/^outiiaf do fou cFfaudte-Occidculcxfo eio do (Y* VILLE D'Y PRES. (XXIIIms Année.) BELGIQUE. - L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Court-rai et d'Yprès, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent5 par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3o septembre5 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3o septembre t 8 \p. heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du i au 3o septembre10 heures. Ypres, 18 septembre. Un vol assez considérable a été perpétré, avec escalade et effraction, dans la nuit du samedi au dimanche, 14 - 5, l'église de St-Martin. On a dépouillé en tièrement, de ses ornemensconsistant en couronnes, sceptres, cœurs, médailles, ex- voto, etc.la Vierge de la chapelle dite du curé, et la lampe en platine du Si-Sacrément. Dimanche, la foule se pressait dans l'église, chacun voulant voir, de ses propres yeux, et le vol commis, et l'endroit par où les voleurs ont pénétré dans l'église. La justice informe. Espéions queson zèle,son activité ne resteront point sans résultats:car rien n'encourage au délit, comme l'impunité des délits elle-même!... A CPtie occasion, nous ferons rematquer qu'il est nécessaire, qu'il est urgent, peut- être l'approche de la saison d'hiver et de ses longues nuits, d'organiser un service réglé de patrouilles. La garnison est assez nombreuse. En outre, les sapeurs-pompiers, de droit auxiliaires de la police, seraient très utilement employés faire le guet. Ypres, on ne sait pas trop pourquoi manque de veilleurs ou gardes de nuit. Cependant, s'est là une institution éminem ment utile, et oo la rencontre, uoii' seulement dans beaucoup de localités de la Belgique, mais, en général, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Hollande. Il est de fait que, dans l'état actuel des choses, sans patrouilles, sans guet, sans veilleurs ou gardes de nuit les malfaiteurs - et il est également de fait que le Domhre en accroît partout ont, peu près, leurs coudées franches ici!... Sots doute, peu de villes offrent tu e population plus tranquille, plus honnête que la nôtre; mais, pan les vagabonds et les voleurs de profession, qui peuvent venir nous exploiter, le besoin, quel qu'il soit, est un grand tentateur!... Nous soum. tirons ces brèves réflexions aux autorités compétentes, et nous les recommandons leur sétieux examen. Certes, nous rendons justice leur zèle, leur activité, et, en particulier, a ceux de la police urbaine; mais, quelque louables, quelque grands qu'ils soient, n'est - il pas mniciielletneni impossible d'exercer une vigi lante, une constante surveillance, la fois préventive et répressive, lorsque la plupart des moyens de surveillance, et, partant, de répression, ou manquent, ou ne sont que très-imparfaitement organisés??... Deux maréchaux des logis en chef, apparletiansdit-on, au a* régiment d'ar tillerie, ont été dégradésou, plutôt, cassés, ces jours-ci, au fi oui de handière, la Caserne. Nous ignorons les motifs de cette grave punition disciplinaire.... Est-ce pour mauvaise conduite, indiscipline ou malversation, etc.?... L'esprit public, l'o pinion reste flottante. C'est là un mal, il faut en couvrtiir. La Presse ne saurait y remédier, et c'est encore là un mal. Dans l'intérêt bien entendu de la discipline même, il conviendrait, du moins ce nous semble, que toute publicité fût donnée de tels actes; c'est-à-dire, que l'on sût pourquoi l'ù diction de la peine a eu lieu car, que l'on ne s'y trompe point! dans une armée essentiellement nationale comme la nôtre, il y aurait plus que de la maladtesse prétendre isoler la force publique, c'est- à-dire, l'armée, du reste de la Nation, du Peuple, et constituer ainsi, dans l'état, une espèce d'étal quasi prétorien!... Maisdira-t-on, en présence de faits individuels, minimes au fond quoi bon ces séiieuses, ces graves réflexions? A quoi boti? tâcher de resserrer, de plus eu plus et en tout, les liens qui rattachent l'aimée la Nation! faire en sorte que quoi que ce soit, pas même une punition disciplinairesoustraite la publicité de la Presse, De s'étouffe sous le boisseeu Et voila Plus de quinze candidats de diverses villes de la Belgique ou siègent des tribunaux, se sont mis sur les rangs pour une plàce de conseiller la cour de cassation, devenue vacante par le décès de M. Taintenier. On s'occupera de celle nomination, après les vacances. Plusieurs témoins ont déjà été entendus la haute cour militaire, dans l'affaire du sieur A. Bartels et M. l'inspecteur général Vlé- minckx, dans le service de santé. Celte instruction sera continuée plus aelivemeut aptes les vacances. La lettre suivante nous est adressée par M Wiertz Monsieur, j'ai l'honneur de vous pré venir que le concours littéraire, aDuoucé depuis quelques jours, est définitivement ouvert Voici le sujet traiter Influence pernicieuse du journalisme sur les Arts et les Lettres. L'auteur du meilleur ouvrage sur cette matière, recevra pour prix le tableau pré sentement exposé au saloule Corps de Palrocle disputé par les Grecs et les Troyens. En engageant tous les hommes de lettres ce concours, je les prie de croire que je ne suis pas assez vain pour m'imaginer que l'œuvre que je propose pour prix, soit une digne récompense d'un service rendu aux arts je prierai le vainqueur d'accepter l'œuvre tel qu'il est, et comme un témoignage de mou amour pour les arts et les lettres. Or, puisque les écrivains ont la faculté de juger les ouvrages des peintres, il m'a sem blé qu'on ne trouverait pas mauvais que les

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1