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qu'il paraît, qu'a l'occasion de la fête de
la réforme, le roi de Prussea accordé
une amnistie générale pour tous délits po
litiques.
On écrit de CoDstantiuople, n3 octobre:
Le ai la suite d'une nouvelle délibé
ration qui a eu lieu ici, la semaine der
nière, la Porte a adressé une troisième note
aus cinq puissances. On y expose en ré
sumé les concessions que le sultan Mahmoud
avait résolu de faire au vice-roi. La Porte fait
cet égard l'observation que la paix aurait
déjà été depuis longtemps rétablie en Orient
si en interposaut leur médiation les hautes
puissances n'avaient pas rois fit) aux négo-
tiations, déjà entamées entre la porte et
Méhémel-Ali cet égard. Déjà quatre mois
se sont écoulés depuis celte époque sans
que les puissances eussent entrepris rien
d'utile. En conséquence les puissances sont
de nouveau invitées faire quelque chose de
décisif pour cette affaire dans le cas,
surtout, où Ibrahim ferait un mouvement
en avant avec les troupes égyptiennes.
On écrit de Gand, i3 novembre
M. Stéven, propriétaire du Messager, a
été appelé ce matin devant le juge d'in
struction, il a été interrogé de nouveau
sur le nom de l'auteur de l'article Con
duite des Orangistes. M. Stéven a refusé de
le décliner. Dans son interrogatoire il n'a
pas été question de complot. (Messager.)
Le Précurseur dit qu'on a fan an
propriétaire d'une salleprès de la porte
de Malines, Anvers, des propositions pour y
établir un meeting. Ce journal pense que
cette réunion sera peu suivie Anvers.
Le sénat a adopté le i5 un amen
dement de M. le comte de Baiilel portant
Par modification temporaire la loi du
3t juillet 1834» les grains et farines de
froment et de seigle, les pommes de terre
ainsi que leurs farines sont prohibés la
sortie, jusqu'au iet décembre 1840, néan
moins le gouvernement pourra lever celle
prohibition en tout ou en partie avant
cette époque.
La présente loi sortira ses effets cinq jours
après la promulgation. Le second voie a
été renvoyé au i5.
Ou écrit de Vienne, 6 novembre
On apprend que la maladie de S. M.
l'archiduchesse Marie-Louise dure encore,
mais que cependant son état s'ést amélioré.
On écrit de Paris, i3 novembre
M. de Lostanges, gérant de la Quoti
dienne traduit devant la cour d'assises
(audience du 13) sous la prévention d'of
fenses faites un membre de la famille
royale dans un article publié par celle
feuille, en date du g, a été acquitté.
L'Eco a ouvertement prêché le refus
de l'impôt, déjà quelques contribuables ont
refusé celte conduite est antinationale
et indigne, et elle ne tend pas autre
chose qu'à enlever au gouvernement les
uniques ressources dont il pourrait disposer
pour terminer la guerre civile.
On lit dans l'Eco del Commercio
du 6
Une personne qui vieut d'arriver de la
province de Grenade assure que la po
pulation de Molril s'est refusée payer
la dîme et les autres contributions jusqu'à
ce qu'elles aient été volées par les coriès.
L'envoi d'un bataillon dans ce pays n'a
obtenu aucun résultat, les habitans s'étant
montrés disposés opposer la force la
force. Cet exemple a été suivi par d'autres
populations de la même province.
Ou écrit de Bayonne, le to novembre,
que la guerre d'Aragon pourrait se pro
longer, Cabréra ayant plus ressoutees que
l'armée de la reine.
On écrit de Madrid, 6 novembre
On annonce l'arrivée Madiid d'un
sous-chef du ministère des affaires étran
gères de France, que l'on désigné sous le
nom de M. Irier. Sa mission ostensible se
rattache aux arrangemens prendre pour
le maiulien en Espagne des réfugiés car
listes.
Les nouvelles de l'armée, reçues Saragosse
la date du 7, ne font encore qu'indiquer
des positions. On se flatte que l'adoucis
sement de la température permettra quelques
opérations sérieuses avant que la mauvaise
saison ne force suspendre les hostilités
HOLLANDE.
La Haie, 11 novembre.
