peintres jugeassent, leur tourl'œuvre
des écrivains. J'ai dooc résolu de former
ud jury d'artistes, dont je ferai partie.
Les artistes que je prierai de ro'assister
de leurs lumière, et pour le talent desquels j'ai
la plus profonde admiration, sont MM.
de Keyzer, Wappers, Verboeckhoven,
Mathieu, Wauters, Decaisne, Gallail.
a Le concours sera fermé le ier jan
vier 1840. Wiertz.
Bruxelles16 septembre.
L'Académie royale d'Histoire de Madrid,
vient de nommer membres étrangers MM.
de Gerlache et de Reiffenberg. Cette Aca
démie a prié en même temps notre chargé
d'affaires Madrid, M. le comte de La-
laing, d'offrir de sa part les six volumes
de ses mémoires la commission royale
d'histoire, ainsi qu'à l'Académie de Belgique.
1M. J. M. dous écrit de Louvain, pour
nous prier d'insérer la rectification suivante
Dix-neuf élèves se sont présentés Trois
ont passé d'une manière satisfaisante, 4 a^ec
distinction ce sont MM. Bolle, de Haeme,
Salembier et van Mons a avec la grande
distinction MM. Vanderghote et Clément,
et a avec la plus grande distinction MM.
Tytgadt et Ryckman. Ce dernier est par
venu remporter ce beau grade après une
seule année d'études.
On écrit de Gand, ia septembre:
La société de la littérature et de la langue
flamande établie Gand, sous la devise
La languec'est tout le peuplea fait
publier le procès-verbal de sa séance du
11 septembre, dans laquelle elle s'est oc
cupée de la décision de la commission royale
et de la protestation de M. Defoere et autres.
Elle a considéré que cette commission, ayaut
examiné tous les mémoires relatifs l'or
thographe, a par conséquent été même
d'entendre toutes les opinions et de les juger,
que, par conséquent, elle était nou-seulement
en droit de juger de leur valeur, mais aussi
de publier son jugement sous la forme d'une
décision défiuitive, qu'elle ne peut être
regardée comme ayant prononcé avec par
tialité, puisqu'elle se composait de trois
Limbouigeois, trois Brabançons et trois
Flamands connus par leurs écrits, et leur
connaissance approfondie de la langue, que
leur décision est conforme l'opinion des
meilleurs écrivains, l'usage déjà ancien, et
l'opinion unanime des grammairiens tael-
geleerden) de toutes les contrées des Pays-
Bas (excepté en ce qui concerne les diph-
thongues ooy, ay, aey pour lesquelles il
convient d'attendre le rapport de monsieur
Bormans.) Enfin, elle termine en déclarant
que, pour faire cesser tout diflérend ulté
rieur elle adopte l'orthographe de la
commission, sauf l'exception ci-dessus in
diquée. Nous nous y rallions.
Le Constitutionnel des Flandres
annonce qu'il cesse de paraître et que ses
abonnés seront servis par l'Organe pendant
les quinze derniers jours du tiimestre
courant.
On lit dans l'Echo Tournahien
Uu nommé Antoine Queyrut,de Libourne,
2
près de Bordeaux, était logé hier dans un
hôtel Arras. Profitant du moment qu'il
était seul dans la place où étaient enfermées
les argenteries, il s'empara de 28 couverts.
Il quitta de suite l'hôtel et vint Tournai.
L'hôtelier qui, un moment après, s'aperçut
du vol, se mil aussitôt sa poursuite; et
hier, au moment où celui ci allait partir
par la deligence de Bruxelles, il le fit arrêter
et conduire aux Carmes. Il était encore
nanti des objets volés.
Il est déjà arrivé Bruxelles plusieurs
savaus allemands. Nous apprenons aujour
d'hui l'arrivée du célèbre historien prussien
Ranke. Il vient ici pour prendre connaissance
de la patrie des archives allemandes qui
se rapportent l'histoire de la réforme
dont il s'occupe maintenant.
Plusieurs grands journaux de Paris
ont envoyé ici des rédacteurs spéciaux,
chargés de rendre compte de l'exposition.
Tousse plaiseut constater le rang distingué
que nos peintres, sculpteurs, etc, méritent
d'occuper dans le monde artistique.
On a publié les dépêches télégraphiques
suivantes
Bayonne, i3 septembre.
Le général commandant la 20° division
M. le ministre de la guerre et
M. le président du conseil.
Espariéroétait encore hier dans l'Ulzama,
où i'a rejoint le corps de iNavarre commandé
par le général Ribéroqui remplace le
général Léon. Don Carlos était Elisoudo.
