la main, alors qu'il plonge sa téte tout entière
le major van Geert, du 6* régiment de ligne
Bruges; le major Bundgendu régiment
d'élite, ont été nommés chevaliers.
M. Bonneels, après d'infatigables re
cherches, est parvenu découvrir le moyen
d'amollir l'ivoire l'avenir nous ne serous
plus tributaires ni de l'Allemagne ni de la
France, où les procédés ont été tenus secrets.
M. Bonneels confectionne actuellement, des
rix très-modérés, des bouts de seins et des
iberons en ivoire amolli, qui imitent par
faitement les mamelons naturels.
L'Espoir était mal informé; i! n'y
a pas eu d'émeute Verviers, et la journée
du |5 s'y est passée fort tranquillement.
C'est ce qu'on apprend par les journaux
de cette ville.
L'instruction charge de monsieur
Vléminckx a été confiée par M. le président
de la haute cour militaire MM. les con
seillers Biourge et le général Donkier de
Donceelconjointement avec M. Gérard,
substitut de l'auditeur général.
Voici la première liste des témoins
produits par M. Adolphe Btriels l'appui
de sa dénonciation charge du service
sanitaire de l'armée belge
MM. les généraux de Wauthier, Mal
herbe et l'Olivier; l'intendant en chef de
Bassompierre, Desmaisières, ministre des
finances; Brabant, représentant de Jaegher,
représentant; les intendans Heyligen, Prevol
et Taymaus; Roussel et Veizal, avocats
Bruxelles; Feigneaux, Tibou, Morren, van
Caneghemet Moermans,médecins, Bruxelles;
Zoude, médecin, Liège; Félix Bayet,
rédacteur de l Espoir, Bodson, vaguemestre-
capitaine; Soiron et Servais, pharmaciens,
Bruxelles; Mathieu, pharmacien, Louvain;
Damerie directeur de l'hôpitalLiège
Cunier, Lebeauvan Biervliet, Limauge
médecins militaires; Verzyl, Pasquier, Ver-
kerke et Gilisquet, pharmaciens militaires;
le colonel Boucher, commandaut la place
de Liège. Ensemble, 33.
On écrit de Gand, 18 août
Hier les membres de la commission nommée
pour l'orthographe flamande ont reçu une
instruction ministérielle qui les invite se
rendre Bruxelles, pour faire leur rapport
sur les divers systèmes eu présence.
Le premier numéro d'un journal intitulé.
Organe des Flandres, a paru ici, il est
rédigé par des Français, la tête desquels
se trouve M. Letellier. (G. van Gend.)
Ou écrit de Constantinople, a août
Les cinq représenlans des puissances ont
unanimement déclaré que la Porte était placée
sous la garantie de leurs souverains, et
qu'ils prendraient soin en commun de la
pacification de l'Orient. On peut juger de
la sensation que celte déclaration causa ici
quand on se figure qu'il y avait déjà huit
jours écoulés depuis le retour d'Akif-effendi
d'Alexandrie, et qu'on ne pouvait guère
plus espérer d'obtenir cette protection. Main
tenant la question orientale u'esl plus une
affaire particulière, c'est une question eu
ropéenne.
Toutefois la fl>tte française est encore
menaçante l'embouchure des Dardanelles
et l'on a reçu, il y a quelques jours, la
nouvelle que la flotte anglaise a quitté la
côte de Syrie pour prendre la même di
rection. M. de Butenitavait même déclaré
récemment la Poite que la Russie con
sidérerait tout firroan permettant l'enti ée de
ce détroit comme une violation du traité
de t833, et il avait obtenu de la Porte
une réponse satisfaisante. C'est ce qui pa
raissait avoir déterminé la Porte se jeter
dans les bras de Mehémed-Ali, de quoi
l'on a voulu la détourner tout ptix.
Inutile de dire que la déclaration des cinq
ambassadeurs a fait rappeler Akif-Effetidi.
Demain le capu - Kiaja part d'ici pour
Alexandrie avec la déclaration que la Porte
ne peut en ce moment eutrer en négociation
ultérieure.
On écrit de Paris, 17 août
L'Europe monarchiquejournal 4°
francs par annee, a été adjugé Lier soir
six heures, au prix de 3,5oo fr. après
avoir dépensé son capital et la somme de
a5o,ooo fr. Ce journal se réunit la Gazette
de Francela Presse sera adjugée fin
courant. La Gazette de Francequi la
première a prédit la ruine de la presse
bon marché, reprend son ancien format.
Le gouveruemeut a reçu une nouvelle
dépêche télégraphique de Bayonue. Nous
la reproduisons
Le général commandant la 20e division,
M. le ministre de la guerre.
Bayonne, i5 août ra heures 172.
