1 m m a A S S» 5 ou tuai? t)o fou ^FfauS te-0cci3cu tafu cio l)cj fou VILLE DTPRES. (XXIIIrae Année.) L'abonnement ce Jodrnvl est, pour le.> villes et «rrondissemens de Courtrai et ci'Ypres, de fr. 4 P" trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du I au 3l aoûty 4 heures FERMETURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i août y 9 1/2 heures. FERM. DÉFINITIVE DES FORTES DE LA VILLE. Du 1 au 3i août y 11 heures. t s i i» T '"ii. V* 't li i: L GIQII E. Ypres, 3 août. A l'occasion de la Kermesse duTuiNDAG, le Propagateur ne paraîtra qu'une foisla semaine prochaine. Le dépôt du 5" régiment d'infanterie de ligne, commandé par M. le lieutenant- colonel de Tilly, nous a quittés, le i". Il ■va tenir garnison Gand, où se trouvera réuni tout le 5". Comme le ict chasseurs h cheval, comme la 5° batterie montée, le 5° s'était concilié l'estime, la sympathie générales! Nous aimons a cioire que les mêmes sen- timens d'union et de fraternité, continueront h régner entre le 8° de ligne, les diverses batteries et les habitans!! Militaires et bourgeois, bourgeois et miliaires, ne sont-ils par tous citoyens, tous enl'ans d'une même Patrie, tous belges, en un mot!?... Une armée si éminemment nationale, une armée comme la nôtre, où, tous, nous comptons des frères, des parens, des amis, ne saurait que former un tout homogène, compacte, avec le reste de la Nation car cette arméeprise recrutée dans son sein, en fait, essentiellement et avant tout, partie intégrante!!! 11 n'est pas un bon citoyenpar un vrai Belge qui donnerait un démenti a ces paroles Il y a, peu près, une année théâtrale, que nous sommes privés, ici, d'un spectacle régulier; c'est-â-dire, qu'a part les représen tations du théâtre enfantin des jeunes artistes Saqùi, et celles, essentiellement passagères, de M. de la Croix et de sa troupe, Ypres a été sevré des plaisirs intellectuels de la scène depuis le départ des artistes dramatiques de la dernière direction de Bruges, sous la raison Brûlé. MM. Honoré et Dulin, directeurs brevetés du théâtre de Bruges, viennent, fort propos, pendant la Kermesse, combler la lacune, remplir le vide; eu d'autres termes, renouer la chaîne interrompue, ou, plutôt, la solution de continuité!... C'est, demain, dimanche, 4, qu'aura lieu, icile début de MM. les artistes dramatiques de cette direction. Us ont fait choix, pour leur apparition sur notre scène, de la Dame Blancheet de Ketllyou le Retour en Suisse deux pièces qui, bien que n'appartenant pas au répertoire le plus nouveau, sont toujours bien accueillies du Public.... Nous espérons que le nôtre, que le nombreux étrangers que la so lennité, obsidionale et traditionnellement his torique, du Tuindag, attire dans nos murs, ne feront pas défaut aux représentations de la troupe de MM. Honoré et Dulin. Citons, en attendant que nous en rendions compte ultérieurement, les noms de MM. Warot, Alexandre, F. Bernard, Maurice, Jules, Ernest, Francisque, Fleury, Clermont, et de M™* Warot, Léon, Simon, Francisque. Nous résumant, la récence de nos souvenirs nous mettra h mêmesurtoutde comparer dans la Dame Blanche, M. JVarot, ier ténor, M. Rouxet Mme Léon, prima donna, Mmo Voiturier.... Nous aimons croire que les nouveaux venus se tireront, avec honneur et bénéficede ce parallèle, et des autres, nécessairement de second plan, qui s'y rat tachent Des souscriptions volontaires, organisées a l'effet de créer une Bibliothèque publique h Ypres, ont déjà produit une somme de 9,000 fraucs et 5,000 volumes. C'est un bel exemple a suivre. Après avoir défendu nos droits sur Martelange, avec la persévérance et le courage qu'on lui connaît, notre gouvernement a djnné l'ordrea l'autorité militaired'évacuer ce village!.. Il est très-probable que les troupes belges n'entreront plus dans Martelange. Ici, se présente naturellement cette vulgaire question, écrasante par sa vulgarité même Comment se fait-il qu'aucun de nos grands hommes d'Etat, ni M. deTheux, ni M. Nothomb eux-mêmes, qui sont de ce pays-la ou a peu près, n'aient su assez de géographie nationale, pour counaître, en temps opportun, mais non pas apèrs coupla situation précise d'un village, de Martelangeet, par suite, l'erreur existante sur l'ancienne carte de Ferraris Mais. il en est de cela, comme de la dette, comme de tout le reste, du péage sur l'Escaut a la Hollande, la majoration de droits dont la France (1) s'apprête frapper notre industrie linière i Le conseil provincial du Ilainaut a voté une pétition pour le prompt achèvement du chemin de fer de Courtrai sur Tournai et le raccordement de celui de Namnr avec le Hainaut. Petites Affiches de Courtrai.) Le mot du dernier Logogriphe, est Rienoù l'on trouve nierne, ni, en. YStiE.E; ETAT CIVIL. Du 5i Juillet au 2 Août, i85g. Sî II S S il s s» Masculin, 2; féminin, 4 total, 6. Pierre-Jean van Limbeek, 35 ans, instituteur, et Julie-Sophie Ferryn, 36 ans, domestique. Joseph-Edmond Soenen, 22 ans, harhouilleur, et Amélie-Rosalie Calewaert, 20 ans, couturière. Joseph Guillaume Fidel Vandecasteele 26 ans, cocher, et Virginie—Natalie Becue, 29 ans, domestique. Louis-Jacques Duprez, 4i ans, rubanier, et Colette-Natalie-Marie Deschryver, 44 ans, dentellière. Augustin- Françictis-Antoine Poupaert, 32 ans, journalier, et Justine-Emilie Dethoor, 54 ans, dentellière. Jean-François Lelong, 26 ans, sabotier, et Louise-Françoise Sohier, 29 ans. Pierre- Louise Sinave, 26 ans, journalier, et Catherioe- Thérèse Barlier, 23 ans, journalière. Pierre- Jcan-Frai'.çois Deberghe 4o ansjournalier (i) Note du Propagateur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1