Les émigrations continuent.
Bayonne, 14 septembre.
Le général commandant la 20e division
militaire, M. Le président du conseil.
Don Carlos est arrivé hier Urdax,
près de notre frontière.
D'après les journaux de Bordeaux
du 12 l'intention d'Espartéro est d'aller,
en passant par Lecumberry, s'emparer d'Es-
tella, la seule ville qui reste aux carlistes.
HOLLANDE.
La Haie, 16 septembre.
On écrit de Bréda, le 1 t septembre
Ou a reçu ici l'avis officiel que le général-
major Schuiman va entrer au ministère de
la guerre, dont il deviendra probablement
plus tard le chef.
Le général de Klerk est chargé provi
soirement du commandement supérieur de
la forteresse de Bréda. Il conserve le comman
dement de sa brigade.
lia été donné avis MM. les gouverneurs
que les actes de l'étal civildélivrés en
Belgique, et les actes notariés ainsi que
les autres pièces émanées des autorités belges,
doivent être considérés comme proveoant
de pays étrangers et acceptés comme les
formalités en usage l'égard de documens
émaués d'autorités étrangères.
FRANCE.
Paris, j6 septembre.
Le 17, M. le duc d'Orléans doit s'embar
quer Port-Vendre pour l'Afrique. Mme
la duchrfse d'Orléans revient ensuite par
Narbonoe, Béziers et Saint-Pons.
On nous assure que M. l'amiral Roulin
est appelé et remplacé par M. de Pontois,
précédemment envoyé extraordinaire et minis
tre plénipotentaire après les Etats-Unis d'Amé
rique. [La Presse.)
Le Sunde Londres, du 10, donne la
même nouvelle en ajoutant que la nomination
de M. Pontois serait due ce qu'il est
plus favorable l'alliance anglaise.
Le tribunal de commerce de la Seine,
dans son audience du 3o août, et sous la
présidence de M Carez, a rendu un jugement
par lequel il déclare nul douze billets
ordre, montant 56, 423 fr. 39 c., attendu
qu'il est reconnu que ces billets ordre
ont été soucrits pour le paiement de différences
ptovenans d'opérations de bourse qui présen
taient le caractère du jeu sur la hausse et
la baise des effets publics.
On lit dans le Journal des Débats
Nous voyo»s avec surprise certains jour
naux de l'opposition parler encore d'inter
vention en Espagne. Grâce Dieu, l'Espagne
n'a pas besoin aujoud'hui que des étrangers
iulervinnent main armée chez elle pour
y mettre l'ordre. Il ne dépend plus que
des coriès de consommer la pacification du
pays. Que le gouvernement remplisse avec
loyauté les promesses d'Espartéro et confirme
les provinces que l'insurrection a si longtemps
désolées, dans la jouissance de leurs fran
chises, la guerre civile est finie Ce qui
en reste encore s'éieindra de soi même. Ces
peuples n'ont pas piis les armes par un
dévouement aveugle la personne de don
Carlos, dont ils ont appris, d'ailleurs,
connaître la profonde incapacité; ces popu
lations si braves, si fières, si indépendantes,
ne sont pas fait tuer pendant six ans pour re
mettre leur patrie sous le jong d'un
despotisme ignoble et usé le drapeau
qu'elles ont leve et si vaillamment défendu,
c'est celui de leurs vieilles libertés. Il y
aurait de la folie vouloir leur arracher
une possession qui leur est si chère. Il ne
faut pas au nom de la liberté, écraser des
hommes qui savent si bien être libres! Les
corles, nous n'en doutons pas, préféreront la
paix de leur pays un entêtement de théorie
qui renouvellerait la guerre civile et tous
ses dangers et tous ses maux elles feront hon
neur la parole d'Espartéro. L'Espagne
sera assez heureuse pour devoir elle-même
sa pacification et sa liberté
L'amiral Roussin, ambassadeur Con-
slantinople, est appelé Paris.
M. Pontois, ministre plénipotentaire aux
Etats-Unis, est envoyé Constantinople
avec le titre de ministre plénipotentiaire.
On lit ce jujet dans le Times du 10
septembre
«M. de Pontois ministre de France aux
Etas Unis, et actuellement Paris pour
négocier la recorinnisarice du Texas par
son gouvernement, va être incessamment
chargé des délicates et importantes fonctions
d'ambassadeur Constantinople. On cou-
vient universellement que ces hautes fonctions
ne pouvaient être mises en des mains plus