ANNONCES.
PROPRIÉTAIRES.
TRÈS-BELLE
CAISSE DES
mm
On nous affirme que M. Bugeand est
allé ce malin voir Louis-Philippe, et que
le ministère l'a investi du commandement
de toutes les forces de Paris, sous les ordres
toutefois du général Pajol, et en bornant
ce commandement la durée du procès.
On vient de garnir de planches les
les grilles des guichets de la cour des Tuile
ries; toutes les cheminées du palais ont
été grillées enfin une guérite d'observation,
claire-voie, a été placée dans l'entretoiture du
pavillon de Flore et du bâtiment qu'habile le
roi De cette sorte d'observatoire ou peut voir
en même temps ce qui se passe dans le jardin
et sur la place du Carrousel; c'est le poste
ordinaire du commissaire du château.
Les trois casernes de la gai de munici
pale du faubourg St-Martio. de la rue de Tour-
non et de la rue Mouffetatd ont continu
ellement leurs poste gardés par troissentinelles;
un brigadier et uue compagnie d'hommes
sont toujours prêts monter cheval ou
prendre les armes.
M. Dubois de Nantes a été réélu secré
taire de la chambre des députés par 14
voix sur 247.
M. Jeoffroy a fait le rapport sur les
crédits pour les affaires d'Orient. La commis*
siou conclut l'adoption.
M. Parant, qui avait été soumis
la réélection par suite de sa nomination
de conseiller la cour de cassation, a été
réélu la majorité de 149 vo'x sur 181
votans.
Les huits élèves de l'école polytechique
qui étaient encore dans la prison de l'Abbaye,
en sont sortis hier au soir.
Le Moniteur parisien dit que cette déten
tion n'aura aucune suite fâcheuse par rapport
leurs examens, le ministre de la guerre
ayant décidé, sur la proposition du comman
dant de l'école, que ces examens seront retar
dés d'autant de temps qu'a duié l'abseuce
des cours.
Piesque tous les journaux répètent
ce malin l'article du Messager des Cham
bresannonçant que l'ou a reçu <iu ministère
des nouvelles guerrières de l'Orient, mais
aucun journal ministériel ne confirme ou
ne dément cette grave nouvelle. Le Journal
des Débats s'abstient même de la répéter.
On lit dans la Gazette du Midi
journal de Marseille, du 30 juin
Le médecin du pacha d'Egypte, Clot-
Bey, est attendu aujourd'hui par le paquebot
du Levant. Le rétablisement de sa santé paraît
n'être que le prétexte de son voyage. Clol-
Bey arrive en négociateur plutôt qu'en
malade, et pour préparer le succès de sa
roisssion, il est chargé d'offrir Louis-
Philippe ud lion apprivoisé.
Un arrêté royal du 34 juin, porte
Art. 1". Soul convoqués pour le 16 du
mois prochain les collèges électoraux des
ai rondissemens désignés au tableau ci annexé,
l'effet d'élire, chacun, le nombre de
de membres de la chambre des représen
tais indiqué audit tableau.
Il y aura élire pour le collège de Tongres,
a représeiiians, pour celui de Maeseyk, x;
et pour celui da Hassell, 2.
2
CHARADE.
Mon dernier, mon entier, forment un synonyme,
Au muius, ne croyez pas que ce soit pour la rime;
Et, lorsque mon dernier n'est pas tout mon premier,
il n'est point mon dernier, encor moins mon entier.
Mon premier, adjectif, substantif, mot placide,
Lecteurs, vous serve, eu tout, de mobile et de guide!
Mon dernier, mon entier, ce sont mes vœux coustaus,
Vous couvre, en tout temps,
De son égide.'!
Sphinxiphile.
»3??-Or-T0—1
Le mot de la dernière charade, est
Coupe-rose.
d'oriôine patrimoniale
TïïïDsœ»
EN LA VILLE D'YPRES.
Le Notaire RENTY, proce'dera le Samedi
20 Juillet 1839, 3 heures de releve'e, en
l'hôtel du Petit Ypresrue de Dixmude a
Ypres, a la Mise-a-prix d'une très-belle
Ferme contenant parmi lieu manoir, pâturages,
terres labourables, prés et bois, suivant les
titres, 19 hectares 20 ares 28 centiares, et
d'après la mesure cadastrale, 18 hectares 59
ares 20 ceutiares, située en la commune de
Reninghe, occupée par Pierre Leuridan
jusqu'à la S'-Remi i8È2, au prix de 1,14o
francs par anoutre les impositions.
