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devant M. le conseiller Corbisier, l'effet
de témoigoer sur uoe lettre lui adressée
par M. de Potier et saisie cbez M. Bariels.
M. Cassiers n'ayaDl pas eu de relations
avec M. de Potier et d'ayant pas connais
sance de ses propositions qui ne lui ont
pas été soumisesn'a pu donner aucun
éclaircissement la justice. [Belge.)
M. Henri de Brouckère continue de
tenir le lit, et ne pourra sans doute ni
prendre part la discussion du traité, ni
venir la chambre lui donner son vote
favorable. Indépendant
M. le major Stroykens, commandant
delà place de Bruxelles, vient d'être nommé
lieutenant-colonel.
La cour de cassation, chambres lé-
unies, s'est assemblée avant-bjer matin
pour procéder l'élection de deux candidats
pour la place de conseiller vacante celte
cour par la mort de M. le baron de Rasse Dix-
sept membres étaient présens la majorité
absolu était de 9 voix
Ont été nommés i«r candidat au premier
tour de scrutin, M. KhnopfF, par 11 voix;
a* carrdadal au ae tour, M. Croisée, par
10 voix.
On écrit de Paris, le 16 mars
De nouveaux efforts ont eu lien hier
pour réunir dans le même cabinet MM Soult,
Thiers, Guizot et Ducfiâiel. Hier soir,
MM. Thiers, Odilon-Barrot et Guizot se
sont réunis de uouvean et ont cherché
s'entendre. Rien, dit-on, n'a été terminé;
mais M. Thiers et M. Odilon-Barrot ont
paru décidés faire quelques concessions,
afin d'éviter le retour des doctrinaires
avec M. Molé.
On dit aujourd'hui que M. Guizot et
ses amis sont disposés se rattacher la
masse des a?t.
M. Molé reparaîtrait sur la scène politique
comme président du nouveau ministère
dont les autres membres seraient, tous
attachés la doctrine. On espère décider
les membres de la réunion Jacqucmiuot
se réunir au centre droit de manière
former une majorité capable de l'emporter
sur la coalition.
M. Dupiu est arrive Paris; il s'est
fait précéder par une. lettre annonçant
positivement qu'il desirait demeurer étran
ger une recomposition du cabruet; dans
celte lettre M. Dupin annonce l'intention
de se tenir l'écart de toute combinaison
ministérielle, et même de renoncer la
présidence de la chambre. M. Dupiu déclare,
dans cette lettre, se renfermer dans ses
fonctions de procureur général, et reprendre,
sur les bancs de la chambre, sa place de 1831
Si M. Humann, qui ne doit ni ne peut
pas arriver Paris avant quelques jours
n'accepte pas le portefeuille des finances
on dit que MM. I hiers et Barrot ont
l'intention de l'offrir a M. Passy.
Le ly au matin, onze heures et
demie, tous les représentaDS se sont réunis
au palais de la chambre, pour rendre les
derniers honneurs M. Békaert.
M. Marchand, sculpteur d'Anvers,
vient de prendre le moule du buste de
M. Békaert.
On a échoué dans les négociations qui
avaient pour but de rallier la doctrine
l'ancien président du conseil. M. Guizot a
fait observer que le nom seul de M. Molé
suffirait pour éloigner la majorité de la
chambre. Alors ou a pu se résoudre
quoique grand'peine, subir le centre
gauche.
Une réunion se tient ce soir chez RL
Jacqueminot là sera décidé le parti que
les 33i veulent prendre.
Cepeodautla combinaison ne serait
définitivement arrêtée qu'après avoir aplani
entièrement une difficulté qui pourrait tout
faire échouer. La gauche n'a promis son
appui au ministère du centre gauche tel
qu'il est indiqué qu'à la coudition expresse
que M. Oihlon-Barrot serait porté la prési
dence de la chambre. Ou prétend que l'on
ne veut ceder sur ce point que si l'on
convient de potrer M. Guizot la présidence,
-— On lit dans l'Observateur
Aucune feuille de Paris n'a défendu nos
droits plus éuergiquemenl que les journaux
de M. Thiers. Aucun député français n'a
plaidé noue cause la tribuue législative
avec phis de chaleur que M. Thiers.
Cependant depuis quelques jours od remar
que uu grand changement dans le langage
de journaux qui lui servent d'organes.
