(N° 2270.)
SAMEDI, G JUILLET, 18Ô9.
(XXIIme Année.)
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VILLE D'YPRES.
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Du i au 3i juillet y 11 heures.
^3** Erratom. Au dernier numéro du
Propagateur, article Yprbs, page 1™, 5° col.,
note (2), au lieu de 1 t/5 etc.,
lisez i^3etc. L. D. W.
BELGIQUE.
Ypres, 6 juillet.
On s'occupe déjà, irès-aclivfraent,
ici, parmi le corps électoral, du renouvel
lement tiieunal de la moitié sortante des
conseillers communaux, bien qu'aux termes
des articles 20, 54 et 60 de la loi com
munale, du 3o mars, i836, ce re
nouvellement n'ait lieu que le dernier mardi
d'octobre, (1 qu'un seul de MM. les échevins
appartienne la première série, M. le
bourgmestre appartenant, de droit, la
derniere, et que les nouveaux membres
élus n'entrent en fonciious que le premier
janvier, 1840.
Ainsi, Ypres aura procéder, dans
quelques mois, au renouvellement liiennal
de la moitié de sa magistrature municipale.
Cette première série se compose, art.
54"7a» M- de Patin, père, échevin,
et de six conseillers. Nous ignorons les
noms de ces MM.
Nous aimons voir cette vigilance, cette
sollicitude, ce zèle pour les iutéiêts de la
commune. C'est là, il faut bien en convenir,
un indiceun gage certain que chaque
ciioyeo, appréciant, de plus en plus, et ses
propres devoirs, et les véritables intéiêts
locaux, tient l'exercice des droits inhérens
la vie politique!
En effet, si les habitans, eux-mêmes, en
prenaient pas cœur les intérêts urbains
bien et largement entendus, qui donc
le ferait?...
11 serait prématuré, sans doute, d'émettre,
dès présent, une opinion pour ou contre
la réélection des membres sortans. D'ailleurs,
Cette année, le 2g.
la sagesse, le civisme, et, surtout, l'expé
rience acquise ce graod enseignement
pratique en toute chose, du corps élec
toral, nous sont, quant nous, des garanties
suffisantes que les choix seront bons, satis-
faisans, soit qu'il y ait plus ou moins de
réélections, soit qu'elles soient générales.
La régence, contie laquelle, peut-être
dans le principe, des préventions ont pu
s'élever, paraît, dans le cours de sa gestion,
les avoir dissipéeset s'être franchement
rallié l'opinion publique.
Ce sont là des résultats doublement heu
reux heureux pour les admiuisliés,
heureux pour les administrateurs.
Nous les en félicitons sincèrementles
uns et les autres.
Nous y reviendronseD temps opportun.
L. D. W.
HISTOIRE DE FRANCE PAR ANQCETIL.
CONTINUEE PAR LEONARD GALLOIS.
On connaissait depuis longtemps l'histoire
de France d'Anquetil adoptée par toute
les académies et devenue uu des ouvrages
classiques le plus estimés.
Anquelil, membre de l'institut, entreprit
ce graud ouvrage avec une patience, uue
persévérance et uue impartialité dignes des
plus grands éloges. L'ordre chronologique,
la modération dans ses jugements, l'absence
de tout esprit de parti, obtinrent bientôt
son auteur le succès qu'il méritait.
Les désastres d'une révolution sanglante,
l'empire, sublime époque brillante de poésie
et de gloire militaire! Waterloo!!! Les
journées du 2728 et 29 juilllet i83o,
tous ces grands événements réclamaient uo
second historien qui développât avec cons
cience et talent les faits historiques ap
partenants ce grand drame de 5o années.
Léonard Gallois, dont les ouvrages sont
devenus classiques comme ceux d'Auquelil,
vient de terminer ce grand complément.
L'assemblée constituante et législative, la
convention nationale, le directoire, le consulat
et l'empire, toutes ces diverses périodes
historiques développées eu deux gros vo
lumes iu-8° donneront une juste idée des
événements de ce siècle et intéresserons les
lecteurs en les instruisant. Le nombre tous
les jours croissant des signataires, Ypres
et dans les autres villes de la Belgique,
prouvent mieux que tous les éloges que
M. Léonard Gallois s'est acquitté dignement
de ce long et pénible travail.
La Gazette d'Augsbourg confirme la
nouvelle du commencement des hostilités
entre les troupes turques et égyptiennes, et
le remplacement de Méhémed-Ali en qualité
de pacha d'Egypte par Hafiz-pacha. Ce
journal ajoute, en date de Constanlinople,
12 juin, que c'est le 27 qu'a eu lieu le
premier choc. L'avant-garde d'Ibtahim s'est
retirée en combattant valeureusement. Alors
Ibrahim se porta en avant et abandonna
ainsi le projet d'attendre l'ennemi Alep.
Il paraît que le corps égyptieu d'Arabie
est entré Bassora. Le sultan est furieux
il a déclaré rebelles Méhémed-Ali et sou
fils Ibrahim. La flotte a mis la voile.
Les masques tomberont. Lord Ponsomby
voit que le moment de tergiverser est passé,
et qu'il faut agir. On voudrait en venir
une décision avec le vieux Méhémed-Ali
qui se pose entre Malte et les Indes
orieutales.
L'amiral Roussin est fort embarrassé en
sa qualité de représentant d'une puissance
qui est en quelque sorte la protectrice de
l'Egypte.
Le capitan-pacha a la commandement
supérieur de la flotte. Il a a ses côtés le
capitaine anglais Walker, qui jouit de
toute la confiance du sultan. Un courrier
est allé aunoucer Hafiz-pacha que la