ii promet de donner ses motifs dans un prochain article. FRANCE. Il paraît, d'après les nouvelles de Madrid, que le décret qui ordonoe de dissoudre les juntes de représailles a été rendu sur les iDStauces de l'ambassadeur de France. ANGLETERRE. ficile de concevoir,' en effetcomment un ministre anglais irait de gaîté de cœur engager sou pays dans une alliance plus étroite avec les hommes qui règlent main tenant les destinées de la France. La vio lation flagrante de tout l'esprit du traité de la quadruple alliance est d'une date trop récenteet a eu des conséquences trop désastreuses pour que nous puissions oublier une des principales causes de la situation actuelle de l'Espagne. Si le roi des Français avait observé fidèlement ses engagemens relativement l'Espagneles politiques de l'Europe se trouveraient au jourd'hui dans une toute autre position. Si celte union De peut exister maintenant aussi parfaite que nous. le désirerions et comme le réclament les intérêts des deux pays, ce n'est assurément pas sur le gouvernement anglais qu'on doit eu rejeter le blâme. Le priDce nouveau-Dé, qui a reçu le nom de duc d'Oporto, devait être baptisé le jour même du départ du Braganza. S. A. n'aura pas moins de viDgt-deux' Doms de baptême, dont les premiers seront ceux de son parrain Louis-Pbilippe. ALLEMAGNE. Ce courrier était porteur de lettre^ Le roi, s'il faut en croire l'Eclaireur de Namur, vient d'accepter la- démission de bourgmestre, donnée par M. Brabant depuis quelques semaines. Mardi ao, a eu lieu au local du Cygne, Vieille-Halle.au* Blés, Bruxelles, réinstallation de la société des Etudians de l'Université libre. L'assemblée était très— nombreuse. Après s'être promis mutuellement aide et assistance, les éludians se sont livrés la vive joie que leur, inspirait oette fête; Parmi les différens toasts qui ont été portés, on cite celui du président, M. de L'Eau A la longue prospérité de l'Université libre! ceux du conseil d'administration A l'inspecteur Verbaegen aux professeurs, la municipalité de Bruxelles, aux étudians allemands! Tous ces toasts ont été accueillis avec enthousiasme et vivement applaudis. Dés chants analogues la circonstance oui été entonnés: la plus franche gaîté et l'ordre le plus parfait n'ont cessé de régner pendant tonte la cérémonie. Le eonseil communal de la ville d'Ostende vient de prendre l'unanimité la- décision d'envoyer en députation Bruxelles, trois de ses membres afin de solliciter du ministère l'autorisation néces saire pour pouvoir accepter les propositions qui lui paraîtront les plus favorables pour l'établissement des jeux publics, pendaul la saison des bains. On écrit de Tournai, 22 novembre Un accident des plus déplorables est arrivé ce matin au faubourg de Valen- ciennes. Quinze ouvriers de M. Dumon- Dumortier se rendant leur occupation traversaient l'Escaut dans une barque lorsque arrivé au milieu du fleuve, le bâtiment trop faible pour contenir tant de monde, chavira et entraîna dans l'abyme les malheureux passagers. Sept d'entre eux sont parvenus regaguer le rivage et les huit autres dont quelques-uns sont pères 4e famille, ont été. retirés privés de vie. Paris, 26 novembre. Par suitè d'une décision prise en conseil dès ministres un ordre de haute police a «té intimé M«e de Neubourg, auteur et héroïne deS Mémoires de Maria Steila qui causent un grand scandale, et sont leur troisième édition, de quitter Paris 4aus quatre jours et la France dans huit. Celte dame, du même âge que Louis-Philippe, et dont la santé est fort débile, a demandé l'intervention de son ambassadeurlord Cranvilie, pour obtenir sinon la révocation 4e cet ordre d'expulsion-, au moins un 4élai de quelques semaines. M. de Monta- livet, après avoir pris des ordres supérieurs, a fait accorder huit jours. On parle beaucoup, depuis quelques jours, d'une visite faite dernièrement M. de Cbâteaubriand par M. le président du conseil qui venait réclamer le dernier exemplairè des pensees de M. Joubert, qué l'auteur du Génie du Christianisme a fait précéder d'une