l'ancienne église des Carmesrue Hors- Château, qui est rendue au culte catholi que, sous le nom de Notre-Dame, et desservie par les rédemptoristes. La chambre des représentans s'est réunie, le 10, une heure et demie. M. Zoude a présenté le rapport de la section centrale sur le budget de la cham bre. Ce rapport sera en compte général après celui de la dette publique. La chambre a ensuite entamé la discus sion du budget de la dette publique et des dotations. On écrit de Gand10 décembre M. Metdepenningen de retour en cette ville depuis avant-hiera été honoré hier soir d'une sérénade. Une grande foule a stationné pendant une heure devant la maison de cet avocat. Journal des Fland.) Le ministère public vient de se pourvoir en cassation, dans i'intérét de la loi, con tre l'arrêt rendu par la chambre des mises en accusation en cause du Messager de Gand. Le pourvoi est fondé sur la mise hors de cause de M. d'Herbignydomi cilié en France, qui s'était déclaré l'auteur de l'article incrimioé. Voici la partie de l'arrêt de la chambre des mises en accusation qui concerne le sieur d'Herbigny Attendu que ce prévenu est Fran çais et partant étranger la Belgique; Attendu qu'en cette qualité il ne pourrait être poursuivi du chef des crimes ou délits commis en Belgique, qu'au cas qu'il y habitât, qu'il y eût été arrêté, ou que le gouveruement belge eût obtenu son extradition, ainsi qu'il résulte de l'art. 3 de code civil et des art. 5 et 6 du code d'instructiou criminelle Attendu au moment que les crimes et délit lui imputés auraient été commis, d'Herbigny n'habitait pas le rerritoire de la Belgiquequ'il n'y a pas été arrêté qu'il n'a pas été extradé, et que même la loi du i«r octobre i833 et la convention conclue avec le gouvernement frauçais sur les extraditions, ratifié Bruxelles le la décembre 1834 s'oppose ce que dans l'espèce le gouveruement belge obtienne l'extradition nécessaire cc Par ces motifs, la cour déclare qu'il n'y a lieu de poursuivre ledit d'Herbigny d'aucun des chefs sa charge. On écrit de Liège, le io décembre: Nous apprenons que l'affaire de MM. Vléminck et Bartels, relative au service de santé, sera portée devant la haute cour mili taire vers la fin de ce mois. La chambres des représentans s'est réunie le n, a heures, M. le ministre de l'intérieur a présenté un projet de loi ayant pour but l'institution d'un conseil de prudhorames. Le projet a été envoyé l'examen des sections. La chambre a repris ensuite la discus sion du budget des voies et moyens. - Ou écrit de Paris, ro décembre Le bureaux du journal du Commerce de Lyon et le domicile du rédacteur en chef ont étévendredi 6 de ce mois sept heures du matin, envahis par la police. Cette mesure a été exécutée en vertu d'une commission rogatoire décerné Paris par M. le juge d'instruction Zangiacorai. Elle avait pour but la recherchedans nos papiersd'une correspondance par le prince Napoléon-Louis et avec M. le marquis de Crouy-Chaoel, accusé, suivant le document légal qui nous a été présentéd'attentat contre la sûreté de l'état. L'Echo de ^dragon du r4 décem bre annonce que les positions des armées sont toujours les mêmes Esparléro se fortifiemais il n'entreprend rien. Le général Monsa remplacera Valdès, et Bureus remplacera Séoané Barcelone, FRANCE. Paris, 12 décembre. Les nouvelles d'Afrique sont tout fait contradictoires. Voici ce qu'on écrit de Toulon Le paquebot le Vautour, parti d'Alger le 3o novembre, est arrivé dans la nuit du 3 au 4 Toulon avec des dépêches du maréchal Valée. Une correspondance de Toulon du 4 dit que le Vautour, parti d'Alger le 3o novembre, apporte Toulon des nouvelles affligeantes voici ce qu'on lit dans cette correspondance Le 3o novembre on entendait Alger la canonnade dans le lointain. Il paraît que toutes nos troupes étaient aux prises avec les forces d'Abd-el-Kader qui se mainte naient daos le pays. On n'est pas sans inquiétude dans cette ville surl'altitude hostile que sembleot prendre les Maures