Disons-le franchement, le véritable motif
de cet abandon, c'est le tésullat des élec
tions françaises.
En dous déterminant céder il échappe
cet embarras et rejette sur le dernier
ministère et sur notre gouvernement les
fautes qui ont été commises et qu'il n'ose
réparer
Mme Adélaïde est gravement malade
depuis quelque temps. Ses jambes ne peuvent
plus la porter. Elles sont tellement enflées
qu'on la porte en voitureet qu'elle ne
peut plus du tout se soutenir.
Les journaux qui ont déjà mission
de défendre le cabinet contre la gauche
ont commencé depuis quelques jours faire
counaîire les intentions de M. Thiers sur
la question belge. Ils déclarent que la
France est engagée par la signature de
M. Molé et qu'il n'y a plus revenir sur
le traité. Cepeudaul le Courrier fait pres
sentir ce matiu qu'en reconnaissant le traité
le uouveau ministère peut bien obtenir uu
délai d'exécution. La France, dit-il, n'est
plus maîtresse d'annuler le traité. Mais il
Ini reste négocier sur le mode d'exécution.
Si la Belgique rejette le 34 articles, faut-il la
contraindre les accepter/' Nous répondrons
sans difficulté que la France De peut ni
contraindre la Belgique, ni souffrir qu'on
la contraigne violemment. Une armée fran
çaise envahissant la Belgique pour y faire
respecter les arrêts de la sainte-alliance
serait un non-sens; une armée prussienne
occupant le Luxembourg serait une menace
pour nos frontières.
En résumé les Belges sont encore libres,
bien qu'ils ne soient pas unis, La France
est engagée respecter le traité; elle ne
peut plus discuter que le mode d'exécution.
Ce dernier secours est le seul que les Belges
doivent attendre d'elle.
-wtotti-
FRANCE.
Paris18 mars
Le Courrier français dit que cette
entretien a duré plusieurs heures. On a
fait de part et d'autre les plus grands
efforts, 'mais saDS changer les convictions.
La gauche et le centre gauche ont expliqué,
daDS les termes les plus honorables pour
les doctrinaires, la proposition que ceux-ci
persistaient décliner.
M. Guizot a répondu par un nouveau
refus. Il a dit que M. Barrot plantant le
drapeau de la gauche la présidence, et
M. Thiers le drapeau du centre gauche
aux affaires étrangèresil devait planter
le sien au ministère de l'intérieur. Ses
amis ont parlé dans le même seDS.
On annonce que les troupes de l'armée
du Nord viennent d'être informées qu'elles
seraient payées sur le pied de rassemblement,
partir du 1" février dernier.
Une des plus fortes maisons de
commission de Rouen, dans les huiles,
vient de manquer de près d'un million.
La Quotidienne dit qu'on lui écrit
de Bayonne, en date du 10, que deux
Allemands de distinction, porteur d'une
somme de plusieurs millions, sont arrivés
Tolosa. Après une audience du roidit
cette feuille, ils sont partis pour Durango
escortés par quatre escadrons. Deux mil
lions de réaux ont été envoyés Maroto.
On écrit de Bayonne, le 11 mars
Le prétendant est toujours Tolosa et
Maroto en Biscaye ne négligent rien pour
établir son influence sur les troupes et
la population de cette province.
If est question d'un prochain soulèvement
dans les provinces contre la dictature de
Maroto et plus que jamais on parle d'une
réaction. Jusqu'ici tout se réduit de fré
quentes allées et venues d'exilés carlistes
de Bayonne Sare (extrême frontière) où
se trouvent toujours les ex-miniures du pré
tendant et l'évèque de Léon.
ANGLETERRE.
Londres18 mars.
Le marquis de Douro, fils du duc de
Wellington, va épouser la jeune lady
Elisabeth Hay. Le trousseau de la mariée
sera l'un des plus splendides qu'on ait
jamais vus. Le duc de Wellington ayant
retrouvé dans son cabinet une grande quantité
de diamans auxquels il ue pensait plus, a
déclaré qu'il les donnerait tous la fiaDcée.
Parmi eux se trouve un ordre que Louis
XVIII lui avait donné et qui vaut 5o,ooa
1. s. Lady Elisabeth est dans sa 19" année.
Dans la chambre des communes, séance
du 14M. O'Connell a demandé si les