positions «le BordonLncoLas Parras etc. Cabrera, avec ses bataillons, était Zurita, Palanguès, Ortélès, Villorès, Hariajo, Todolella, la Mata; dans le royaume de Valence, des guérillas stationnaient Troo- cbon et Villarluaogo. La famiHe de Cabrera, il y a quelques jours, a quitté Morella se dirigeant vers Béiété ou Valderrobles. La nouvelle junte créé par Cabrera sie'ge Morella, d'où il n'est permis de tirer ancune espèce d'approvisionnemens. La fa brique de fusils de Vdlarluengo, fonctionne maintenant Morella. Ut) paysan qui portait au couveut de Bonifasa quelques milliers de réaux, n'a pas été admis. Cabrera veut achever ces malheureux. Mgr Fornari, internouce apostolique, qui porte tant d'intérêt aux instituts religieux de la Belgique, a célébré la messe dans la chapelle de l'hôpital St-Jean l'occasion de la fêle de Ste-Elisabeth. M. le ministre des affaires étrangères et de l'intérieur, fait publier dans le Monileur d'hier le tableau descriptif des phares et fanaux allumés sur les côtes de France, au premier août i83g, qui lui a été adressé par le gouvernement français. M. le ministre des finances informe les intéressés qu'à dater du a5 novembre courant, le paiement du troisième trimestre i83g, des pensions de la caisse de retraite, sera ouvert chez les directeurs du trésor dans les diverses provinces. La quatrième livraison des Belges peints par eux-mêmes vient de paraître. Cette livraison est consacre au Marguillier de Paroisse. Ou annonce que la troupe des singes et chiens savantssous la direction de M. Scbreyer, va donner quelques représentations au Théâtre du Parc. On écrit d'Anvers, ao novembre Deux sous-officiels du régiment des par tisans se sont battus hier en duel. L'un d'eux a reçu un coup de sabre qui a né cessité son transport l'hôpital La Chronique de Courtrai publie de nouveaux détails sur le meeting qui a eu li-u en cette ville. La chambre des représentans a adopté, le ao, l'unanimité de 56 voix le projet de loi relatif la prohibition de la sor tie des céréales. Elle a ensuite entendu plusieurs rapports de pétitions qui n'ont offert aucun intérêt. La chambre s'est ajournée au so 3 heures pour s'occuper de quelques natu ralisations. On écrit de Bayonne, 17 novem. La division Christine qui a été surprise le 6 Darrachina par Llanojostéra était forte de 4 000 hommes. Cette rencontre a été aussi meurtrière que celle d'Oliété et de Calandés. On compte un grand nombre de blessés ilirambel et Alcariza. Le chiffre des morts est eucore inconnu. Notre correspondant de Girone, la date du 13 novembre, nous mande que l'on ignore le lieu de la retraite du comte d'Es pagne: ou le croit caché. 2 FRANCE. Paris, 21 novembre. L.e Temps assure que le duc de Bor deaux, après avoir fait de vaines instances pour obtenir une audience du pape, est parti subitement pour Naples. Le Moniteur parisien donne au jourd'hui, au sujet du comte d Espagne les nouvelles suivantes, qui s'accordent avec celles qui sont parvenues l'Emancipation, journal de Toulouse On écrit de la frontière d'Espagne 11 est hors de doute que le comte d Espagne a été assassiné par son escorte tous les renseignemens qu'on reçoit confirment celte nouvelle. Le 7 novembre, un cadavre a été enterré Coll de Nargo il avait été retiré noyé de la Sègre; ses pieds et ses mains étaient liés; son âge, sa corpulence, ses cheveux blancs et fauves indiquent que ce cadavre est celui du comte d'Espagne. On n'ose pas en parler, les factieux ayant menacé d'assassiner ceux qui en ouvriraient la bouche. Le gouverneur de La Seu d Urgel a envoyé uu affidé au Coll de Nargo pour s'assurer de la vérité des faits. On écrit de Madrid, 11 novembre On parle de l'établissement Madrid d'une société religieuse espagnole. Cette société publiera un catalogue des ouvrages im primés en Espagne ou venus de l'étranger: elle signalera au gouvernement etaux évêques ceux qui contiendront des principes con traires la religion. Un ordre du ministre de la guerre appelle l'activité 4°>00° hommes sur