HOFSTEDEN, ANNONCES. (3) FRANCE. Paris7 octobre. L'administration des ponts et chaussées s'occupe activement des éludes relatives au chemin de fer de Paris la frontière belge; il paraît bien décidé que la direction par Amiens obtiendra la préférence, comme offrant des avantages positifs par un embran chement sur Boulogne ou Calais. Voici ce qu'on lit dans le Journal de Toulouse du i" octobre On écrit des frontières, 36 septembre Par suite des événemens qui viennent de se passer en Navarre, le comte d'Espagne craignant d'être assassiné par ses troupes, a l'intention de se jeter en France. Il a, dit-on, donné l'ordre de fortifier et de créneler les maisons du village de Souris, près de Talascan, dans l'intention de faire croire une ferme déterminatiou de sa part de se défendre jusqu'à la dernière extrémité; mais on pense que ce n'est qu'une ruse de sa part pour mieux tromper les siens. Nous apprenons que le général cbristino Carbo est entre Camprédon, le 35, la tête de 3,ooo hommes, et que la colonne carliste qui assiège cette ville s'est retirée son approche sur Ribas. La Sentinelle des Pyrénéesdans un supplément en date du 38 septembre publie un manifeste du général Marolo. Le projet du gouvernement est, dit-on, de s'occuper sérieusement de la ligne de chemin de fer de Bruxelles Paris. 11 paraît que c'est le premier dont il sera question la chambre. Il est de fait que le seul moyen pour la France de profiler des 80 lieues de chemin de fer faites en Belgique et dans les provinces rhénanes, c'est de lier, le plus vile posible, et par la ligne la plus droite, les deux capitales de la France et de la Belgique. Les autorités locales situées sur cette ligne importante, viennent de recevoir des communications du gouverne ment qui provoquent des assemblées des conseils municipaux, l'effet dr voter des fonds pour contribuer l'établisement de la ligne. On recueillerait ainsi toutes les éventualités de coulributions volontaires, ou plutôt de placemens de capitaux, pour cet objet car les communes recevraient des intérêts provenans des produits du chemin, intérêts que le gouvernemeut garantirait toujours jusqu'à la concurrence de 3 pour cent. Les votes des conseils qui vont être con sultés doivent, dit-on, déterminer le choix des diverses lignes qui ont été étudiées et dont aucune n'est encore choisie définiti vement. Le fameux chef de guérillas, don Manuel Palillos, est arrivé aujourd'hui Paris. La 3o septembre, le géoéral Eguia est arrivé Aurillac. 11 passe chaque jour dans celte ville un grand nombre d'offi cier et soldats espagnols réfugiés. Le gouvernement vient d'assigner pour résidence aux généraux de l'armée de don Carlos entrés en France, les villes de Vendôme et de Bourges. Un grand Dombre d'Anglais, qui avaient pris du service dans l'armée de don Carlos, sont passés ces jours-ci Rennés. Ils retournent en Angleterre par Saint-Malo et Jersey. ANGLETERRE. Londres, 7 octobre. Le prix des grains a considérablement baissé au marché du 3. Nous ajoutons que l'opinion générale est que les prix actuels ne se soutiendront point. Cette opinion et la conviction que la récolte dans le nord n'a pas manqué ont ranimé la confiance publique. Des ordres ont été expédiés pour que tous les achats de blé l'étranger demeurent suspendus. Ainsi l'on n'a plus craindre une demande d'espèces en or en paiement du blé étranger et il est permis d'espérer que la bourse reprendra une allure plus ferme et plus décidée. Il règne une sorte de panique parmi les spéculateurs sur le marché aux blés par suite de la baisse du prix de 8 shillings depuis lundi. {Standard.) moMti— ALLEMAGNE. Francjort, 6 octobre. On écrit de Vienne au Correspondant de Hambourg Il a été parlé de conférences entre les monarques réclamées par don Carlos pour la pacification de l'Espagne. Ce bruit était erroné, il n'a jamais fait cette démarche. Mais une puissance italienne qui l'a con stamment secouru de tout son pouvoir l'a faite pour lui en envoyant une note Londres, Paris et dans le Nord. Ni l'Angleterre, ni la France n'ont voulu y obtempérer; leurs alliances avec la reine régente les empêchaient, et les autres puis sances leur ont laissé le soin de pacifier la Péninsule. Est-ce dire pour cela que ces dernières vont maintenant reconnaître cette reine, nous pensons qu'elles attendront la marche que le gouvernemeut espaguol et les cortès vont adopter. CIIAIIADE. A tout commencement, doit suivre mon premier, A moins que pas on ne l'achève; A mon dernier, l'Anglais, très-souvent, ne fait trêve, Que quand la soif de boire, étant mon premier, Le force renoncer, alors, mon dernier. Autrement divisés, mon second, mon troisième, Sont L'un voyelle, verbe et préposition, Et l'autre, un article, quand même. Attention On trouve un plaisir extrême, Oserait-on, le dénier? Surtout l'Opéra, d'un beau morceau qu'on aime, D'entendre mon dernier. Sphinxiphile. Le mot du dernier Logogriphe, est Painoù l'on trouve Panpin, ain, ni, an et Aï. VI6E.B D.'ÏPRE;§e ÉTAT CIVIL. Du 5 au 8 Octobrei85g. ïl II S S il s s s»- Masculin, 0; féminin, 2 total, 2* Néant. 2) 25 3» Reine-Angéline-Victoire Cailleau, religieuse, 81 ans, rue de Lille, n° 137. Joseph- Charles Clément6 jours rue de Lille n° i55. Edouard-Auguste Deweerdt, 3 mois, i4 jours, rue de St-Godelicven° 12. Eugénie-Sylvie Vlaemynck, 5 jours, rue de Neuve-Eglisen° 8. Caroline-Joséphine Dugauquié62 ansdentellièreépouse de Joseph-Louis Deneckere, rue de Ménin, n° 20. Charles Boudry 67 ans, jardinier, époux de Catherine VanthuyneDoorgang ii° 17. OPENBAERE VERKOOPING VAN TWEE REMARQUABLE GELEGEN TOT MOORSEELE, DISTRICT KORTRYK. Den Notaris BOVYN, te Gend, zal op den i5°n October i83g|, Jvoor den Instel, en op den 29<m October voor Verblyf, in het hôtel den Gouden Leeuwte Kortryk openbaerlyk Verkoopen. i° Eene allerschoonste Hofstede groot onder zaeyland, meersch en hosch circa 33 hectaren, gelegen te Moorseele. In pachle by de kinderen Denys aen 2,io5 Jrancs s jaers. 2° Eene Hofstede groot onder zaeyland, meersch en bosch circa 25 hectarengelegen als vooren. In pachle by Pieter van Poucke aen i,6g5 fr. 12 cenlimen 's jaers 5° Omtrent 4 hectaren zaeyland, gelegen als vooren. In pachte by Petrus den Turck en Lievin van Aerde aen 3oo fr. 55 centimen'sjaers. Deze Goederen paelen namentlyk aen de gene van de heeren Charles CoppensVan- denberghe, van Aclere- CornellieUolvoet Remorie, de Baller- CornellieDescamps

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 3