RÉCLAMATION. maréchal Espartéro, avec vingt mille hom mes de l'armée du Nord, s'est mis en marche de Saragosse, le 8 de ce mois, sur deux colonnes, se dirigeant sur Alcaniz et Bel- chité, vers les gorges de Canta-Viéja et de Woutalban. Le général O'Donnell, ca pitaine général de Valence et commandant de l'armée du centre, s'avance en même temps par Ségorbe et Castellau de la Plana dans la même direction avec dix-huit mille hommes. Une division se porte sur Téruel, et une autre, partie de Guadalajarare monte vers les sources du Tage pour observer les défilés de Molina et d'Albarazins. L'ancien chef carliste Cabanéro, qui fait sa soumission, accompagne le maréchal auquel il fournit les renseiguemeos les plus circonstanciés sur les lieux et sur les hommes. Il compte que les bataillons qui compo saient anciennement sa biigade se rendront son appel dès qu'il arrivera en leur présence. Quelques antres officiers carlistes ont également rejoint Espartéro et O'Donnell. Us seront très-utiles ces généraux par le connaissance qu'ils ont des localités et de l'esprit des troupes. Les forces de Cabréra peuvent être éva luées i5 ou 20,000 hommes. 11 est cantonné dans un territoires montagneux entre Gastellon de la Plana, Alcaniz, Té ruel et le bas Ebre, territoire très-âpre et d'un très-difficile accès. 11 possède huit dix petites places très-bien fortifiées, dont les deux principales, Cantavreja et Morella, sont presque imprenables ou peuvent sou tenir un très-long siège. Au surplus, des négociations secrètes sont entamées avec certains chifs qui sont fatigués d'uue guerre désormais sans but ou qui abhorrent Cabréra. On disait même Sa ragosse, le 7, que des pourparlers avaient lieu directement avec lui. A Bordeaux le huit a couru que don Carlos, sans renoncer ce qu'il regarde comme ses droits, avait écrit ou fait écrire au comte d'Espagne et Cabréra pour les inviter céder l'empire des circonstances et ne pas prodi guer plus longtemps le sang de ses fidè les serviteurs. Si une pareille démarche a réellement été faite, elle honore ce prince et relève son malheur. On écrit de Madrid, le 7 octobre La chambre des députés, dans sa séance de ce jour, a discuté la loi des fuéros. Les débats oui été très-animés jusqu'à 5 heures. M. Olozaga, cédant un élan spontané du cœur, s'est précipité dans les bras du ministre, et tous les députés, imitant son exemple, se sont embrassés. Des acclama tions ont éclaté dans les tribunes. L'enthou siasme était au comble; on criait Vive la paix Vive l'union Vive Empor tera! Vive le ministre! Vive Olozaga! La chambre a adopté l'unanimité et consacré par 124 suffrages le projet de loi sur les fuéros. La dernière révolutiou qui a éclaté dans le canton de Zurich y a laissé des traces profondes de désunion et d'anarchie. Plu- sieure cantons ont refusé jusqu'à ce jour de reconnaître les autoiités récemment tu- stallées. De son côté, le gouvernement de Zurich, qui est en même temps vorort fédéral, use de représailles et rompt toute relation avec ces cantons. De part et d'autre, l'irri tation est vive et l'on ne peut prévoir jusqu'où la chaleur des esprits pourra se laisser entraîner. ANGLETERRE. Londres17 octobre. On a découvert l'individu qui a jeté des pierres dans les croisées de l'appartement de la reine, au château de Windsor. C'est le même maniaque qui a voulu être admis dans la présence de S. M. lorsqu'elle se trouvait au palais de Buckingham. Il a avoué qu'il est entré dans les jardins avant la fermeture des grilles, et s'y est caché pendant toute la nuit. Il s'était muni, dit-il, de caillouxavec l'inteution de les jeter au- dessus du mur de la terrasse. 11 paraît que lorsqu'il jeta les pierresil se plaça sous la muraille où se trouvait la sentinelle. 11 a été arrêté et mis en prison. Au marché des grains du 14'es prix étaient tant soit peu plus bas que ceux de lundi dernier, pour ce qui est du froment indigène de la récolte de celle année, mais le vieux froment anglais et étranger s'est soutenu au prix de lu semaine passée. Le i4 soir a eu lieu la première re présentation des exercices des bèies fauves, apprivoisées par M. Carter. 