ANNONCES. CII A U A D E. ETAT CIVIL. 3 que la proclamation aura inspirée pour quelques inslans aux gens bien peusans, aura sur eux l'effet d'une poliou homœo- palbique. PENSIONNAT DE LANGEMARCK. La distribution solennelle des prix aux élèves de cet établissement, a eu lieu le 3 de ce mois. Malgré le temps pluvieux, l'affluenee a été telle, qu'à peine la vaste tente, destinée a cet effet, a pu y suffire. La solennité était présidée par le corps échevinal et le clergé de la commune, et rehaussée par la présence de monsieur le vicomte et de madame la vicomtesse de Patin de Langemarck, de plusieurs ecclé siastiques et séminaristeset de beaucoup d'autres personnes de distinction. Les décla mations, les morceaux de chant et les petits drames ont été débités avec autant de présence d'esprit que de modestiede naturel et d'aisance, et, plusieurs, fois l'auditoire a manifesté le vif contentement qu'il éprouvait. Les élèves cou ronnés sont CLASSE SUPÉRIEURE. M. Ange Goemaere, de Tliielt, six fois, et a en outre, reçu de monsieur le vicomte de Patin de Langemarck un très-beau prix d'honneur. M. Maurice Goemaerede Thielt5 fois. M. Jacques Dcgrave, d'Oudecapelle 4 M M. Charles Vanbicsbrouck, de Maldegem I CLASSE MOYENNE. M. Alphonse Titecade Boesinge4 ^°iS' M. Pierre Vanmeenen, de Keramel 3 M. Abdon Muliie, de Langemarck 2 M. Hector Bossaert, de idema M. louis Boutens, de Thielt1 M. François Pauwelyn, de Poeleapellc I CLASSE INFÉRIEURE. M. Joseph Laridon, de Ghitsfois. M. Charles Basynde Nieuwcapelle i M. Pierre-Jean Draet, de Saiut-Jean. i M. Henri Wildemeeu»chde Langemarck i COURS DES COMMENÇANTS. M. Isidore Vcnein, de Langemarck i fois. M. Charles Mullie, de idem. i M. Charles Bucquoye, de idemi Dans l'externat spécial de jeunes demoiselles, tenu par Mcll° Henriette Vanbiesbrouck fille du directeurdans un local particulier M'Ue Félicie, vicomtesse de Patin6 fois. M'"e Sophie Elleboudt6 Constance Vaubiesbrouck5 Julie Pecaestccker a M'lle Rosalie V erslype2 ARU, Pélagie Binteini» Cette intéressante cérémonie a été terminée par des couplets de remerciement. La foule s'est ensuite rendue dans la salle où les ou vrages des élèves sont étalés en exposition jusqu'à la fin du mois. On y admire des écritures écrites avec une grande perfection et richement encadrées, des dessins tracés avec goût, des cahiers de dessin linéaire dans les quels les figures sont d'une exactitude et d'une propreté extraordinaires, des atlas de cartes géographiques surpassant en beauté les originaux; des herbiers d'une propreté admirable contenant de deux a quatre cents plantes, toutes re cueillies dans les environs, portant des étiquettes imprimées qui en indiquent les noms latins et français, la classe et l'ordre d'après le système de I.innée, avec des renvois aux familles naturelles de Jussieu, le temps de l'année qu'elles fleurissent, et le lieu où elles croissent; les ouvrages manuels des jeunes demoiselles parmi lesquels des tapisseries, des broderies, des coutures et des tricots d'une grande beauté. La plupart de ces objets doivent étonner encore davantage quand on sait qu'ils sont le produit des récréations des élèves. Par un ami de l'instruction. LITTÉRATURE NATIONALE. langue famande. Keus van Dicht- en Prozastukken, of Tael- en Letterkundige Verzamehng, voor allen. Utile iujlci. La troisième livraison de l'opuscule flamand intitulé Keus van Dicht- en Prozastukken, enz., et qui se publie, Courlrai (i), vient de paraître. Cette livraison est des plus variées, des plus intéressantes. Un choix éclairé, judicieux, y a présidé. Incontestablement, cette fois-cila Keus est en progrès. Il y a plus ce numéro renferme plus d'un morceau d'élite; et, certes, parmi ce choix de poésiesde geliefkoosde Bloemen, p. g4-g8, par M. Mussely-Boudewyn, instituteur, Court rai, et l'un des éditeurs du Recueiln'est pas la moins suave, la moins touchante, la moins intime enfin! Rien qu'à en juger par cet échantillon, digne de Florian de Berquin, de Bellamy, etc., nous n'hésitons fias dire que M. Mussely-Boudewynd'ail- eurs honorablement connu, écrit tout aussi bien en vers qu'en prose et ce n'est pas peu de chose On se rappellera, sans doute, que nous avons rendu compte, dans le Propagateurdu pros pectus et des deux premières livraisons. {2) Nous y renvoyons les amateurs. Les vers de M. J.