir avec le jugement prononcé. Des pamphlets contre M. Robert out été colporlés et même affichés. Il était accusé d'avoir manqué l'heure assignée pour se rendre la frontière. Une nouvelle scèoe s'en est suivie au Café des Mille- Calounes oit MM. Au guste Bachsex-officier au Ier lanciers, et Herman Kessels, ex-officiers au 1*' chas seur cheval, se trouvaient avec M. Robert, pour proposer M. Michaëls une rencontre dans laquelle ils se seraient substitués aux premiers témoins peu expérimentésmais conciliateurs, de M. Robert, qui avaient fait manquer un premier rendez-vous. Les reflexions de M. Michaëls sur la conduite de son adversaire ont provoqué alors un conflit d'une nature d'autant plus violente, que les amis de M. Robert ont pris pour eux les expressions insultantes de M. Michaëls. La garde est intervenue. On écrit d'Anvers, 16 novembre Le bataillon de l'Escaut est parti hier de notre ville, pour reprendre ses anciens cantouuemens sur les rives de l'Escaut, et pour relever le premier bataillon du 8e régiment de ligne qui déjà est rentré eu ville. M. Michaëls a interjeté, le 17, appel du jugement qui le condamne 6. jours de prison. L'affaire de MM. Gustave Robert Baeks et Kessel, inculpés de voies de fait exercées sur la personne de M. Michaëls, le 16 novembre dernier, dans un lieu public, est portée au rôle du tribunal correctionnel pour merctedi ai de ce mois. On écrit de Paris, 17 novembre Avant-hier, dans la soirée, M. le comte Pahlen, ambassadeur de Russie et M. le Hon, ministre de Belgique, ont eu l'hon neur d'être reçus par Je roi. Jérôme Napoléon Bonaparte, fils du prince Jérôme Napoléon, ex-roi de West- pbalie, et de miss Patlerson, est Paris, Y Hôtel des lies- Britanniquesrue de Louis-le-Grand, sous le nom de Patlerson; il y restera quelques jours, M. Bonaparte, citoyen de Baltimore (États-Unis), a été obligé de prendre le nom de sa mère en recevant un permis de séjour très-bref. Un courrier est arrivé ces jours-ci de Rome avec des dépêches très-pressées de M. de Latour-Maubourg, notre ambas sadeur près du saint-siège. Mais ces dé pêches n'avaient pas rapport, dit-on, l'évacuation d'Ancône. Il s'agissait d'une autre question aussi importantedu projet déjà connu depuis longtemps de former uue confédéfation italique sous le protectorat de l'Autriche. On sait que le refus constant du roi de Naples de prêter les mains un semblable projet a empêché jusqu'à présent de le mettre exécution. Le roi Ferdinand avait compris que ce serait augmenter la prépondérance du cabinet de Vienne en Italie. Cependaut, on assure que les intrigues de M. de Metternich seraient parvenues vaincre la résistance de S. M. Sicilienne, et les dépêches de M. de Latour-Maubourg feraient connaître cette grave nouvelle M. le comte Mo!é. Dans la nouvelle fédé ration italique les états autrichiens auraient la grosse part; car la Lombardie vénitienne compterait pour 7 voix, de manière avoir la haute main sur les décisions de la diète italiquedont le siège serait fixédit-on Modène. Les lettres particulières d'Italie portent que le roi de Naples voudrait faire changer le lieu projeté des réuoions de la diète, et qu'il ne consentirait accéder au projet de M. de Metternich qu'à la condition que l'on choisirait Naples pour le lieu de la réunion de la diète. On ajoute qu'aussitôt après avoir reçu les dépêches de M. de Latour-Maubourg M. le comte Molé aurait envoyé un cour rier Berlin, afin de presser le départ de M. de Monlébello pour Naples. Les ins tructions envoyées au nouvel ambassadeur porteraient de chercher par tous les moyens affermir le roi Ferdinand dans ses idées d'opposition aux projets de confédération. On écrit de Toulon que le 12, g heures du matin, la division de trois bâtimens, chargés de ramener les troupes françaises d'Ancône, a mis la voile pour celte destination. On écrit de Saragosse, 7 novembre La juute de représailles de cette ville vient de publier l'ordre du jour suivant Ayant appris par des documeos of ficiels et authentiques que la faction com mandée par Payo a fusillé trois soldats du régiment provincial de Burgos, et trois

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1