VARIÉTÉS.
Vi&ma ©'rpREs.
ETAT CIVIL.
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léités politiques, ou, plulôt, dynastiques,
s'essaient, teudeut se faire jour Sous
n'eu dirons pas davantage, pour le moment
du moins.... Espérons qu'à présent comme
toujours, le bon sens public, l'opinion
et le patriotisme en feront bonne et prompte
justice!!!
Lundi, ai, la Société royale de
Si-Sébastien donnera un biillant concert
dansant, au bénéfiie des classes nécessiteuses.
Jeudi, sura lieu la distribution des
pains, sur l'exhibition des cartes délivrées.
-- Honneur et gratitude la philanthropie
de MM. les St-SébastianistesNous y
reviendrons.
Ou nous écrit de Mouscron, i5 jan
vier Toutes les routes pavées qui
longem la frontière frençaise, sont dans le
plus mauvais état. Les pavés de Dottigniis
et celui de Walrelos sont dans un tel état
de dégradationqu'il est craindre que
la circulation des voitures n'y devienne
bientôt impossible.
M. Pelletier, ex-conventionnel, vient
dfe mourir Paris.
Nous appelons, derechef, l'attention
et la surveillance de la police, d'ailleurs
généralement très-bien administrée, sur le
balayage des rues grandes, petites et
impasses.
Nous appelons également l'attention et
la surveillance de qui de droitsur le
numérotage des maisons, et sur le planches
indicatives écriteaux des rues. Nombre
de ces enseignes sont, en efletdans un
tet état dç dégradation, qu'elles eu sont
devenues tout fait indéchiffrables.
C'est peu de chose que cela, objectera-l-ou
peut êtreP Voici notre réponse Tout
se tient et se lie, surtout adminislrativement
parlant. Doûc rien n'est négliger.... Et
c'est ce que Sjiit, mieux que nous, l'habile
qdaùmstrateur qui est la tète de la police
locale.
Dans son numéro du t5, le Journal
de Bruges, conséquent, du moins, lui-
même revient sur la question du comité
central de Bruxelles, et, snbsidiairemenl
sur les comités patriotiques, et les corps de
volontaires eu général.
Les lecteurs du journal du chef-lieu,
pourront lire, dans ce numéro, la lettre
de M. Chantrellarmateur, en
date du i3, celle du comité central, du 8,
ainsi que le commentaire du Journal de
Bruges sur la réponse de M.M. Ed. Duc-
péiiaux C. Le Hardy de Beaulieu, P.
Moermans, F. de Grouckel et P. d'Elhougne.
Le Public pourra donc se prononcer
lui-même, en parfaite connaissance de cause,
non pas tant sur les formesmais sur le
fond, c'est-à-diresur la portée de ces
documeus respectifs.
Pour ce qui nous concernetout en
rendant justice au mérite du nouvel article
du journal btugeois, article dû, sans nul
cloute, une plume exercée, nous voyons
les choses sous une tout autre face qu'il
ue les envisage, ou, du moins, qu'il ne
s'efforce de nous les faire envisager/...
Loia de nous de ptéleudre imposer nos
sympathies, nos convictions aux autres!...
Mais, dégageant l'article auquel nous faisons
allusion, de la phraséologie mixte quasi-
alarmistequi eu gène, qiti en fausse les
allures, que reste-t-il, logiquement parlant,
de taut d'eloqence si spirituellement élaborée
et depensee?
Nous sommes trop courtois pour répondre:
Rienmais aussi nous sommes trop francs,
trop loyaux, pour ne point dire Ras
grand' chose
Nous ne voulons pas ouvrir de polémique
là-dessus; mais, contrairement au Journal
de Bruges, nous applaudissons, nous,
avec l'Émancipation aux manifestations
patriotiques nou équivoques du Pays
Nous verrons bien qui se sera trompé//....
L'Indépendant se base sur quelques
lignes extrades du Belge, pour attaquer
l'association 11 assure qu'elle ne s'est pas
organisée pour seconder le gouvernement
mais bien pour le dominer, dans le cas où
il voudrait céder. Comme, jusqu'à présent,
le gouvernement ne paraît par décidé
abandonner la noble attitude qu'il a prise,
nous n'avons pas nous occuper de ses
prévisions. Ce qu'il y a de plaisant, c'est
que l'Indépendant parle de la sainteté
des motifs qui le font agir. Déjà tuseté
daus l'Emancipation.
On écrit de Paris, le i5 janvier
Toute la séance d'bier de la chambre des
députés a encore été occupée par la dicussion
sur le paragraphe de l'adresse concernant
Aucône.