fanatisés. Toutefois, maîtres des forts qui domineul la ville, nous n'avoos rien redouter. Tous les équipages des bâtimeus en rade d'Alger sont desceudus terre pour prêter main-forte aux Européens en cas de quelque mouvement insurrectionnel. Des paquebots sont allés prendre Otan et ont amené Alger toutes les troupes qui n'étaient pas nécessaires la garde d'Oran. Les camps de cette dernière ville ont été abandonnés. Nous recevons le Moniteur algérien du 3o novembre. I! publie uu ordre gé- néral du maréchal Valée en date du 28. Le maréchal fait connaître l'armée uue lettre qu'il a reçue du roi en date du iq novembre, au sujet de l'expédition des Portes-de- Fer. Le roi, dans cette lettre, exprime le vif intérêt qu'il porte l'Algérie. Le maréchal termine en disant que l'Algérie trouvera dans les paroles du roi la cer titude que de promptes et énergique me sures mettront fin la lutte que l'armée d'Afrique soutient depuis neuf ans. Du reste le Moniteur algérien garde le silence le plus complet sur les tristes événemeus signalés par le rapport du maré chal et par les correspondances. Dans une réunion du Polonais qui a eu lieu Paris le 29 novembre dernier M. Antome Ostrowski, palatin et l'un des piésidens de la réunion, a rappelé uu fajt récent, la réunion de l'église grecque-romaine l'église grecque, ordonné par un ukase de l'empereur de Russie. Ce sont quatre millions de Polonais des provinces du sud qui l'ou enlève le culte qu'ils professaient depuis bientôt 3oo ans; car leur adhésion l'église romaiue date de la fin du XVI« siècle (i5g6.) Vers la fin du discours par lequel le prince Czarioryski a ouvert le 28 la sé ance de l'association littéraire polonaise, on a remarqué entre autres le passage qui se rapporte d'une part l'archevêque Duuin, et de l'autre aux trois évêques grecs-unis, Sicmaszko, Luczinski et Zubko, dont le schisme récent a navré de douleur de Pologne. Il règne une très-graude activité dans les bureaux de recrutement. La nou velle d'une prochaine campagne en Afrique a donné lieu de nombreuses demandes d'engagement. Le rapport est très-peu explicite sur les événemens dont les environs d'Alger out été le théâtre, du 34 au 3o novembre; dous essaierons d'y suppléer au moyeu des correspondances reçues aujourd'hui 9) d'Alger. L'une des ces lettres donne des détails, non moins afihgeans que les premiers Une autre lettre d'Alger dit que les Maures, exaltés par la nouvelle de ce qui se passe dans la plaine, célèbrent le Ramazau avec enthousiasme. C'est aujourd'hui même qu'il expire, et les écrits répandus parmi eux au nom d'Abd-el-Kader annoncent pour ce jour-là la chute de Français et l'entrée eu Alger de l'émir, qui fera boire sa mule la fontaine de Babazoun apiès quoi elle expirera, mais le triomphe d'Abd- el-Kader sur les infidèles sera accompli. On lit dans le Journal des Débats Un fait grave c'est l'apparition de l'ancien bey de Constantine Achmelsur les bords de la Seybouse, où il semble avoir le projet de couper la toute de Bone Constantineet d'intercepter ainsi la principale communication de cette dernière ville avec la mer. Nul doute d'après ces mouvemens, que l'ex-bey Achraet ne s'en tende avec Abd-el-Kader et dès lors plusieurs grands districts de la province de Constantine peuvent être soulevés contre nous par ces deux chefs. En effet, tandis que le général Galbois se portera sur la Seybouse pour dégager les communications, Abd-el-Kader peut, avee une partie des tribus qu'il mène la guerre sainte, se porter de Médach sur Sétifdans celte même province, laissant au pied de l'Atlas et sur la Cbiffa dans la province d'Alger, une autre partie de ses forces pour ob server le maréchal réduit la défensive dans la Mitidja et couvrir Alger jusqu'à ce que les renforts soient arrivés. Il est fort désirer que tel ne soit pas le plan d'Abd-el-Kader. On sait que la liste civile consacre annuellement 24,000 fr. aux pauvres de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1839 | | pagina 2