VILLE D'YPRES.
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(N° 2275.)
MERCREDI, a4 JUILLET, 18Â9.
(XX!!!""» Année.)
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•rronrlis5«-mens de Courtrai et d'Y près, de fr. 4 Par
trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc
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ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I au 3i juillet4 heures.
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du i au 3i juillet, 9 1/2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DP. LA VILLE.
Du 1 au 3\ juillet, 11 heure».
BELGIQUE.
Ypres, 2 4 juillet.
ÎK<?~ Depuis quelque temps, diverses mutations
Se sont opérées dans l'aspect architectonique de
la ville. Sans parler de la grande caserne de
cavalerie, ni du manège, bâtimens qui déjà
ont pris date, disons un mot, en passant, de
la nouvelle anbète de l'octroih la porte de
Lille. Cettp construction, d'ailleurs régulière
et d'une argréable adonnanceoffre réellement
un beau coup d'oeil. D'autre part, la sortie
agrandie et déoffusquéepar le rasentent de
l'aDcienne aubète, a droite, laquelle, en effet,
masquait le point de vue uord-ouest.
Une observation se présente, ici, tout na
turellement la constructionne fut-ce
que pour la régularité, d'une semblable aubète,
k chacune des trois autres portes de Baillcul,
de Dixmude et de Ménin.
Nous venons de parler de bâtisses. Parlons,
maintenant, de démolitions.
Définitivement, l'ancien, l'historique bâtiment
du Zaelhof (1) est rasé!... Ainsi tombent et
disparaissent, un a un, les derniers vestiges
du moyen âge, et, en particulier, des châtelains
et vicomtes d'YpREs!... Victor Hugo, d'autrrs
encore, crieraient au vandalisme, a la barbarie
Nous nous contenterons de constater un fait....
Nous ajouterons toutefois en passantqu'a
part la question u pale'omonnnientale, la dé
molition du Zaelhof a réellement aplani et
démasqué ce petit square Yprois, qui,
dorénavant, outre le coup d'œilsera plus
propre aux évolutions militaires....
Un mot encore, puisque nous sommes en
train.
L'autorité fait empierrer, ou peu près,
au moyen de gravats, l'espèce de petite plaine,
que nous appellerons de l'Yperlée, près
la porte de Lille. C'est une très-boune et
très-utile mesure.... Mais pourquoi ne pas
faire disparaître, en même temps, les fumiers,
(i) Nous renvoyons les amateurs rie nos auliqu lés, aux
laborieuses CQnscienci uses "tt savantes publications de
M. J -J- Lambinarchiviste de ta ville, etc.
etc., que l'on y entasse? Pourquoi ne pas
appliquer cette mesure de salubrité aux autres
endroits, écartés, il est vrai, mais toujours
dans l'enceine de la ville, entre autres, rue
Terre-Neuve, au bout de la rue au Beurre?
Ne pourrait-on, enfin, reléguer ces foyers
d'ordures et d'immondices, en un seul empla
cement, ou, du moins, en plusieurs, mais
entièrement a l'écart, ou, mieux eucore, hors
de la ville??
11 nous est revenu qu'à propos des
quelques lignes que nous avous publiées sur
le départ du 1" chasseurs a cheval et de la
3e batterie montée, des personnes, trop offi
cieusement bienveillantes, ont taxé le Pro
pagateursinon d'adulation, du moins de
réticence.... Ces reproches sont-ils fondés?
Nous ne le croyons point!...
Dieu merci, si le Propagateur a jamais
un blâme encourir, ce ne sera, certes, point
celui d'aduler qui que ce soit!!...
On arguë de réticence.... Vovons! Nous
imputerait-on, par hasard, reproche, d'avoir
passé, en effet, sous silence, le désagréable
incident de la rixe de l'adjudant Vonck, du
1" chasseurs, avec quelques bourgeois?... Mais,
dans le temps, nous nous sommes suffisamment
expliqués là-dessus; (1) et, nul doute, nous
blâmons, notis, bien loin A'aduler, tout port
d'ainies hors du service.... Est-ce assez explicite,
assez formel
Du reste, le conseil de guerre a sévi contre
cet adjudant; et, nous le demandons tout
homme sensé, était-ce le moment opportun,
en traçant quelques lignes d'adieux aux chasseurs
et la 3' batterie, dont, nnuslerépe'tonslabonne
conduite et l'excellente discipline sont de no
toriété publique, était-ce le moment op
portun de venir, en guise de malveillance et
de guet-apens, rappeler de pénibles, d'irritans
souvenirs? Non, mille fois non, sans doute!!!
Du reste, nous aimons croire, nous sommes
persuadés que la leçon donnée l'adjudant
portera ses fruits, et que, dorénavant, aucuu
militaire de la garnison, n'ira, de gaité de
(ij V. I» Prvpat/ateur, u" 2ï3i aa3j et ai55.
cœur, chercher ou provoquer des conflits, ni,
surtout, faire usage des armes-'que la Patrie
lui a confiées pour défendre et protéger les
citoyens, contre ces mêmes citoyens, fussent-
ils même dans leur tort ou les agresseurs
car il est toujours si prudent, si facile d'éviter
ces sortes de querelles, la plupart du temps
aussi inconsidérées que futiles!!!
La mauvaise queue de ex-National, et
de 1' ex- G/oseurson éphémère successeur
repousse, de nouveau, k ce qu'il paraît. Cette
fois encote, c'est dans les colonnes du Méphis-
topliélès. Y. le n° 56, de dimanche, i4,
de Quelques Eteignoirs dans l'arrondissemeut
d'Ypres. Nous d'élèverons pas de
polémique k ce sujet. Au fond, l'articulet n'en
vaut pas la peine; et la source, que nous
nous abstenons de qualifierd'où il émane
est trop facile reconnaîtrepour quek la
moindre velléité que nous eri ayons, nous ne
mettions le doigt dessus.... C'est ce quesi
ces quelques lignes leur tombent sous les yeux,
comprendront aisément les auteurs, ou, peut-
êire, l'auteur de cette pauvre diatribe; plat,
pitoyable rabâchage, si jamais il en fut!
Nous émettons, ici, publiquement notre opinion,
pour que, surtout, les fonctionnaires cités dan»
l'article en question, ne prennent point le
change, en imputant, a tort, le dévergondage
ravaudé du National, du Gloseur et consorts,
a l'un de ceux quidans la lutte engagée
entre eux, n'ont pas le moins contribué a faire
succomber ces mauvais pamphlets-la sous le
mépris des honnêtes gens et sous la réprobation
publique L. D. W.
INCENDIE DE LA CATHEDRALE,
Nous l'a vo s lonc entendue pout; la dernie're
fois cette cloche qui depuis si loogtemps
avait partagé dos plaisirs et nos peines,
qui se réjouissait avec nous de tout ce qui ar
rivait d'heureux pour notre cité, qui pleu-
raiFavec nous lorsque la mort venait nous