Ou est ensuite allé aux voix sur l'amen
dement de M. de la Pinsormiereainsi conçu
Vous nous annoncez, sire, que les
troupes autrichiennes ont quitté la Romagne,
et que les nôtres sont soi lies d'Anr.ône- La
France, après avoir hâté par sa présence
le terme de l'inter vation étrangère dans
les états du saint-siège, dont l'indépendance
dous intéresse un si haut degré, a donnée un
nouveau témoignage de sou respect pour
les traités et de la loyauté qui convient
une grande nation.
Voici le résultat du scrutin Volans
437; majorité absolue 214 pour l'amen
dement 228; contre 199 L'amendement est
adopté une majorité de 29 voix.
Le Journal des Débats cherche
nier qu'aucun légitimiste se soit rallie au
ministère, et il s'avance beaucoup en pré
tendant que la majorité relative de 14 voix
que le ministère a obtenue, lui est désormais
irrévocaciement acquise. Cependant la Ga
zette de Rrance qui doit connaître paifui-
temeul la posiliou de son ami, déclare elle-
même que son parti s'est divisé, et que
plusieurs des députés légitimistes ont voté
pour l'amendement ministriel.
SOCIÉTÉ DE LA CONCORDE. II.
Dansez chantezdansez
Béranger.
Le premier bal donné par la Société de la
Concorde, avait réuni, hier, l'élite de nos
concitoyens. On y remarquait tout ce qu'Ypres
possède de femmes joliet; tontes y rivalisaient
de grâce, d'élégance et d'amabilité. Le bal
s'est prolongé fort avant dans la nuit; il
était on ne peut plus vif et animé. L'union
la plus vraie régnait dans cette brillante as
semblée commerçants, militaires, artisans,
nobles, bourgeois, semblaient faire assaut de
courtoisie et de cordialité. Ce mélange de
toutes les divers castes de la Société, frater
nisant dans le joli local de l'Hôtel de Ville,
produisait un merveilleux effet dans le même
quadrille on voyait figurer l'épouse du fonc
tionnaire avec le commerçant; la demoiselle
de l'artisan avec une de nos sommités nobi
liaires; l'une de nos plus riches héritières
avec un des sous-lieutenants de la garnison.
On semblait, enfinavoir fait abnégation de
ces vains préjugés qui établissent des distinctions
entre tels, et tels personnages. Un nouveau
progrès a été remarqué, l'on avait bannit ce
ridicule usage qui consistait faire des invi
tations très-longtemps d'avance, de sorte que
la mémoire des danseuses n'y pouvant pas
suffire, force était d'employer un agenda, pour
se rappeler le nom du cavalier qui avait in
vité pour tel quadrille, pour tel walse, pour
tel galop. On a fort bien fait de s'affranchir
de cette méthode ennuyeuse.
L'orchestre a exécuté avec habileté les
walses gracieuses de Strauss. Il était dirigé
par monsieur Ouzette, artiste de mérite.
Le Flâneur,
-..iO-VA-T ->
Le calembour est vraiment la mode Le
président de la chambre des députés, les graves
rédacteurs de nos grands journaux ne le
dédaignent pas; nous sacrifions donc a la mode,
en donnant celui-ci
11 (01
Chez le Président, Barthe accourt tout essoufflé;
A la Chambre déjà l'on discute l'adresse
On veut nous immoler!.... O Molé! le temps presse,
i> Bega-nez-nons Uupin. - Ou pain.-Guizot nous l'a soufflé!
Nous r ecourons vous, l'heure de détresse
Le Ministère encor e - en corps - implore votre adresse
A la chambre courez O soyez-y, Molé! - iinmoU.
L***.
---
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Du 16 au 19 Janvier1839.
n. nim
Masculin, 3; féminin3 total, 6.
sa 2 (Et 2> s*
Pierre - Louis-François Neveler, 3,4 ans,
chaudronnier, veuf de Sophie-Françoise De-
clerck, et Amélie Lauvver, 4o ans, blanchisseuse,
veuve de François Ducq. Louis-Joseph
Debree, 27 ans, tailleur, et Rosalie-Virginie-
Louise Calmeyn, 53 ans, dentellière. Eusèbe-
Auguste-Corneille Delbeke, 2t> ans, cordonnier»
et Marie-Thérèse-Sophie Obyn, 19 ans, den
tellière. Désiré-Charles Sinave34 ans,
particulier, et Catherine-Sophie-Pélagie Cal-
■waert, 21 ans, particulière.