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VILLE D'YPRES.
SAMEDI, 22 DÉCEMBRE
L. D. W.
(N° 92l4.
L'abonnement dé JWtW**. e.-Apouf les villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. pour tonte la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix des Insertion^ en Petit-Romainty et. par
ligne et toutes celles au-dessous de b ligues, se paient
un franc.
Ouverture des portes
ne LA VILLE.
Du 1 au 31 décembrey 5 ija heures
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I au 3ï décembre y 6 i/a heures
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du i au 3i décembre y 9 1/2 heures
Îj3" Toccasian de la Fêle de Noël, le
Propagateur rie paraîtra qu'une fois la
semaine prochaine.
BELGIQUE.
Ypres 22 décembre.
Nos lecteurs savent que monsieur
Adolphe Hochsteyn, percepteur de la posté
aux lettres, ayànt insulté et maltraité mon-^
sieur D. Maeïtens dans la soirée du 1 4
octobre dernier, h l'estaminet le Parnassea
été directement poursuivi, par ce dernier, de
vant le tribunal correctionnel de cette ville.
Dans notre numéro dn 24 novembre, nons
avons fait connaître l'issue de cette cause, et,
en même temps, nous avons dit que monsieur
A. Hochsteyn, dans sa défense, s'était oublié
jusqu'au point de proférer, contre la partie
civile, des outrages plus graves que ceux qui
faisaient l'objet de la prévention.
Sur la plainte de la partie qui prétend
avoir été calomniée a l'audience du i5 no
vembre des poursuites ont été dirigées, par
le ministère public, contre Mr Hochsteyn. La
cause a été appelée l'audience du 20 de
Ce mois. Monsieur Tack, substitut du pro
cureur du roi, occupait le siège de ministère
public. Il a fait l'exposé de l'affaire. La plainte
a été lue par le greffier. Le tribunal a pro
cédé a l'audition du plaignant, de quatorze
témoins a charge, et de quatre témoins assig-
L nés k la requête du prévenu.
M*4 Vandaelé et Vanferbergbe ont présenté
là défense de l'inculpé. Leur système est ré
sumé dans les quatre soutènements énnmérés
dans leurs conclusions i* Le ministère pu
blic n'est pas recevable dans Son action il
ânrait dû requérir k l'andiefice même où le
délit a été commis 2" Le tribunal ne
peut plus punir un fait sur lequel il aurait
dû statuer, k patl le jugement définitif de la
cause pendant les débats de laquelle le fait
a été commis. Art. 181 Inst. crim. et 365, §2
3° - Subsidiairement, le délit, fût-il prouvé,
n'est pas delà coinpétencedu tribunal. 4° - Plus
snbsidiairement, le délit n'est pas prouvé. Nous
n'entrerons pas dans le développement qui a
été donné k ces moyens par les défenseurs.
Mr Tack a soutenu l'accusation avec la mo
dération et la dignité qui, dans toutes les
circonstances, doivent distinguer les magistrats
chargés, au nom de la société, de veiller a
l'exécution des lois. Après avoir combattu
avec un avantage qui, selon nous, n'est nul
lement douteux, tous les moyens de la défense,
il a conclu k une amende de 5o francs et
aux frais.
Nous avons remarqué qne M" Beke et
Sartel, qui ont représenté Mr Maertens, dans
la première cause, se trouvaient a l'audience,
revêtus de leur robes et qu'ils ont pris
des note9 pendant tous le cours de l'in
struction Mr D. Maertens ne s'est point
constitué partie civile.
Le tribunalpour prononcer, a remis la
cause au 27.
Par arrêtés royaux du 14 de ce
moisle Roi a fait diverses nominations
de chevaliers de.l'ordre civil de Léopold.
Ces décorations sont conférées plusieurs
fonctionnaires administratifs, membres du
corps professoral, ou philologues et savaDt.
(1) Nous nous bornerons mentionne
MM. ventpasteur de l'église évangélique
française-allemande, Bruxelles, et l'abbé
Carton, directeur de l'institut des sourds-
muets et aveugles, Bruges, l'un des dignes
successeurs des abbés de l'Êpée, Sicard et
Triest! Eu thèse générale, nous som
mes de ceux quien présence des articles
75 et 76 de la Constitution, combinesne
sauraient admettre la constituiionnaliié, ni;
partant, la légalité des ordres civils dans
(1) Un grand artiste musicien y compris - le violon
celliste belgeServais
l'état se que d'autre partcorrobore j
suffisamment et priori, l'article 6 de la
Loi des lois, de la Charte belge. -
La Banque de Belgique directeur
M. Ch de Brouckère, vient de cesser ses
paiemens.... 11 est possible que la crise sa
passe.... Attendons!!
On a distribué, en ville, le prospectus,
ou plutôt le numéro-spécimen d'une nouveau
journal flamand semi- htbdomaduire dé
Tydenles Temps paraître,
avec janvier, t83g, Louvain, chez Ickx
et Geefs, rue de Namur, 38. Cette
nouvelle feuille, dont la rédaction n'est pas
ssds mérite, et qui paraît vouloir, suivre
la bauuière de la nationalité belge et dtl
libéralisme, pèche, cependant, d'une part
par un style trop relevé, prétentieux, poar
ne pas dire presque intelligibles, et, d'autre
part par des principes d'un exclusivisme
si étroit, surtout en gallophobie, que nous
nous abstiendrons de le qualifier Nous
nous bornerons faire observer au con
frère flamand futur, que nous enteodoos,
nousautrement que luila nalionnalité
belge et le libéralisme, et que, surtout,
dans l'espèce qui nous occupe, nous ne
perdons jamais de vue quedans les g
provinces qui composent la Belgique,
pour nous résumer dans la seule logique
des chiffres, il y en a, au moins, la
moitié (1) de Pfalonnes c'est-à-dire, de
françaisesdans le Sens générique OU
absolu qu'y attachent les Tyden.
Un nouveau taleDt, ou plutôt un
nouveau génie poétique, vient de se révéler
la cité yproise!... Quoique apparaissant,
sur le tard, l'horizon des bel les-lettres
ce soleil littéraire n'en brille pas moins
du plus.... vif éclat!... C'est, vraiment,
(1) Hainaut, Liège, Namur et les parties Wallonnes àea
deux Flandres et au Luxembourg.
