2 t devient facile sans porter nulle atteinte la liberté si précieuse consacrée par la cons titution. Il y a ensuite examiner les mo difications réclamées par l'expérience la loi sur renseignement supérieur. Après avoir clos sa liste, l'Indépendant range parmi les projets doul les vœux et les intérêts du pays réclament la discussion, les secours accorder la ville de Bruxelles, les réclamations pour l'indemnité générale des pertes de toute nature causées par la révolution, la loi surleschemins vicinaux et les crédits pour l'achèvement des chemins de fer. Grands, immenses par conséquent, sont les travaux en présence desquels les chambres se réunissent. Nous ne pensons donc pas qu'elles se laissent détourner de la haute et difficile mission que les circonstances leur donnent, pour se jeter dans des dis cussions de partiqui n'aboutissent qu'à des discours sonores, mais vides; heureux encore s'il n'en sortait point une irritation qui fait mettre en oubli les véritables in térêts du pays. Aujourd'hui la Belgique est définitivement constituée pour l'Europe; il faut qu'elle achève de se constituter définitivement pour elle-même, et ce doit être l'œuvre de la session de 1839-1840. Les légionnaires, qui ont servi sous l'em pire sont occupés faire deux pétitions con cernant l'arriéré de leur solde depuis le 1" jan. 1814 jusqu'à cette époque i83g,dont l'une sera présentée au roi, et l'autre aux chambres. On lit dans l Observateur Lors de la visite domiciliaire qui a eu lieu Woluwe, M. van Gobbelschroy était présent, il s'est empressé de mettre la disposition des agens de l'autorité tous les moyens nécessaires l'accomplissement de leur mission. Malgré l'unanimité de la presse de mander quelques éclaircisseœens sur les visites domiciliaires dont tout le monde s'entretient, le Moniteur reste muet. Pour notre part, nous voyons dans ce silence la conlinaution d'un système arrêté, de ne répondre aucune interpellation de de quelque côté qu'elle vienne. Des bruits de complot circulent dans le public, on se livre mille conjectures sur l'usage que vient de faire le pouvoir du droit le plus large dont on l'ait investi celui de recher cher jusqu'au moindre iudice de la plus intime pensée des citoyens, de sonder le dernier repli de leur conscience. La société s'inquiète; les organes de l'opinion publique adjurent le gouvernement de la rassurer Inutile insistance il semble qu'il ne soit pas de la dignité du ministère de descendre des explications Pour nous qui n'avons d'autre intérêt que celui de la vérité, nous allons dire ce que nous connaissons dp toutes ces menées, en attendant les révélations que l'instruction doit mettre au jour. Une lettre datée du mois de mai dernier a été trouvée chez M. Metdepenningen comme la plupart des écrits émapant des partisans de l'ancien ordre de choses, cette lettre renfermait quelque nébuleuse prédic tion orawgisle, dont la millième est encore se réaliser. De là un temps donné, le drapeau neêrlandais devait flotter sur les clochers de la Belgique. La lettre se ter minait par une invitation de faire part de ces espérances quelques amis dont les noms suivaient c'est là sans doute ce qui leur a valu les visites dont ils ont été l'objet. Comme on le voit, la Belgique n'a pas couru de grands dangers si comme cela paraît vraile complot est reste l'état de vœux. Pour dire toute notre pensée sur cette affaire, nous attendrons les révélations pro mises par l'Indépendant et qui doiveut nous apprendre si les poursuites ordonnées par le gouvernement ont été justifiées par d'autres faits plus graves que celui dont nous venons de parler. On lit dans le Journal des Flandres C'est par erreur que le Messager de Gand et des Pays-Bas annonce qu'une deuxième visite domiciliaire a été pratiquée chez M. l'avocat Metdepenningen. Les ren- seiguemens que nous avons pris nous ont convaincus que celte mesure n'a pas été ordonnée. Seulement une perquisition a eu lieu en vertu du mandat d'arrêt décerné contre cet inculpé par l'eutorité judiciaire. Nous saisirons cette occasion pour déclarer qu'il résulte d'une lettre de notre corres pondant Bruxelles que les visites domi ciliaires pratiquéesrécemment