VILLE D'YPRES.
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OUVERTURE DES PORTES
ne LA VILLE.
Du I au 31 juillet4 heures.
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au il juillet, 9 172 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 31 juilletit heure».
Erratum. N° 2272, i5, p. 1™, col.
2, 2* ligne 8, au lieu de - A eux,
lisez A elles!!..
BELGIQUE.
Ypres, 17 juillet.
Un récent arrêté royal autorise le
potl des insignes de l'ordre militaire de
Guillaume, et de ceux de l'ordre civil du
Lion Belgique. Celle autorisation ne sort
ses efTets que pour les décorés avant le
I" octobre. i83o.
Ces dispositions toutes tardives qu'elles
sont, consument, il faut bien en convenir,
ud acte évidemment juste et rémunératoire.
Nous disons Toutes tardives qu'elles
sont, parce que, selon nous, dès l'ins
titution de l'ordre mixte de Léopoldon
eût du en décorer les Belges, chevaliers
ou fiéres des ordres deêrlandais....
Ou ne l'a pas fait. Nous n'hésitons pas
dire que l'on a eu tort, et d'autant plus
grand tort, que, contrairement au texte
formel, la lettre de la Constitution, et,
il y a plus, contrairement a son esprit même,
le gouvernement avait créé un ordie civil.
- Art. 76 et 78 -
Du reste, nous ne sommes pas de ceux,
certes, et nous ue nous en cachons
point, qui attachent plus d'importance
qu'elles u'eu ont en effet, ces distinctions
honorifiques et semi-nobiliaires Il va sans
dire que nous aiguraentons, ici, en thèse
générale car c'est l'action, le métite, qui
honorent la croix, et non la croix, seule,
qui honore!! L. D. VV.
Bruxelles i5 juillet.
La cour de cassatioo vient de rejeter
les pourvoir des sieurs Dnfresne et De-
ruysscher, condamnés tous deux la peine
de mort par la cour d'assises d'Anvers,
le ta mai dernier, pour vol et assassinat.
Le pourvoi du sieur Verbinnen, condamné
Bruxelles, le t4 mai dernier, pour vol,
en état de récidive, aux travaux forcés
perpétuité, au carcao et la flétrissure, a
également été rejeté.
Les travaux du cbemio de fer du
Midi sont poussés aujourd'hui avec beau
coup plus d'activité que précédemment. La
plupart des ouvrages d'art sont en voie
d'achévemeut sur la section de Tubize
Bruxelles.
On écrit de Mons, ra juillet
M. le géuéral Daine est arrivé en cette
ville, pour prendre le commandement de
la 4e division. Il a passé hier la revue de
la garnison. (Modérateur.)
FRANCE.
Paris15 juillet.
Cours tij pairs. Attentats du 12 et i5 mai.
Audience du 12 juillet. Arrêt.
A onze heures du malin, MM. les pairs
ont continué leur délibberation huis clos.
Cette délibération a été interrompue vers
quatie heures, lorsqu'un repas a été servi
aux membres de la cour.
A neuf heures moins un quart, les por
tes ont été ouvertes au public Une foule
considérable a rempli les tribunes.
M. le chancelierd'une voie émuea
prononcé l'arrêt.
Il eu resuite que la cour des pairs
condamne fi)
Baibès (Armand) la peine de mort.
Martin Bernard la peine de la dépor
tation.
a Mialon la peiDe des travaux forcés
peipétué.
Delsade et Austen chacun quinze
années de détention.
(1) Bonnet, Lébaizic, DugasGrégoiresont
acquittés.
Nouguès et Philippet chacun six
années de détention.
RoudilGuilherlLemière chacun
cinq années de détention.
Ordonne, confoimément l'article du
code pénalqu'après l'expiration de leur
peine tous les condamnés la peine de la
détention ci-dessus dénommés seront pen
dant toute leur vie sous la surveillance de
la haute police.
Condamne Martin (Noël) et LoDguet
chacun cinq années d'emprisonnement;
Marescal trois années d'emprison
nement
Walsch et Pierné chacun deux
années d'emprisonnement
Ordonne que lesdiis Martin (Noël),
MouguetMarescal Walsch et Pierné
resteront, partir dn l'expiration de leur
peinesous la surveillance de la haute
police savoir
Martin (Noël) pendant six années
Longuet Marescal Walsch et Pierné
pendant cinq années.
La chambre des députés a continué
discuter aujourd'hui (ri), le budget du
ministère de l'instruction publique pour
1840. Un incident remarquable est venu
interrompre le cours de ces discusions.
Vers le commencement de la séanceM.
Sauzet s'est fait remplacer au fauteuil par
un de MM. les vice-présidens. Oo a bientôt
appris qu'un rassemblement de 5oo per
sonnes au moins s'était approché de la
chambre des députésprécédé par uu
drapeau sur lequel on lisait eu gros carac
tère abolition de la peine de mort.
Un détachement de la garde municipale a
dispersé aisément ce groupe.
Nous les avons vus néanmoins se reformer
quelques instans après. Vers a heures,
ces hommes qui n'étaient pas des ouvriers,
du moins en juger par leur mise et
leurs longues batbes, mais Lieu plutôt des