ouutaf do foo ^fait3te-0cci3eutafe> eto do foo VILLE D YPRES. 1 (N01 2257 et 2258.) SAMEDI, 25 MAI, i83g. (XXIIrae Annép.) \cuv BELGIQUE. L'abonnement .-à ce journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Y prèsde fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain17 et. par ligne; et toutes celles an-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES çe la ville. Du 1 au 3i viai, heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3i tuai9 heures FE11M. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du l au 3i mai, il heures Ypres, 25 niai. Un pauvre paysan, le nommé Bauwen, Je Wytschaetevient de perdrepour ainsi direson unique avoirsa seule ressource sa vache a lait, nourrice de cette malheureusé famille Il paraît que c'est par suite d'épizootie, que cet animal domestique leur a été enlevé. Pour surcroît d'infortune, Bauwen, ignorant comme, en général, les ouvriers le sont encore h la campagne, a négligé de remplir les formalités voulues, qui lui donneraient des droits h une indemnité, ou subside de secours. N'est-ce pas, ici, le cas de voir l'autorité locale intervenier d'office, et couvrir, de sa bienveillante et tutélaire protectionle vice involontaire de la position de son malheureux administré car il n'y va de rien de moins que de sa ruine, et de toute une famille réduite a la misère?! Par la, la régence de Wytschaete, qui s'est déjà montrée compatissante et humaine envers Bauwen, en lui accordant la permission de quêter (1), pendant deux jours, dans la commune, pour réparer, autant que possible, le sinistre dont il s'agit, accomplirait son oeuvre de philanthropie et de justiceet acquerrait de nouveaux titres a la reconnaissance et l'estime publiques! Par arrêté du 17 de ce mois, le roi a autorisé le licenciement définitif des miliciens de 1829. Leurs congés leur seront délivrés a partir du i*r juin. On écrit de Hollande Ou apprend que, d'après la nouvelle organisation de l'armée, l'infanterie se com posera d'une brigade de troupes d'élite, et de 4 divisions qui comprendront chacune quatre régimens afdeeliugen chaque ré giment comprendra 3 bataillons de ligne, 1 bataillon de réserve, 1 dépôt et 3 ba taillons de schutiery; ces derniers seront attachés un officier supérieur et 3 adjudaus de la ligne. Le royaume sera partagé en 4 grands commandemeus; la division n'en est pas encore connue. La Zélande sera occupée par un régiment, probablement celui qui porte le n° 17. On écrit de Zélande, 18 mai De jour en jour tout prend un aspect plus pacifique. Des mesures sont prises pour concentrer Neuzen les troupes éparpillées dans le 5e district, en laissant quelques petits détachemens Hulst et au Sas de Gand. Tout le matériel d'artillerie est déjà en route pour Neuzen. Il en est de même dans le 4e district. Le matériel de guerre employé sur les frontières de Belgique est enlevé et transporté Breskens. L'escadrille u) Dont le produit n a pu etre que tres-raimme, peu j pn de dons s'étant élevés au delà de 10 centimes, et de i-rSCdllt ï"CSl6 S6UJ6 sldlloddbire. On assure que samedi dernier l'ad ministration hollandaise a commencé prn- riches notables mêmedit-onayant refuséou fait refuser l'obole de la charité, au malheureux, réduit la dure nécessité d'y prendre recours!!... LITTERATURE NATIONALE. Tangue flamande. Keus van Dicht- en Prozastukken, of Tael- en Letlerkundige Verzameling, voor allen. (1) utile dulci. La seconde livraison de ce Recueil cour- traisien vient de paraître. Nous avous rendu «compte, dans le n° 224i du Propagateur, il mars dernierde la publication de la première. A côté d'éloges justement mérités, nous avions cru devoir placer quelques réflexions, quelques observations, d'ailleurs toutes bien veillantes, toutes confraternelles. Les mêmes élogescertesse représentent ici; mais, nous regrettons de devoir le dire, les mêmes observations, sinon les mêmes critiques, surgissent, et surgissent plus nombreuses. (1) Chez Gernaey-Hasaeit, inip.-lib., Courlrai, et au l>una u ilu Propaputeur. Et d'abordnous avouerons franchement que la deuxième livraison, quoique double, nous paraît inférieure h la première, non pas, bien entendu sous le rapport de la quantité des matières; mais au point de vue essentiel lement littéraire, poétique, si l'on veut. Sans doute, il y a de très-jolies pièces fugitives, trop fugitives même, vers et prose, dans les 48 pages dont il s'agit. Il y a, nous nous plaisons a le dire, des morceaux d'élite, des morceaux qui portent le cachet du talent, dans ces briefs miscellanéesdans ces silves raccourcies et détachées..».. Mais, encore une fois, du moins a notre avis, tout cela est trop mosaïquetrop macédoine est d'un intérêt trop peu saisissant, d'une trop minime portée!Et puis, le bariolage, l'anarchie orthographique Nous l'avons dit. Nou*s le répéterons Le talent des collaborateurs de la Keus van DicJu- en Prozastukkenh la tête desquels nous n'hésitons point placer, comme poète, M l'abbé E.-J. d'Haene, ce talent est hors de toute contestation. Aussi, n'est-ce que son plus grand développementsa mise en œuvre sur une plus vaste échelle, que nous réclamons, que nous désirerons, vivement, dans le Recueil courtraisien Ce n'est pas, il s'en faut de beaucoup, que nous blâmions ces MM. de se mettre en rapport avec la jeunesse, a la portée de l'en fance, toutes les deux, d'ailleurs, si intéressantes, si dignes de la sollicitude de l'écrivain moraliste. Ce genre a son touchant mériteson utilité incontestable. Elorian Berquin Boinvilliers tant d'autres auteurs recommandables, ne sont-ils pas la pour le prouver?Mais, dans ce genre encore, beaucoup plus difficile qu'on ne le pense d'ordinaire, il n'est pas donné, tout le monde de réussir..Lhsurtout la médiocrité doit échouer complètement. Hâtons-nous de dire que nous ne parlons

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1