VILLE D'YPRES.
(N° 2246.) SAMEDI, i3 AVRIL, 1809. (XXIIme Année.)
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ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du 1 au 3o avril, 4 1 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du I au 3o avril, 8 heures.
FEllM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Dit i au 3o avril10 heures
BELGIQUE.
Bruxelles 11 avril.
M. Nothomb, ministre des travaux publics,
doit, dit-on, pendant son séjour Londres,
s'occuper simultanément de la signature du
traité avec les puissances représentées et la
Hollande, et d'une convention postale, dont
les bases out été antérieurement posées
laquelle on avait annoncé devoir être exé-
culée aussitôt l'ouverture de la ligne du
chemin de fer d'Osteode. Il était question
alors de l'établissement d'un service quo
tidien entre Douvres et Ostende. Le transit
pour l'Allemagne et la Hollande, avait fait
naître des difficultés qui seraientassure-
1-on, sur le point d'être aplanies.
M. Colmantavocat, désigné comme
candidat élire Mons en remplacement
de M. Gendebienmanifeste le désir que
M. Gendebien soit réélu quoique ayant donné
sa démission.
On nous écrit de Venloo, que beaucoup
de familles ont déjà émigré dans les provinces
d'Anvers et de Liège. Plusieurs autres font
des préparatifs. (J. des Flandres.)
Ou nous écrit de la Campine, 7 avril
Le premier régiment de ligne, commandé
par M. le lieutenaut-colonel van Assche
a reçu hier l'ordre de quitter aujourd'hui
ses caotonnemeus pour aller tenir garnisou
Liège. Observateur
On écrit de Bruges, 8 avril
Ou a annoocé que des négocians de notre
ville projetaient l'établissement d'une bourse
de commerce. La réunion a été très-nom
breuse aujourd'hui; demain, on élira le
comité, chargé de se mettre en rapport
avec la régence de la villepour tout ce qui
regarde l'établissement définitif de la bourse.
On écrit de Liège, 8 avril
Le 5« régiment d'infanterie va quitter
notre ville samedi prochain pour se tendre
Gand.
La Gazette d'Etat de Prusse
annonce que M. Charles Durand, rédacteur
eu chef du Journal de Francfortqui
est en ce moment Paris, y restera, et
renoncera par conséquent la rédaction
de cette feuille.
Le nommé Charles Smidtmilitaire,
condamné par le conseil de guerre, 2
années d'emprisonnement pour déserliou,
vient d'être gracié par arrêté royal.
On écrit d'Amsterdam, 8 avril
Nous apprénous que le lieutenant-général,
prince de Hesse, est nommé gouverneur
de Luxembourg, en remplacement du prince
de Hesse-Horobourgdécédé dernièrement.
Les difficultés qui avaient été élevées
par les états méridionaux de l'Allemagne
contre la ratification du traité de commerce
entre la Hollande et la Prusse, sont main
tenant écartées, etle 2 de ce moisles
ratifications ont été échangées Berlin. Le
consentement de quelques petits états qui
manque encore ne lardera pas être donné.
L'Avondbode ajouté que la ratification
de la Prusse a été apportée hier La Haie,
par M. Lockhorst, commis-adjoint au mi
nistère des affaires étrangères.
On écrit de Londresle 5 avril
l'Avondbode
M. van de Weyer n'a pas encore reçu
les instructions qu'il disait attendre ce matin,
de manière que la signature du traité n'aura
pas lieu celle semaine. MM. Bulow, Sé-
bastianiSeufft et Dédel ont donc différé
leur départ pour une semaine et peut-être
plus, car M. van de Weyer ne donne pas
a entendre quelles pourront être ces in
structions.
On écrit de Paris, 8 avril
Aujourd'hui la chambre des députés> a
continué la vérification des pouvoirs de ses
membres. Cette discussion n'a rien offert
de bien remarquable.
V tl ii
Une réunion de députés de la gauche
a eu lieu hier onze heures chez M. Barrot
le Messager publie ce sujet la note
suivante
Il y avait tôt députés présens: on a
compté de i5 20 membies qui ne se
sont pas présentés la réunion. La réunion
s'est occupée de l'importante question que
soulève la vérification des pouvoirs. La
réunion a été unanimement d'avis qu'il fallait
proposer la chambre des mesures propres
porter la lumière sur la conduite générale
du ministère dans les élections.
Des patrouilles nombreuses de la garde
nationale ont sillonné hier pendant toute
la soirée le terrain où s'exercent une poignée
d'insaisissables perturbateurs; mais leur dis
parition était remarquable. Ils out bien fait,
du reste; car les gardes nationaux parais
saient fort décidés les traquer travers
la foule, et l'uniforme de la blouse bleue
et de la casquette a jugé prudent de ne
se plus montrer. Dès lors le désordre a
fini. Car la population de toutes les classes
n'y a point pris part un instant.
On lit dans le Standardjournal
de Londres
Nous avons eu communication d'une lettre
écrite par un officier de haut rang et de
mérite du quartier général du don Carlos.
Elle contient une foule de faits importans
et du plus haut intérêt; mais nous ne
sommes autorisés citer que le suivant
Il paraît que don Carlos vient de
prendre un détermination de la plus haute
importance, et dans laquelle il est appuyé
par les avis et les conseils des puissances
étrangères. C'est de marcher sur la Castille
et de ne plus concentrer la guerre dans
les provinces de la Navarre et de la Biscaye.
Il y a déjà longtemps que la princesse de
Beira s'était prononcée en faveur de cette
mesure.
L'époque laquelle ce mouvement doit