11 a paru avec elles dans une espèce de parade, où l'on voit des chevaux grands et petitsdes zèbres, des autriebesdes crocodiles en nature ou imitées. M. Carter est endormi dans un lieu désert. Un léopard saute d'un rocher sur lui, il se bat avec l'assaillant et le réduit eu sou pouvoir. Il conduit un lion, attelé un char, sur une montagne, il est jeté dans un repaire de lions, tigres, léopards et panthères qu'il soumet, après une lutte très-violente en apparence. Tout cela est très-bien arrangé, et les animaux de diverses espèces obéissent admirablement au maître et paraissent s'entendre fort bien entre eux. ALLEMAGNE. Francfort16 octobre. Ou écrit de Pise, 3o septembre Plus de deux cents savauts italiens et étrangers invités au congrès scientifique qui aura lieu du 1" au i5 octobre, sont arrivés dans cette ville. Les savons tant invités qu'amateurs, leur arrivée ici, sont reçus par deux professeurs de l'université char gés de prendre leurs noms et de les ins crire dans les sections scientifiques dont ils désirent faire partie. Le clergé de Pise voulant témoigber son admiration pour un congrès illustre et aussi honorable, chantera Une messe demain ier octobre, dix heures et demie du matin, dans l'église primatiale de la ville. Tous les professeurs faisant partie du congres se réuniront ensuite dans une salles de l'Uni versité pour y teuir uue réuuiou prélimi naire. Le 2, il y aura une grande réunion sous le portique de l'université, pour l'inauguration de la statue de Galilée le profeseeur de littérature Rossini prononcera en cette occa sion un discours analogue la circonstance. On écrit d'Alexandrie, le 16 octobre Depuis peu il se trouve au palais de Méhémet-Ali, un frère du pacha de Darfur, qui vient, dit-on, lui offrir au nom de ce pacha le secours d'une armée de 4o>coo hommes. Il est arrivé de Syrie des dépêches que l'on tient secrètes, mais qu'on croit an noncer Méhémet que l'armée d'Ibrahim aurait déjà marché en avant et se trouverait 16 lieues au nord de Marasch. On a reçu les journaux de Bombay jus qu'au 3o juillet On avait appris Calcutta de Canton, que le commiasaire impérial Lin avait déclaré qu'aussitôt que tout l'opium serait livré, le gouvernement chinois le paierait au taux de 5oo dollars la caisse. A M. l'Éditeur du Propagateur. Ce 17 octobre. Monsieur, D'officieux amis se sont faits, 'a ce que j'apprends, les commentateurs des avis que j'ai cru devoir faire insérer dans les.H'" 2280, 2297 et 2298 du Propagateur.(i) Ces obligeans interprètes, j'en suis bien au regret pour eux et pour leur zèle excessif, .ont donné totalement a côte de la question. Je in'empfesse, pour leur être utile, et en témoignage public de toute ma gratitude envers eux, de replacer cette question sur son véritable, sur son unique terrain. Les avis dont il s'agitne sont qu'une mesure volontaire, spontanée, de garantie et de conservation, que j'ai cru devoir prendre dans des intérêts purement domestiques et d'intérieur. Le bon sens du Public, et l'opinion, sup pléeront au reste. Veuillez agréer, etc. Léopold de fVolff. Ou nous adresse cette lettre avec prière de l'insérer Ousselghem3oon september i85g. Aen myheer den opsteller, Ile aclit het als eene nuttige Lekendmaking UL. de volgende daden mede te deelen Ten rechte bevreesd zynde voor de rainpen van brand en bliksem welke zicli zoo dikwyls doen geyoelendeed in <3eii .6" maert laelst- leden, als daertoe Lehoorljk gemagtigd, ver- zekeren dodr de MAETSCHAPPY FA$ ALGEMEEJSE ASSURANT! EN TE CES GEVARE V FANER A AD GE VESTIGE) TE BRUSSÈL, niet alleeu de parochiale kerk met toren opzer gemeente, maer nog aile de onrôerènde voorvverpen, zoo als versierself, (1) 21 août, 9 et 12 octobre, i83g.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2