^outtiaf foc? <J faiu)te-0ccu)eu lafo eio So (ou VILLE DYPRES. c (N° 2307.) L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent» par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du x au 3o novembre y 5 i/i heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Du i au 3o novembre y 6 172 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la villç. Du i au 3o novembre ,<291/1 heures. BELGIQUE. Ypres, i3 novembre. Un vieillard, de la campagne, est mort subitement, dimanche passé, pendant les offices, l'église de St-Martin. Lundi, 11, un membre d'une des con fréries instituées en ladite église, y a célébré son jubilé semi-séculaire. Notre principal collaborateur, M. L. D. YV., a rendu compte, dans le dernier numéro de ce Journal d'un Extrait du Rapport de M. le professeur J.-H. Bormansla Commission ad hoc, inséré dans le Musée belge, 5' liv., 3" part. On a pu voir facilement, au ton de cet article, que notre collaborateur, tort ou droit, traitait, ou, plutôt, effleurait la question, d'ail leurs grave, difficile et compliquée, de son plaisant côté; c'est-a-direau point de vue où la so lution de continuité, entre le sublime et le ridicule, semble ne plus rester l'état de pro blème.... Sans nous expliquer davantage sur l'k-propos des formes et du fond de l'article, nous croyons de voir y revenir car l'auteur, selon nous, y a laissé, sciemment ou non, une lacune essentielle. En peu de mots, nous la comblerons aujourd'hui. Le Rapport la Commission, assimilant l'y au Wconsonnes transitoires, conclut, en défi nitive, l'adoption d'un système orthographique tout aussi anormal qu'extraordinaire; système qui se résume, en ceci, représenter tantôt les dip'nthongues par tantôt par y ei, ui, mais ooy et ay ou aey dragendraeyge- draegdJ, y compris, sans doute, oey, que, l'on ne sait trop pourquoi, la Décision préliminaire, du 18 août, i83c), passe sous silence, et dont M. le secrétaire rapporteur, J.-H. Bormansne arle d'abord, lui-même, que subsidiairement ien qu'il y revienne souvent. Il est facile de voir, par là, que toute l'éco nomie du système de Siegenbeek—IVeilandbasé sur la liquidité et la fluidité des syllabes e transitoires, overgangssylbenpour nous exprimer comme ces MM., est démantibulée, sinon renversée de fond en comble, dans les diphthongues car, pour nous résumer, quoi de plus simple, de plus commode, de plus rationnel phonographiquement parlant même, que le sys tème de Siegenbeek et de Weiland-, c'est-à-dire, l'emploi de l't, seul ou suivi d'une consonne, et de l'y ij suivi de la vo yelle Du reste, ce n'est pas que le mode ortho graphique préconisé par la Commission et le Rapport, ne soit, au fond, soutenable; mais il en estil en sera toujours ainsi de toutes les néographies du monde,fût-ce même d'un système la Marie!.. Or, autant vaut conserver celui de la majorité compétente (1), que de s'empêtrer, de plus en plus, dans les innovations, exceptions et surexceptions de qui que ce soit, fût-ce même d'une commission septemviraleet de son uni versitaire et professoral secrétaire rapporteur!!...(a) Nous opinons donc, nous, pour le maintien de l'orthographe de Siegenbeek et de Weiland. V. note (1) L.\ L.-. Oq lit dans 1 Emancipation Qelques personnes prétendent qu'il salis sait moins de poursuivre et d'alleindte l'auteur de l'article du Messager de Gand, imilulé Conduite des orangistesque de rechercher les traces d'une conspiratiou orangisie. Cette assertion nous paraît au moins prématurée et nous n'avons aucune raison matérielle et positive de croire l'existence d'uu complot contre la sûreté de l'Etat ou contre la constitution du roy aume. Nous n'en attendons pas moins avec impatience les éclairsissemens que l'autorité jugera sans doute nécessaire de publier propos de tous ces faitset, alors seule ment, nous pouirons les apprécier. Nous ne saurions que nous rallier ce journal, d'ailleurs si éminemment libéral et modéré. - Dans son audience du 7, la haute cour militaire a été saisie de l'affaire du (i) Sauf, en présence de l'antique mode flamand, remplacer an, nu, (7, par ae ue, y, et laisser, entre autres, facultatifs, certains cas des déclinaisons dites hollandaises. (a) Ici, nous ferons remarquer, en passant, que M. J.-H. B., si fort sur le grec et le laiin, écrit fyatynihus (p. 3aj); et, tout en reprenant M. V. D. (p. 338) d'or thographier cytheren grec et en latin, citharalaisse passer inaperçu, et, par conséquent, s'y rallie, myrïA, qui, certes, dans ces deux langues, fait mytrosmyrtus par taut, et nou par thêtath. £t voilà comme on fait de la philologie!!..» major en non-activité Lochraansavec le major Demangeycommandant de la place de Nieupoit, affaire qui a pris son origine dans une altercation assez vive qui eut lieu Nieuport le to août dernier entre ces deux olliciers, et la suite de laquelle une plainte fut dressée charge du major Lochmans, qui est accusé d'avoir injurié le commandant de place et d'avoir refusé de se rendre aux arrêts que celui-ci avait cru devoir lui infliger, comme étant chargé de la surveillance des officiers mis en non- activice résidant dans la place de Nieuport. Les débats de cette cause ont été très- animés. La défense a été présentée par Mersman du barreau de Bruxelles, lequel a soumis la cour, au nom de son client, des conclusions formelles tendantes con sidérer les poursuites du chef d'insubor dination et d'injures comme non avenues, attendu que le plaignant et l'accusé avaient tous deux le même grade. M. I audi eur général dans son répuisitoire a demandé l'application des art. 99 et 101 du code pénal militaire. Toutefois, dans la prévision de la prise en considération par ia cour de l'égalité en grade entre les deux parties, le ministère public a présenté une réquisition subsidiaire demandant l'ap plication de l'art. 222 du code pénal or dinaire. La haute cour a remis le prononcé de l'arrêt intervenir mardi prochain. Ou sait qu'au sein de l'université catholique de Louvain, s'est formée récem ment une société d'amateurs de la langue et de la littérature flamandes, sous la pro tection de M. de Ramrecteur de celte université. Elle a ses membres encourageans, actifs, honoraires et correspondans. Sa devise est Met tyd en vlyt. Cette société, dont l'organisation prouve combien tout ce qui est apptécié et en couragé l'université catholique, vient de publier un volume de prose et poésie, où

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 1