Une prime sera accordé au dernier enché
risseurlors de la Mise-à-prix.
Les conditions de cette vente et le plan
figuratif de la Ferme sont déposés en l'étude
dudit Notaire RENTY, Petite-Place, n° 26,
Ypres. i34. - 1.
L'administration a l'honneur de prévenir
le Public, qu'elle émet chaque mois des obli
gations de 5oo francs ces obligations ont
un double gageles hypothèques qui garan
tissent les prêts et le capital social.
a 5 ans de date 4 i/4 P» o. d'iutéréf par an. Sans par-
8 4 3/8 p. o. 3 ticipation
lo 4 l]2 P« c. i) aux priai3
La caisse continue délivrer des obligations
remboursables en 20 ans, par tirage au sort
avec primes 4 p. c. Les obligations rem
boursées pendant les trois dernières années ont
obtenu des primes de 5o ôoo francs, soit
6 a 100 pour cent.
L'administration a en même temps l'honneur
d'informer les porteurs de ses obligations rem-
boursables en 20 ans, par tirage au sort avec
prime, qu'elle les admet jusqu'à concurrence
des sommes dont elle peut disposer les
échanger contre
Dcsoblig'à 5 ansde date,l'intérêt de 4 '/4 P l'an. Sans par-
IQ 4 i/z piciphtmn
i5 4 '71 'aux prim'
v J
A s'adresser Mr Poupart-Vienne, agent
de la société, rue de Dixmuden° 3q
Ypres.
On peut se procurer chez ledit Poipart-
Vienne, de l'argent 4 p. °/0, moyennant
bonne hypothèque. 100. - 7.
NOTIFICATION AUX FINS
de
"C S JÇf Sa; G> A Ee
L'an mil huit cent trente-neuf, le vingt-
cinq Juin la requête de monsieur
Auguste Mahieu-Delangrenégociant et
propriétaire domicilié a. Armeutières, France,
pour lequel occupe en sa qualité d'avoué'
van Daele, avocat et avoué au tribunal
de première instance séant Ypres, y
demeurant rue vieux Marché au Bois, n°
trois.
Je sousigné Pierre-Adolphe Leupe,
huissier audiencier au tribunal de première
instance séant h Ypres, y demeurant rue
des Récollets, n' cinq, dûment patenté.
Ai notifié et laissé copie i° monsieur
Charles de Patin, Procureur du Roi, au
tribunal de première instance séant Ypres,
en son parquet, enclave du Palais de Justice,
Grand' Place audit lieu, et parlant sa per
sonne qui a visé mon original20 Liévin
Boeraevecultivateur demeurant Westoutre,
subrogé tuteur des mineurs Engelbert-Joseph-
Ignace Bernard - Constantin et Félix-
Eugène Geloen, étant en sa demeure et
pariant sa personne, de l'acte de dépôt eu
date du dix-neuf Juin courant, dûment en
registré, fait au Greffe du tribunal sus-nomme',
d'un procès-verbal d'Adjudication définitive,
passé devant Mr Félix Bertf.n, Notaire
la résidence de Poperinghe, en date vingt-
trois Novembre 1800 trente-huit, dûment
enregistré, duquel il conste que le requérant
a acquis l'encontre de Pierre-Jean Geloen
cultivateur domicilié a Westoutre, et de
Marie-Thérèse Pottie, veuve de Pierre-Jean
Geloen, cultivateur audit Westoutre, agissant
en la qualité de mère et tutrice légale des
mineurs sus-nommés, une masse de huit lots
de Biens Immobiliers formant ensemble une
Ferme, située en la commune de Westoutre,
de la grandeur de huit hectares vingt-deux
ares quatrevingt-dix-sept centiares, et d'après
la matrice cadastrale huit hectares trente-six
ares quarante-quatre centiares, ce moyennant
le prix principal de quatorze mille soixante
francsoutre les frais et charges ordinaires
et aux fins de parvenir la purge légale