la classe de 1838. Les départs pour la cavalerie doivent avoir lieu le 5 décembre; ceux pour l'infanterie le 10 janvier. Ce n'est pas seulement douze cents hommes qui doivent être embarqués pour l'Algétie, mais six sept mille, tant pour remplir les vides que pour remplacer les corps qui reviennent en France après avoir accompli leur temps de service en Afrique. Les lettres des déparlemeus des Buu- ches-du-Rhôue, de Vaucluse et du Var ne parlent que des ravages causés par les pluies qui se succèdent comme un véritable déluge. Aux environs de Toulon, le 12, la plaine de Lagarde ne formait plus qu'un grand lac; un enfant de douze ans, en- traîué par les eaux, a été noyé. La violence des ouragans a occasionné quelques sinis tres sur les côtes. La Gazette de Milan du 13 no vembre contient aussi un effrayant tableau des ravages causés par un nouveau débor dement du Pô, du Tessiti, de l'Adda, de l'Olooe et d'autres rivières de la Lombardie. Sur plusieurs pointsles communications postales ne sont entretenues qu'au moyen de barques et de ponts volans. A Ferrare, on avait muré les portes de la ville du côté de Francolicio pour empêcher l'inondation. Mme Emile Girardin (Delphine Gay), auteur d'une comédie intitulée l'École des Journalistes, dont la représentation au Théâtre Français éprouve des difficultés, a voulu en appeler du jugement de l'autorité celui d'uue public d'élite. Elle a réuni chez elle, un de ces soirs, trois cents personnes appartenantes la littérature et la société de Paris, et elle a lu elle-même sa pièce devant cette assemblée. D'après toutes les révélations qui nous arrivent, la presse est traité, dans le nouvel ouvrage, de la manière la plus dure et la plus brutale. On la présente comme une plaie dévorante, comme une source de maux. Ses organes, les journalistes, sont désignés commeuue baudede malandrins etdesacriparis au milieu de la société qu'ils prétendent civiliser. Si le tableau qu'elle a tracé était dra matiquement déroulé, ce serait le plus épouvantable des procès faits cette puis sance si convaincue de sa force. M. Jules Janin, présent la lecture, vient d'adresser Mme de Girardin,daos l'artiste, une lettre des plus sévèresavec autant d'esprit que de goût. Corresp LEco de dragon, du 12, publie une proclamation adressée de Bourges aux carlistes de Catalogne par uu des généraux du prétendant. ALLEMAGNE. Francfort20 novembre. Une correspondance de Hanovre, adressée le 12 novembre la Gazette d'Elberfeld parle que l'on continue pétitionner pour demander la dissolution de la législature actuelle. On mande de Rome, le 5 novembre Le docteur Alertz est arrivé ici, mais ce n'est pas, comme comme on l'a dit tort, pour entepreridre la guérison du pape. Depuis la derniere cure faite par M. Alertz, il ne s'est plus montré de symptômes de la maladie. Le jour de la Toussaint et le lendemain le pape a assisté aux offices, et, le 3, il s'est rendu l'église de Sl-Charles- Borromée. Un autre correspondant de la Gazette d'A ugsbourg lui mandeen date du 3 novembte, que S. S. se porte parfaitement bien moins qu'on ne veuille faire passer pour une maladie uoe légère indisposition qu'elle a éprouvée la semaine précédente. La Gazette universelle d'A ugs bourg publie ce qui suit sous la rubrique de Constantinoplele novembre Des nouvelles artivées d'Alexandiie disent que Mehémet-Ali se moutre disposé rendre Candie condition que les puissances lui garantissent la possestion de l'Egypte et de la Sylie, Adana compris. Cet arran gement définitivement conclu il rendrait aussi la flotte turque avec la partie de l'équipage qui montrerait le désir de re-? tourner en Turquie. On écrit de YVeissenkurn (Prusse)., le 16 novembre Le monument du général français Hoche, qui se trouve tout prés de notre village sur une colline, était sur le point de tomber tout fait en ruines. S. M. le roi de Prusse en ayant été instruit, vient d'accorder une somme de 700 th. pour restaurer ce mausolée.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2