îa lui remettra l'Etablissement Géogra
phique de M. Vandermaeleu.
Nos deux compatriotes, Mll« Sophie
Guelton, cantatiice, et M, Benoît Fau
connier, poursuivent de la manière la plus
brillante et la plus glorieuse, leurs excursions
artistiques dans les diverses contrées de
l'Allemagne. Dernièrement ils ont obtenu
un succès colossal Carlsruhe, ils ont dû
donner concert, mardi au soir, Mannheim,
et ils ont dû se rendre le Francfort-
sur-Mein, où déjà ou leur tresse des couronnes.
Les chevaux et les bestiaux pourront
désormais s'inscrire parmi les passagers du
chemin de fer; une nouvelle espèce de
waggons est mise leur disposition. Les
écuries ambulantes sont encadrées dans les
quatre roues du véhicule et descendent
jusqu'à la superficie du sol. Ces voyageurs
d'un nouveau genre ont de plus l'avantage
de se restaurer en chemin, des auges et
râteliers étant disposés pour recevoir leur
nourriture.
L'établissement de la double voie du
chemin de fer entre Gand et Termonde se
fait avec la plus grande activité. Les rails
sont déjà posés depuis celte dernière ville
jusqu'à Audeghem; la pose des rails se
fait en même temps sur plusieurs endroits,
et ils est probable que pour la fin de l'année
nous auroi s la double voie de Gand
Bruxelles. On sait que les travaux néces
saires cet oflfet de Termonde Maliues
soûl terminés depuis quelque temps.
On écrit d'Anversa5 septembre
La musique du ier régiment de chasseurs
pied est revenu hier de Cour Irai. Les
musique des 6e et 12" régimens de ligne
et celle du 1" régiment de chasseurs
cheval se trouvaient également Courlrai.
Un coucours a eu lieu entre elles; c'est celle
du Ier régiment de chasseurs pied qui
a obtenu le 1" prix, consistant eD une somme
de i,3oo francs. Tous les frais de voyage
et de séjour ont été payés par la ville de
■Courlrai.
On écrit de Paris, 37 septembre
Le fait que nous signalions hier, l'affiche
■de placards séditieux daDS le quartier de
la place Mauberts'est reproduit sur un
autre poiut. Plusieurs placards excitant les
ouvriers se soulever, cause de la cherté
du painont été apposés pendant la nuit
aux environs de la place Beauvau. Ils ont
été enlevés ce matin au jour, lorsque déjà
quelques groupes commençaient se former.
Au reste, toutes les voix étaient un
animes pour tlétrir ces absurdes et odieuses
provocations.
On écrit de Chartres que le marché
au blé de Brou, huit lieues de Chartres,
a été, mercredi dernier, troublé par des
scènes du même genre qu'au Maos et
Connerré.
Le journal la Presse signale les odieuses
manœuvres au moyen desquelles on fait
hausser le prix des céréales daDS quelques
déparlemens voisins de Paris. Dans le Sud,
ce prix est de tg et 20 fr., tandis qu'à
Paris et dans son rayon d'approvisonemeut
il est de 26, 28 et ag fr. l'hectolitre.
2
Il existe en ce moment, Paris, des
députés du peuple moldovalaques, chargés de
demauder la France son appui en faveur
de ces populations. Sans rien préjuger sur
le fond de la question en elle-même, ou
peut avancer que leurs propositions nous
sont avantageuses et honorables. Secondez-
nous dans la conquête de notre nationalité,
disent-ils, et nous vous donnerons une influence
considérable sur la question d'Orient. Nous
suivrons la politique française.
M.Voysm deGuartempe fils, conseiller
la cour de cassation, qui était venu pour
passer ses vacances Guérel, chez Mrac
Dussaillant, sa tante, s'est précipité par une
fenêtre de l'étage le plus élevé de la maison et
est tombe sur le pavé de la cour. On l'a relevé
mort et horriblement fracassé.
Le ministre de l'intérieur et des affaires
étrangères informe ceux que la chose peut
intéresserque des échantillons de tissus
de coton, tels que calicots, mousselines
mahmoudies, maïlapolams, iudiennes, etc.,
que l'Egypte reçoit de l'étranger, ainsi que
des échantillons des principaux produits
de ce pays, tels que coton, graine de lin,
indigo, sené, safran, lin, nalrongomme
arabique, etc., recueillis Alexandrie par
l'agent du gouvernementsont déposés
l'hôtel de sou ministère (direction du com
merce et de l'industrie), où toutes les
personnes qui le désireront, pourront en
prendre connaissance, de même que des ren-
saignemeus sur les prix, mesures, poids,
monnaies, droits de douanes, etc., dont ils
sont accompagnés. {Moniteur.)