Le i3, il y a eu conférence avec les
révoltés; le curé Echevaria a eu une entrevue
avec don Carlos, Lesaca. Le ta* du
Navarre est venu, le même jour, se joindre
aux insurgés Vera; et, le 14, ils ont
marché sur Urdax, où ils ont été rejoints
par le 3e. Elio n'ayant plus que deux
bataillons, a rétrogradé sur Goyzuéta avec
don Carlos qui s'y est réuni sa femme.
Espartéro s'est dirigé sur l'Alava
Maroto a suivi son mouvement.
On écrit de Paris, 18 août
La commission judiciaire de la cour des
pairs vient de prononcer la mise en liberté
de cinquante-huit prévenus contre lesquels
il n'existait pas de charges suffisantes.
La curiosité publique, surexcitée par
les merveilles que l'on racontait de M. van
Amburgh et des lions, avait attire hier au
théâtre de la Porte-Sl-Martin une affluence
vraiment extraordinaire. Il n'y avait pas une
place vide dans la salle, et les couloirs étaient
remplis. L'attente des nombreux spectateurs
n'a pas été trompée.
Nous ne dirons pas que M. van Amburgh
laisse bien loin le célébré Martin il n'y
a pas de comparaison établir entre les
deux dompteurs d'animaux. Avec Martin,
le spectateurs redoutait toujours quelque
catastrophe il partage, au contraire, la
sécurité de M. van Amburgh, toujouts calme
et souriant, soit qu'il domine les lions et
les tigres de toute Sa hauteur et les fasse
ramper ses pieds, soit qu'il se roule avec
eux sur le plancher, s'abaudounatit leurs
terribles étreintes, et les flattant encore de
S
dans leur effroyable gueule.
Et ce D'est pas avec chaque animal tour
tour que M. van Amburgh s'abandonne
ainsi on le voit passant d'une cage l'autre,
mais toujours au moins eu société de deux
lions, d'un ou deux tigres et d'une ou deux
panthères. Des bravos fiénétiques l'ont ac
cueilli. Oa semblait vouloir le payer ainsi
de la haute idée qu'il doune de la puis
sance de l'homme.
Le gouvernement a fait publier ce
soir les deux dépêches suivantes
Le consul de France M. le ministre
des affaires étrangères.
Malte, le 16.
L'escadre anglaise est arrivée le 5 août
dans la haie de Beischa et a mouillé
quelques milles de l'amiral Lalande. Cette
nouvelle a été apportée Malte par YHydra,
steamer expédié par l'amiral Stopford. Ce
bateau n'avait aucune lettre de Constantinople;
il a rencontré le 6, 3 heures après midi,
la hauteur du cap Matapau, uu vaisseau
français allant vers l'Orient.
L'agent des affaires étrangères Mar
seille M. le président du conseil.
Celte dépêche télégraphique a été ap
portée Marseille par le paquebot anglais
l'Hermèsvenant de Malle.
Biescha est dans les eaux de Tenedos,
vis-à-vis l'embouchure de l'Hellespont. C'est
là que la flotte française stationnait seule
depuis un mois. Les deux flottes sont enfla
réunies.
La première audition de M. Bartels
devant MM. les conseillers instructeurs de
la haute cour militaire, a duré deux heures.
M. Ch. Lédeganck vient de faire publier
un recueil de poésies flamandes qu'il a
intitulé Bloemen myner Lente Fleurs
de mon Printemps). Trente pièces devers
composent ce recueil intéressant on y
trouve quatre poésies qui ont valu des mé
daillés leur auteur.
Cette publicatiou fera connaître davantage
au public le mérite de ce poète flamand
déjà renommé dans le monde poétique par
de fort bous vers.
On écrit de Liège, 19 août
Le bruit court en ville, depuis quelques
jours, que M. Yaudensteen, gouverneur de
notre province, serait appelé au gouvernement
de la province de Brabant, que M. Baré
de Comogne, commissaire de district Huy,
remplacerait M. Vaudensteen et que le fils
de celui-ci remplacerait M. Baré de Comogne.
Pendant le séjour que le sieur Eugène
Lebeau, arrêté Spa, sous prévention de
vols, a fait eu uotie ville, plusieurs délits
de même espèce avaient été commis dans
différeus hôtels de celle ville, au préjudice
de voyageuis qui en portèrent plainte la
police. Il fut impossible d'abord de dé
couvrir l'auteur de ces soustractions frau
duleuses. Mais depuis l'arrestation de sieur
Lebeau, il a été rteonnu que le signalement
douné par les gens de ces hôtels, s'appliquait
parfaitement cet individu. Guidé par cette