VILLE DTFRES (eu cFfauSte-OcciScwtafo fxxni"" Année. J SAMEDI, 5 OCTOBRE, i83g ouata C i s""^. L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de "CourIrai et cPYpres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr, 5 pour toute la Belgique, franc de pqrt par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent" ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. FEKM. DÉFINITIVE DES POETES FERMETURE DES PORTES OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3i actobre9 172 heures. DE LA VILLE. Du i au 3i octobre7 172 heures. DE LA VILLE. Du 1 au 3i octobre5 1/2 heures BELGIQUE. Bruxelles t 3 octobre. On lit dans le Journal des Flandres La curiosilé publique esl assez vivement excitée par l'annonce du prochain mariage du roi Guillaume avec M11® la comtesse Henriette d'Oultrcmont. Nous n'osons pas encore garantir l'exactitude de cette nouvelle; cependant elle prend beaucoup de consis tance, et des personnes ordinairement bien informées croient savoir qu'elle est très- fondée, du moins paraît-il certain que le roi Guillaume désire vivemem cette union, qui contrarie tant sa famille. S'il abandonne ses projets c'est qu'il aura cédé aux re présentations de ses enfans et celles des familles régnantes de Prusse, de Russie et de Nassau. En attendant que les événemens éclaircissent cette affaire assez mystérieuse, voici sur M11* d'Oultremont et sur sa famille des détails qui seront lus avec intérêt et dont nous garantissons l'authenticité. M"« Henriette d'Oultremont et sœur de M. le comte d'Oultremont qui a épousé la princesse de Ligne M11" Duras mere de notre ex-envoyé extraordinaire Londres. Mllt Heuiielte d'Oultremont a au jourd'hui 43 ans. Elle était dame d'hotmeur de feu la reine Wilhelmiue. Sa sœur remplit eo ce moment encore les mêmes fonctions auprès de la princesse d'Orange. A la mort de la reine, M"e Henriette quitta La Haie, et revint en Belgique, malgré les vives instances du roi Guillaume qui lui a tou jours témoigné beaucoup d'attachement. Il y a un an environ elle est retournée La Haie avec son frère, le comte d'Oul tremont (cousin-germain de l'ambassadeur belge Rome.) Si oous sommes bieD in formés, c'est vers le mois de février passé que le toi Guillaume proposa le mariage M"« Henriette. Cette dame ne refusa point cette oflie si honorable pour elle, mais elle dit au roi qu'après une pareille déclaration il lui était impossible d'habiter La Haie, jusqu'à ce que leur situation respective eut été nettement dessinée. Depuis lors, MIle la comtesse habite la Belgique. Celle fermeté assez rare jointe au caractère obstine du roin'ont fait qu'affermie S. M. dans sa résolution. Les adversaires de ce mariage insistent entre autres sur cette circonstance que M1* HeDrilte d'Oultremont n'est pas noble du côté maternel. En effet, le comte d'Oul tremont (père de MJt Henriette) a épousé la veuve d'un négociant d'Anvers. De cette union sont sortis le chambellan du roi Guillaume, la dame d'honneur de la princesse d'Orange et la future reine de Hollande. Le directeur et les professeurs du petit séminaire de Roulers protestent leur tour contre l'orthographe flamande de la commission, qu'ils considèrent comme ten dant substituer le hollandais la langue de nos pères. On sait que le petit sémi naire de Malines a accepté la nouvelle otlhagraphe. On écrit de Constantinople, le 13 septembre, qu'un terrible incendie a détruit la moitié de la ville de Salooique. Tout a été incendié l'hôtel du codsuI frauçais excepté les archives qu'il a préservées des flammes au péril de ses jours. Il règne ici une sombre inquiétude. On craint des troubles et 00 croit qu'Ibrahim pacha voudra en profiter et s'approchera de la capitale. Il paraît qu'il a fait des préparatifs pour pouvoir aller en avant, sous le prétexte d'améliorer la situation de son armée, comme l'a fait Hafiz pacha lorsqu'il a traversé l'Euphrate. Le gouvernement cherche franchement se mettre en état de maintenir le bou ordre, mais ses moyens, sont très-restreintset comment pourrait-il parer la fois en ce moment une attaque au-dedaus et au- dehors Les représenlans des puissances lui iuspirent du courage, mais ils ne pourront le meure en œuvre que s'ils agissent plus résolument. Il n'y a cependant pas encore grande apparence qu'il en sera ainsi. Tou tefois, deux vaisseaux de guerre français et deux anglais de la flotte en station près des Dardanelles sont allés sous voiles pour se rendre Alexandrie. Celte petite expédition fera peu de chose, s'il esl question de contraindre Méhémet-Ali rendre la flotte turque. (D'autres nouvelles du 11 nous ont aunoncé que le projet de celte expé dition était abandonné. (G. d'Augsb.) On lit dans le Messager de Gand M. de Gandt, fabricant, rue Neuve-St- Pierre, était le seul de nos industriels qui u'eût pas encore diminué le salaire des ouvriers; mais depuis deux jours il a suivi l'exemple général. Quelques-uns de ses ouvriers se sont soumis cette réduction, d'autres s'y sont refusés. Un attroupement composé de ces derniers s'est formé hier après midi devant sa fabrique, annonçant le dessein de faire un mauvais parti ceux de leurs com pagnons qui avait consenti travailler aux nouvelles conditions. L'autorité, en voyant le rassemblement se grossir, a immédiatement pris des messures de précautious elle a déployé uu appa reil de forces militaires imposant. Malgré celte démonstration ou plutôt cause de cette démonstration, le peuple, qui avait commencé s'attrouper vers 4 heures de l'après-midi, esl resté dans la rue jusqu'à 9 heures du soir il était réuni en groupes nombreux qui faisaient entendre des cris et des huées chaque fois qu'uneescouade militaire passait devant eux. M. le commandant de place vande Poele semblait en cette occasion l'objet particulier de l'animosité de la foule; des propos menaçans lui ont été adressés et même quelques pierres lui ont été lancées. Sauf l'emplois de ces

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1