Nous apprenons que les sections de la
seconde chambre ont fait de nombreuses
et importantes observations contre les lois
financières, et différentes questions ont été
faites ce sujet par beaucoup de membres.
On est, dit-on, entré celte occasion dans
d'iroportans calculs.
Mardi prochain deux heures il y aura
séance publique de la secoude chambre.
On assure que les travaux des chambres
seront provisoirement suspendus jusqu'à la
fin du mois de novembre, ce qui donnera
le temps au gouvernement de répondre aux
réflexions qui ont été faites dans les seelious
contre divers projets de loi.
Le conseil de cabinet s'est plusieurs fois
assemblé dans le courant de cette semaine,
pour délibérer, ce qu'on dit, sur la
révision de la loi fondamentale.
Le Noord- Brabander qni s'imprime
Bois-le-Duc accuse périodiquement le
gouvernement hollandais de continuer
favoriser les proteslans au détriment de ses
sujets catholiques.
Quelques temps après notre révolution
le gouveruement avait commencé se montrer
plus circonspect, parce que des symptômes
d'effervesceuce s'étaieut montrés plusieurs
reprises dans le Brabant septentrionalet
qu'une étincelle aurait sufli pour allumer
sur les frontières de la Belgique un in
cendie qui aurait pu se progager rapidement
parmi les populations catholiques et venir
ébranler le gouvernement jusqu'au milieu
de la vieille Neêi lande.
Plus tard, et mesure que l'étal belge
tout en se consolidant donnait des preuves
réitérées qu'il était loin de faire de la
propagaude, le cabinet hollandais est revenu
ses erremens et a commencé prodiguer les
honneurs et les places aux prolestans et
cela même dans la province et dans les
localités où les catholiques forment la grande
majorité des habitans et paient la presque
totalité des impôts.
Une lettre iusérée dans le Noord-Bra
bander donne des renseignemens ce sujet
qui prouvent jusqu'à quel point l'aigreur
est portée de part et d'autre.
FRANCE.
Paris, 14 novembre.
Le gouvernement a reçu depuis deux
jours de nouvelles de Cûuslaniinople qu'on
dit d'une nature assez grave. M. Pontois
serait arrivé dans cette capitale, et il aurait
été reçu très froidemeut par tous les membres
de la diplomatie.
Les nouvelles de la frontière d'Espagne
arrivées aujourd'hui Paris, ne nous fout
pas encore fait connaître ce qu'est devenu
le comte d'Espagne depuis sa déposition
par la junte Carliste.
Les perquisitions de la police, relatives
la dernière conspiration des poudres, ne
discontinuent pas. On signale encoie un
iudividu qui a été arrêté hier rue du Bac,
parce qu'on a trouvé chez lui quelques livres
de poudre.
Une ordonnance du roi, en date du
21 octobre, fixe le nombre des élèves ec
clésiastiques de chacun des quatre-vingts
diocèse du royaume. Ce nombre s'élève
en tout 19,585.
Le numéro de la Quotidiennedu
dix, a été saisi la poste et dans les bureaux
du journal.
L'Eco de dragon, du 7 novembre,
annonce que les factieux sont en présence
des troupes chiistines; le centre de leur
ligue est Totodella. Les 2 extrémités
sont Ginébrosa et la Iglesnéla. Ces posi
tions ne sont pas plus de 4 6 lieues
de Morella et Cantaviéja.
On écrit de Madrid, 5 novembre
La solution de la crise ministérielle paraît
être ajournée jusqu'après l'arrivée de M.
de Torréuo, et la réception des dépêches
du duc de la Victoire. Si celui-ci approuve
la résolution elle aura lieu, et le ministère
se complétera avec MM. Caldéroo, Collautès
et Montesdéoca.
M. Cériola a consenti avancer 5 mil
lions au gouvernement; Le parti exalté ne
recevra pas froidement la dissolution.
ALLEMAGNE.
Francfort, 14 novembre.
On écrit des frontières du Danube1
novembre
Les négociations des puissances du Nord
concernant la reconnaissance de la reine
Isabelle II se confirment pleinement. Il
paraît qu'elles ont eu pour point de dé
part le Johannisberg. La France fait évi
demment tous les efforts imaginables pour