/Joutuaf So foo ^(au3te-0cci3eiila(a eio e)o (c"0
VILLE DTPRES.
SAMEDI, 27 JUILLET, i83g.
\XXIII™ Annfcf
(N° 9276.)
i A
BC
L'abonnement ce Jourwal est, pour les villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit - Romain17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
i)e LA ville.
Du 1 au 3i juillet4 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i juillet9 1/2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
dr la ville.
Du I au 31 juillet11 heures.
BELGIQUE.
Ypres, 27 juillet.
Si nous sommes bien informés, le
conseil provincial, qui vient de clore sa
session de 1838-183g doit avoir écarté
le premier des deux projets de route --
Cnilleul, Messines, Comiues, etc. dont
nous avons parlé dans un de nos derniers
numéros (1). Il paraît que le second tracé,
majoré, d'ailleurs, par divers subsides com
munaux, entre autres de la ville d'YpRES,
est celui auquel définitivement le conseil
donnerait la préférence. C'est aussi ce
projet-là auquel nous nous sommes ralliés.
Nous avous suffisamment dit pourquoi.
Cepepdant, il est étonnant qu'en présence
de ces deux projets, on n'ait pas songé
un 3*, qui se présentait tout naturellement, et
qui, certes, eût motivé, alors, l'inqualifiable
allocation du subside de i5,ooo francs,
que le secrétaire dirigeant est parvenu
faire voler par le commune de Wytschaete!...
Nous voulons parler du chemin vicinal de
Wulverghem Wylschaete, prolongé jus
qu'au Staenyzeret aboutissant au chemin
communal de Messines Ypres, et, le cas
échéant, au recordemenl, par la voie déjà
frayée, du Staenyzer l'Oosttaverne
aboutissantson tourdirectement la
grande route d'YpRES Lille.
A coup sur, celte voie de communications,
la moins dispendieuse de toutes, satisferait,
en même temps, aux intérêts généraux, les
mieux entendus, des localités limitrophes,
et du point central où elles convergent;
c'est-à-dire, Ypres.
Nous venons de parler de Wytschaele.
Nous sommes pertinemment informes que
l'un des principaux notables, M. G., sur
la haute intervention de l'autorité provin
ciale, qui, sans doute, avait mis la commune
en demeure d'agir, vient d'être, enfin, après
(1)" aiCg, 3 juillet eouraut,
des offres réitérées, autorisé, par celle-ci,
rendre viable ses frais, la partie du
chemin conduisant au Staenyzer.
En effet, ce trajet se trouvait dans l'état
le plus pitoyable/.. En hiver, c'était un
vrai casse-cou; en été, parfois une mare
de boue, ou présentant des fondrières
enterrer quasi voitures et chevaux!... D'où
cela provenait-il, part l'inqualifiable in
curie de l'autorité, ou, plutôt, du secrétaire
dirigeant? De la stagnation des eaux plu
viales, vu, d'une part, le manque d'aquéduc
au fossé entourant le presbytere, et, d'autre
part, vu l'absence de coupures d'écoulement,
ou, en autres termes, de fossés de suation
latéraux.
11 est vivement désirer que de nouveaux
obstacles etc., ne vienneut point eutrnver,
par certains mauvais vouloirs (t) et certaines
influences, qui, du reste, ne sont que trop
Connus, l'œuvre, d'utilité générale, sollicitée
et commencée, ses propres frais, par
l'honorable citoyen et aucieu administrateur
dont il s'agit.
Une polémique s'est élevéeeDtre
plusieurs journaux, et l'Indépendantdé
fenseur officieux, quand même, de lous les
actes du pouvoir, et qui, par là, justifie
si bien son titre, au sujet de l'an été royal
qui amnistie le général baron f ander-
smissenet le replace en non-activité;
c'esl-à dire, la demi-solde.
Le principal argument de la feuille semi-
officielle, c'est, coup sûr, la portée absolue
du traité de paix, dit des XXIV articles.
(1) Pour abréger, nous ne mentionnerons qu'un fait. Il
prouve ou une négligence administrative des plus répré-
hensiblesou une inconcevablepour ne pas dire une
impudente légèreté! Il s'agit, dans l'espèce, du démenti,
donné par la lettre d'autorisation même, des offres an
térieures faites par M. G. Or, il conste, entre autres,
d'une réponse, datée du 6 fé/rier, i836, une lettre de la
veille, 5, réponse signée par le bourgmestre actuel,
que ces offres existent dans toute leur force et teneur!...
ht voilà, cependant, dans quelles ornières de certains
sécrétait es dirigeans, étrangers, eux-mêmes, la localité,
font barboter l'autorité communale L. D. W,
A notre tour, sans vouloir absolument
contester celte portée absolue, nous nous
bornerons faire remarquer, l'Indé
pendant, qu'après tout et part la question
de complot, etc., il y a, dâDS l'espèce,
désertion l'ennemi ce qui, si nous ne
uous trompons, emporte la peine de mort!...
Or, il ne nous est pas suffisamment
démontré que la peiue éventuelle, encourue
pour déliis politiques amnistiablesprime,
absorbe la peine capitale, comminée pour
désertion l'ennemi.... généralement parlant,
c'est-à-dire.
Exciperait-on que le désertion n'est qu'une
conséquence subsidiaire des délits politiques,
etc.? Dodc, que le fond emporte la forme, -
le principal, les accessoires?...
A la bonne heure, et nous le voulons
bien car nous ne sommes rien moius que
partisans des réactions, condamnations, exé
cutions, etc.
Mais, ici, nous poserons ces toutes petites
questions l'Indépendant et ceux de
sou bord
t°. Tout déserteur belge, qui, ren
trant de Hollande, s'excuserait sur des
opinions politiques, etc., serait-il éga
lement amnistié?
a®. Ou, par hasard, les bénéfices de
l'amnistie ne s'appliqueraient - ils qu'aux
sommités militaires, et, en outre, en raison
directe de leur culpabilité?
C'est ce quepour notre partnous
désirerions infiuiment de savoir.... Nous
attendrons, pour dous expliquer davantage, la
réponse de l'Indépendant. L. D. W.
On écrit d'Ostende que depuis quelques
jours les baigneurs étrangers commencent
arriver en grand nombre. Le matin et le
soir les abords de la mer sont encombrés.
Les uns resteDl pendaot plusieurs jours
les autres arrivent le matin de Bruxelles