en cette dernière ville et Anvers ont été ordonnées direc tement par le ministère et sans la participation des magistrats chargés ici des premiers actes de procédure. Ou peut conclure de de là que les dispositions du code d'ins truction criminelle sont rigoureusement ob servées par le ministère, Ou écrit de Paris Les chambres françaises seront décidément appelées, dans la prochaine session, déscuter la question du chemin de fer de Paris la frontière du Nord, avec reliement au raile-way belge. On parle beaucoup dans les salons politiques de la capitale de la France, des projets financiers que l'on soumettra la législature dans la prochaine session; on assure que la réduction de la rente est décidée et qu'elle sera convertie en 4 7., Ou écrit de Silésieen date du 3 novembrela Gazette universelle de Leipsickque le roi de Prusse prétend modifier les lois sur les mariages mixtes dans toute la monarchie, de manière que désormais tous les enfans nés de ces mariages fussent élevés dans la religion prolestante. Cette mesure sera prise comme représailles contre le pape. La même feuille publie une lelte de Posen en date du 3 novembre, où l'on dit que l'agitation dans les campagnes, par suite du dernier eulèveraeul de l'archevêque, est toujours très-grande et que souvent des rixes ont lieu dans les villages entre les deux sectes. Les prêtres catholiques ne se contentent plus de supprimer le son des cloches mais pendant la messe ils ont remplacé le sonuette des enfaus de chœur par des crécelles pour rappeler Constam ment au peuple cet événement. Ou éctil d'Alexandrie, 8 novembre Il est arrivé ici des dépêches très-impor tantes des Indes. Les Anglais après être entrés Caboul Se préparaient marcher contre le Hér3l. C'est une nouvelle source de complications pour la question d'Orient. On écrit de Paris, 1 1 novembre DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Le chef du service maritime M. le ministre de la marine. Toulon, 9 novembre. Le Phare, ayant bord Mgr le duc d'Oiléans et sa suite, est arrivé ce soir dix heures. Le prince se porte très-bien. Il a débarqué sur le champ pour entrer au Lazaret. [Moniteur.) Nous avons reçu des nouvelles de l'Aragon la dute du 6 novembre. Le duc de la Victoire restaint de plus en plus la cercle laisse Cabréra Celui-ci évacue prudemment toutés ses positions devant les tronpes de la reioe, mais acculé près de Moreila et Cantaviéja, il faudra qu'il accepte un combat dont l'issue n'est pas douteuse. Le duc de la Victoire était le 3 près de Caste Moite il avait reçu la sommission de plusieurs cavaliers carlistes; Cabréra et Forcadell avaient abandonné Villarluengo, ils étaient resserrés dans les hauteurs de Moreila et Cantaviéja. Tel est le résumé des nouvelles de l'Eco de VAragon du 6 novembre. On écrit de Gand, le 11 novembre Il paraît certain que l'affaire intenté contre M. Metdepenningen, un des rédacteurs pré sumés, et M. Backeljauw, éditeur du Mes* sager de Gandsera portée devant les assises du Brabaut. (G. van Gend On écrit de Mons, le 13 novembre On a volé le 4 l'administration des messageries de la veuve Briard une som me de 3,300 fr. 5,000 avaient déjà été enlevés le t8 janvier dernier, et 803 le 31 février dernier. Des témoins ayant constaté qu'aucun étranger n'a pu entrer dans le magasin, on soupçonne un des employés. M. Laurent, curé de Glimmenich, diocèse de Liège, a reçu les bulles du pape en vertu desquelles il est nommé évêque in- partibus de Cbersonèse. Il aura sa résidence Hambourg, sa ju ridiction s'éteud>a sur les catholiques des villles libres de Hambourg, Brème, Lubeck et de tout le royaume de Danemark. M. Laurent sera sacré évêque, Liège, avant son départ. MM. de Keyser, d'Anvers, et Koekkoek, de Cologne, qui ont obtenu récemment de l'administration communale de La Haie la médaille d'or pour les tableaux qu'ils oot envoyés l'exposition de cette ville, se trouve en ce moment dans cette rési dence. On dit que plusieurs des tableaux ex posés seront également l'objet de la part du gouvernement de distinctions pécuui-: aires ou honorifiques. Ou apprend de Francfort, 9 novembre,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2