-F. Willems, de Tael der Belgen, qui ouvrent cette 3° livr.ne sont pas nouveaux, si nous ne nous trompons ce qui, du reste, n'ôte rien leur mérite historico- didactique, si cette locution, hybride et quelque peu barbare, nous est permise. M. Mussely-Boudewyn,nous aurons souvent le citer, dans ses brièves et préliminaires considérations p. 75-79 -- sur l'autorité des écrivains anciens et des modernesen fait a d'orthographe flamande (3), s'est placé un point de vue éminemment rationnel et logique. En effet, moins de vouloir, quand même, suivre la marche ascensionnelle de l'écrevisse; moins de donner, tête baissée, dans le gothique, l'absurde, l'impossible, force nous est, il faut bien en convenir, en fait d'orthographe, comme en tout autre chose, de nous ranger l'avis de la saine et compétente majorité. en un mot, de nous plier la règle, aux lois de l'usage le plus moderne!... Enfin, ce n'est pas d'aujourd'hui seulement que nous nous applaudissons de partager l'opinion et les vues linguistiques de l'honorable professeur de Courtrai. Mais revenons au Recueilla Keus elle-même. Parmi les bonnes, les meilleures piècesdé signons iVert Mensch, ode. par M. l'abbé E.-J. d'Haene-, de lioop, ode, de M. J. M. P., malgré l'étrangeté, et, peut-être, la monotonie, de son rhythme tout masculin (4); et, dans le genre léger, épigrammatiqueEzopus, de M. N., et Piron, par M. J. V. TV. Het Mededoogen, fragment, p. io2-io5, par M. P.-J. Renier, instituteur, Deerlyk, contient, sans doute, de bons, de beaux vers, des pensées morales, humanitaires; mais, en général, notre (1) Cbez Gernuey./iasaert, Grande-Place, ut, ïpres, au bureau du Propugateur. (2) V. les numéros 2141 et aa57»18. (3) «Over bet gezag der oude en der latere schryvers, in de uederduitsche spclling. (4) Aen den fiegen, p. 106-108, par M. J. P. D., et Het Pallen der Blciderenp. Ii3-u5, de M. J. G. G. sout également des morceaux très-recommaudablesplains dune douce, descriptive et romantique poésie. avis du moins, les grands vers de l'estimable ins tituteur laissent désirer, manquent de ce je ne sais quoi n molle atque facctum, etc., squi, seulest le signe caractéristique, indélébile, du véritable poète tt poeta nascitur car il ne suffit pas, lauréat des concours ou non, d'être plus ou moins correct, habile versificateur La petite pièce Adolf en Klara, de M. G.-L. Renier, ne manque ni de sentiment, ni de mélodie poétique; mais, si elle n'est pas anèpigraphe c'est-à-dire, sans titreelle est incomplète et sans solution ce qui est toujours éviter, comme ne satisfaisant ni le cœur, ni l'esprit du lecteur. Que l'on voie comment M. Mussely-Boudewyn s'en est tiré, lui,dans de geliefkoosde Bloemen/-- Finalement, plus d'une négligence ou incorrec tion, plus d'une disparité orthographique et grammaticale,se sont glissées dans cette livraison; et, de nouveau, le malencontreux et suranné Des- rochisme de M. P.-J. Renier, s'y est fait jour, s'y est cramponné!... A quand donc, une bonne fois pour toutes, même en orthographe 1), u l'union qui fait lajorce u vis unita fortior A quand L. D. W. Se livrant aux Plaisirs, toute leur ivresse, Voyez, mon premier, accourir la jeunesse, En dépit des jaloux, eu dépit des censeurs, La jeunessé frivole, et volage, et crédule! Tandis que, sur sa tète, orné souvent de (leurs, Rapide, mou second se presse, s'accumule, Ne lui laissant, eufin, que regrets et douleurs!!... Mon troisième est pronomclassé dans la grammaire. Autrement divisé, mon second, mon dernier Réunis, sout alors, du Polonais guerrier Sur son bouillant coursier accourant la guerre9 L'arme la flamme d'or, l'arme au fer meurtrier!,.. Mon tout est au zodiaque, et figure en la ophère j Mon tout de la Justice est l'emblème ordinaire Emblème trop souvent menteur ou mercenaire Sphinxiphile Le mot de la dernière charade, est Fur-stère (où l'on trouve St-ère.) Du 7 au 10 Septembrei85g. SfillISS&ÏKBffiS. Masculin, 4; féminin, 1 total, 5. Un enfant mort-né, du sexe féminin. Néant. m A il UBSS» 2) S» Marie-Gertrude Imar, particulière, i4 ans, rue de Mc'nin, n" 20. Albert-Pierre-Joseph Maïeur, 25 ans, médecin, célibataire, rue de St-Jacqnes, n° 4o. Jacques-Louis Dejaegher, 5 mois, St-Jean lez Ypres. n° 27, Herman- Édouard Leleu, 2 ans, rue de Wéninck, n" 7. (1) Même en présence, ou, plutôt, cause de la réceutr, décisiou 18 août de la commission officielle!.,. Nous y reviendrons. L. D. W. Le Conseil d'Administration du 2e Régiment d'Artillerie informe qu'il sera procédé, le 20 Septembre i85g, midi préciï, l'Adjudication publique de l'Abonnement du Fumier des Che vaux présents en cette ville et appartenants au susdit corps.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2