Le roi Guillaume vient de conférer
le titre héréditaire de marquis M. le comte
Gaston d'Auxy, demeurant Mons(Hainaut.)
M. Plumier, directeur de la police locale,
se trouvant hier au parquet du théâtre du
Parc, tenait derrière lui une canne pom
meau d'or qu'un filou saisit et enleva brus
quement. On n'a pu s'emparer de ce hardi
escroc qui s'est échappé avant d'être reconnu.
La police de celle ville a opéré
vendredi l'arrestation des personnes tenant
certain établisement dans la rue des Gailles
que la clameur publique accusait de retenir
étroitement enfermée dans un coin de la
maison, UDe de ces malheureuses qu'il ré
pugne toujours de qualifier. Effectivement,
uue visite domiciliaire a confirmé le fait
dénoncé. On a découvert dansune des chambres
de derrière la fille en question, qui a dé
claré être renfermée de force en cet endroit
depuis trois jours sans avoir reçu aucune
espèce de nourilure, et qu'en outre on
l'avait accablée chaque jour de voies
de fait les plus brutales. L'hôte et l'hôtesse
ainsi qu'un tailleur employé daDS la maison
ont été arrêtés le 28 sept, daos l'après-dîner
ils ont été conduits aux Petits-Carmes.
Le Commerce revient sur les bruits
répandus du prochain mariage du roi
Guillaume.
Lorsqu'aprèe une longue explication avec
le prince Albert de Prusse, son épouse la
princesse Marianne, le prince Frédéric et
son épouse, on annonça au roi Guillaume
que ces quatre deruiers et leurs familles
allaient s'absenter de La Haie, il répondit
froidement Ils sont libres, et moi aussi
je ne changerai pas pour leur plaire. Le
prince d'Orange conserve sa neutralité, il
est plus avant que jamais daDS les bounes
grâces de son père.
On écrit de Gand, 28 septembre
Les doyens de la grande et de la petite
boucherie de cette ville, accompagnés d'un
artiste vétérinaire, se sont de nouveau reudus
hier au Marché aux Bêles, pour y inspecter
le bétail, Deux vaches ont été saisies, dont
l'une a été abattue, comme atteinte de la
maladie de bouche uu degré dangereux. (1)
L'Eclaireur de Namur rapporte que
les anniversaires de septembre ont été cé
lébrés Bruxelles par un banquet de cent
couverts la salle du Borgerhout, et que
MM. Jotttaud, Kats et Bariels ont porté
chacun un toast de décri M. de Potier.
Le premier numéro d'un recueil ayant
pour titre, les Belges peints par eux-
mêmes vieul de paraîtie. L'article qu'il
contient est un tableau de mœurs plein
d'aperçus curieux sur l'estaminet flamand.
L'auteur, M. Victor Jolly, connu par des
productions estimées juste titre, commence
ses Type s d'estaminets, par le Baes, qu'il
considère comme le personnage principal
du lieu. Ce portrait est tracé de manière
inspirer beaucoup d'intérêt et faire lire
le recueil par tout le monde.
On écrit de Paris, le 28 septembre
Pour faciliter les relations qui existent entre
la France et la Belgique, l'administration
a pensé qu'il serait avantageux d'affranchir
réciproquement les voyageurs de l'un et
l'autre pays de ce qu'il peut y avoir de
trop gênant dans les formalités imposées
sur les deux frontières. Il a donc été con
venu que les Français allant en Belgique
et les Belges venant en France ne seraient
plus obligés de se pourvoir de passes pro
visoires, mais qu'ils demeureraient simple
ment tenus de faire viser leurs passeports
nationaux leur entrée sur la frontière.
M. le ministre de l'intérieur vient en
conséquence d'adresser MM. les préfets
une circulaire en date du 34 septembre
pour les inviter donner immédiatement
les ordres nécessaires, afiu que ce nouveau
mode de procéder soit mis en usage
partir du i*r octobre prochain, et que les
citoyens belges dont les passeports auront
clé visés la frontière circulent librement,
et obtiennent les visas ultérieurs qu'ils
auroDt réclamer.
Nous voici au 26, et les cours de
taxe établissent le pain 18 sous pour la
fin du mois. Cependant on remarque qu®
le cours de farines commence fléchir.
On assure qu'il est interdit don
Carlos et aux membres de la famille de
sorilr de l'eDceiDle de la ville. Leur séjour
Bourges a nécessité quelques mesures extra
ordinaires de police. Nous avons déjà an
noncé l'arrivée d'un commissaire spécial.
Un renfort de gendarmerie est arrivé roaidi
dernier. Les maîtres de poste ne doivent
délivrer des chevaux que sur le vu d un®
(1) Avis qui de droit.