MERCREDI, 6 MARS, i85<j.
(XXIIme Anncc.)
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VILLE D YPRES.
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BELGIQUE.
Ypres, 6 mars.
Dans son numéro du 28 février
passé; le Courrier Belgefaissut une espèce
île statistique, sa manière, de la plupart
des journaux du Pays, pour la Paix
i5; pour la guerrei5, dous fait
l'honneur de ranger le Propagateurd'Ypres,
parmi les pacijii/uistes quand même.
C'est une eneur. Le Courrier a-l-il donc
oublié que, naguère encore, eu répétant
un de nos articles, relatif même au Courrier
il a expréssement dit que le Propagateur
n'était point de son bord?....
Eu effet, nous ne sommes pas de son
bord.... Mais Cela ne signifie point, coup
sûr, que nous voulons la guerre tout
prix! Cette guerre-là, nous ne la voulons
pas plus que la paix tout prix; nous
la voulons dans le sens de l'Émancipation
1 des Gendebien, des Dumorlieretc.
Mais toute discussion toute polémique
là-dessus, sont épuisées malheureusement/...
Nous ne chercherons donc ni rabâcher,
Di récriminer.... Nous laissons l'avenir,
qui pourrait fort bien ne pas être fort éloigné,
décider quide nos adversaires ou de
nous, s'est trompé, sans doute par excès
de civisme, dans l'appréciation, au moins
précipitée, des graves, des vitales questions
de paix ou de guerre, questions qui
au'ont encore un si long, uu si puissant
retentissement dans lous les cœuts vraiment
belges !!J
Nous prions le Courrier Belgesinon
de répéter ce peu de lignes, du moins de
i'fecr.AssER le Propagateur, de la statistique
(1) Et c'est là une justice que ce journal,
d'ailleurs si grave, si consciencieux, si éminem
ment belge, lui, s'est empressé de nous rendre
numeio du 2 mars. Nous le prions de
Lien vouloir accorder la publicité de ses colonnes,
la présente réclamation.
des partisans de la paix c'est-à dire de
la paix dans le sens absolu du Courrier,
et des faiseurs d'adresses et de contre adresses,
quels qu'ils soient.... C'est ce que nous at
tendons, et, au besoin, requérons de sa loyauté
et de son impartialité bien connues I
L. D. W.
Plusieurs journaux de la capitale
ont anuoucé qu'un officier de la garnison
d'Ypres a été conduit dans la maison d'arrêt
de Brugessous la prévention d'avoir
distribué des proclamations adressées
l'Armée. Celle nouvelle est inexacte; aucun
officier des corps stationnés dans notre ville
u'a été mis en état d'arrestation. Le sieur
Pqui depuis très-longtemps est retiré
du service militaire, est la seule personne
qui ait été arrêtée pour le délit précité.
Hier matin, le sieur Pétait encore
la pistole de la maison de sûreté.
On écrit de Berlin, i5 février --
L'introduction du mariage civil est dé
finitivement arrêtée; mais il paraît que la
publication de la loi qui l'institue, n'aura
pas lieude quelque temps encore. --
C'est là un tort, et, nous n'hésitons pas
le dire, uu tort grave/... Il y a longtemps
que, pour couper court aux dissidences
survenues propos des mariages mixtes
la Prusse eût dû décréter le mariage civil,
etparlant ne s'inquiéter sous aucun
rapport, des affaires catholiques spirituelles.
Il va saus dire que, sous ce point devue,
nous désapprouvons les mesures de coercition
l'égard dt-s archevêques de Cologne de
Posen et Gnéseu, etc. Il ne faut pas que
l'on puisse, droit ou tort, se poser
eu persécutés, en victimes, voire même en
martyrs
Que force reste la loi, que les volontés,
que les consciences soient libres; et
voilà mut
Sur la proposition de M. le bourg
mestre Volbrecbt, le conseil communal de
Warnêton a voté un subside de fr. 10,000,
pour la construction d'une route payée
de Comines YVarnêtou.
Bruxelles, 4 mars.
La chambre de commerce de Gand a
rejeté la proposition d'une pétition pour
l'acceptation du traité.
On lit dans le Moniteur
Les appels une résistance) extra-légale
ont pris dans ces derniers temps un ca
ractère nouveau qui D'à pas permis au
gouvernement et la justice de rester plus
longtemps dans l'iuaciion.
Une proclamation l'armée rédigée en
français et traduite en flamand, a été ré
pandue avec profusion.
Des recherches ont été faites immédia
tement. Dans un interrogatoire subi le 27 fév.,
au sujet des altroupemensM. Adolphe
Bartels s'est reconnu l'auteut de cette pro
clamation, en déclarant qu'elle avait été
impiimée et qu'elle se distribuait par ses
soins.
La cour d'appel de Bruxelles, réunie le
28 en assemblée générale, sur la réquisition
de M. le procureur général, a évoqué l'af
faire, en chargeant des fonctions de com
missaire M. le conseiller Corbisier.
M. Bartels a été arrêté dans la matinée,
ainsi que le sieur Kats, chez qui l'on a
trouvé, nous assure-l-oo, le manuscrit d'une
traduction flamande de la proclamation.
On écrit de Gand, Ier mars
Le tribunal civil de Gand (tre chambre)
s'est occupé avant-hier de la Cause des
héiitiers de Mgr de Broglie.
Me Jouhaud, avocat la cour royale
de Pariset Lantheere étaient chargés de
plaider pour MM. de Broglie. L'état était
défendu par Me YVaooaar.
A l'ouverture de l'audience, M. Jouhaud
a demandé que la cause fût plaidée au
foud. Me Wannaar a insisté pour que les