préface dans laquelle son talent d'écrivain brille d'un Douvel éclat. Ce prétexte ne suffit pas pour motiver une conférence de près d'une heure, pen dant laquelle fonce- confidences ont dû être échangées; et force propositions ont dû être faites et refusées. Un jour viendra probablement où une brochureéchappée aux méditations de M. Chateaubriand, nous apprendra la raison de celte visité' de M. Mole au1 chef'littéraire du parti-légitimiste; Plusieurs journaux parlent aujourd'hui d'une perquisition eifectuee avant-hier, rue de PA'bbaye; ifr, dans le longemem occupé par M. Uegouve - Denunques. Celte per quisition, exécutée sur mandat de justice, avait pour objet la continuation des re cherches relatives la saisie de l'Almanach populaire: 3o exemplaires broches et environ 1,600 exemplaires eu feuilles, avec autant dé couvertures imprimées, ont été saisis dans ce lôoalj ainsi que des outils l'usage d'une brocheuse. Le départ des semestriers, qui avait été suspendu, vient d'être autorisé, mais il n'eu partira que la moitié, et pour trois mois seulement. Le mouvement commencera pour la première division militaire le 23 novembreexcepté les 2e et 3e régimens d'artillerie dans lesquels les semestres sont encore suspendus jusqu'à nouvel ordre. Nous croyons être en mesure d'an noncer avec quelque fondement que le ministère vient de donner l'ordre de réunir vers la frontière du Nord uu corps d'armée de 4°000 hommes. Nous avions déjà hier indiqué quelques symptômes d'uoe résolu tion de ce geure. On écrit de Lille, 12 novembre Nous apprenons que le général Bougenel, commandant une brigade de cavalerie dans le Nord, vient, d'arriver dans nos murs. On annonce aussi l'arrivée d'uu régiment d'infanterie. On pense généralement que les affaires hollando-belges motivent cette aug mentation de forces dans notre place. On lit dans le Mémorial bordelais Londres, 26 novembre. Les ministres de France, d'Autriche, de Turquis et de Ruissie, ont travaillé, le ai, au bureau des affaires étrangères. On lit dans le Courrier On nous assure qu'une ouverture a été faite par le gouvernement français auprès de lord Palmerston pour savoir si, daos le cas où une armée française entrerait eu Belgique pour s'opposer ce que la Prusse interVeint pour l'exécution du traité des 34 articles, l'Angleterre voulait s'engager coopérer avec la France. Sa Seigneurie dit-on, a positivement refusé de prendre un eogagemeut de -cette nature.' 11 serait dif Nous ne craignons pas, cependant, que le roi Louis-Philippe et ses conseillers actuels s'aveulureot marcher en armes en Belgique, et nous ne pensons pas que les délibérations de la conférence seront arrivées un point tel qu'elles justifieraient une attitude effensive de la part de la Prusse. La question belge n'est pas encore débarrassée de ce labyriutbe de protocoles dont la diplomatie l'a si délicatement en veloppée. Le baron Desportes, ex-ministre sous Napoléonest arrivé la semaine dernière pour voir le prince Louis Napoléon. Après avoir passé 4 jours avec lui Leamington, il est reparti pour Paris. D'après les journaux de Quebec, il paraîtrait que lord Durbam a renoncé revenir par les États-Unis, et qu'il s'em barquera directement pour l'Angleterre. Une grande agitation régDait Quebec par suite de l'évasion de plusieurs prisonniers, de la citadelle. Par le bateau vapeur le Braganza qui est arrivé dimanche Falmoutb, nous avons reçu des nouvelles de Lisbonne jus qu'au 14 de ce mois. Françfort23 novembre. On écrit de Munich, 18 novembre Un courrier arrivé hier de St-Pétersbourg avec des dépêches pour l'ambassade russe, pour Mme la duchesse de Leuchtenberg et pour ootre cour, a apporté cette importante1 nouvelle que les fiançailles du prince Maxi- milieu de Leuchtenberg avec la princesse Marie, fille aînée de l'empereur de Russie, ont eu lieu le 5 de ce mois. Le prince et futur gendre de l'empereur a été décoré de tous les premiers ordres et nommé eu même temps colonel d'un régiment de hus sards impériaux.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2