ANNONCES.
BOOMEN,
MEUBILAIRE
CHAltAD E.
ETAT CIVIL.
peu de sollicitude du gouvernement pour les
intérêts belges?
Mais, dit le ministre, les houillères de Mons
sollicitaient ce canal. Cela ce conçoit; mais ces
sollicitations sont-elles équitables et fondées?
Les houillères ne sont-elles pas tellement l'abri
de toute concurrence, et n'on-elles pas tellement
de demandes que depuis peu d'années elles ont
pu considérablement augmenter leurs prix? et
si l'on veut donner une extension illimitée
l'exportation de la houille n'est-il pas craindre
que l'on rendra la Belgique entière tributaire
d'un vrai monopole? En vérité, messieurs, il y
a quelque chose de cruellement égoïste dans les
plaintes de ces hommes hé quoi! vous osez
parler de misère pour vos ouvriers qui gagnent
cinq francs et plus par jour, tandis que les
nôtres gagnant un franc un franc, 25 cen
times, mais il y a plus, et cette misère, et cet en
combrement dont parle leur requête la chambre
des représentans du 2 décembre courant, n'exis
tent pas; tel point que nos marchands de
houille ne peuvent être servis si leurs commandes
ne se font plusieurs mois d'avance II y a si
peu d'encombrement, moins qu'il ne soit
simuléque depuis le premier de ce mois il
a hausse de cinq centimes par hectolitre,
oila des faits, messieurs, vous en tirerez les
conséquences.
Le canal de l'Espierres a été concédé, dit encore
le ministère, pour contenter le département du
Nord qui demandait des droits plus élevés sur
les toiles; mais quelle assurance a le gouver
nement qu'après la confection du canal de
l'Espierres on n'élèvera pas ces droits? Si
le département du Nord a opté pour le canal
de l'Espierres, il a montré qu'il comprenait
mieux ses intérêts que le gouvernement belge
les siens, puisque le passage de mille bateaux
par année, et une dépense que la France sup
portait de ce chef en Belgique d'un demi-million
par année, dédommage amplement la Fiance,
en vérifiant ainsi la prédiction de l'ingénieur
français Cordier dans son traité de la navigation
intérieure du département du Nord du 20
décembre 1820, page 119 124.
Représentans de la nation, vous ne sanctionnerez
pas des engagemens si funestes. Vous ne souffrirez
pas que la France s'enrichisse ainsi de nos
dépouilles. Rompez, il en est temps encore,
rompez cet onéreux traité, que pour soustraire
vos investigations on a dissimulé sous le nom
de simple convention, comme si la concession
du canal de l'Espierres n'était pas le résultat
d'un véritable traité dans l'acception la plus
exacte du mot, puisqu'il a été négocié diplo
matiquement par le maréchal Soult, d'une part,
et notre ambassadeur M. Lehon d'autre part,
renforcé par le secrétaire général du ministre
des travaux publics, et ratifié par la signature
royale. Si vous passez cette licence nos ministres,
nul doute, messieurs, on ne fera plus de traités,
mais des conventions.
Au reste, quel que soit le nom dont on a
décoré ce pacte, il reste toujours vrai qu'il
est de la catégorie de ceux qui suivant l'article
67 de la constitution ne sauraient avoir d'effets
qu'après avoir reçu l'assentiment des chambres.
Il existe, selon nous, un autre motif bien
grave pour annuler la convention du 27 août
dtrnier, c'est qu'elle est faite dans l'absence de
toute loi prescrivant les formes observer
pour une pareille concession, car le gouvernement
ne peut pas même invoquer les enquêtes ou
autres formalités faites en vertu de la loi du
19 juillet 18D2, sur les concessions, qui ne peut
recevoir son application qu'aux communications
l'intérieur du Royaume. Il y a, en effet, une
bien grande différence entre les communications
(i) Déjà la chambre de commerce de Lille vient de
solliciter du ministre du commerce, la majoration des droits
d'entrée sur les fils et tissus de lin et la réponse de M.
Cokik-Gridaike, est en substance qu'il ne perd pas cet
objet de vueprobablement jusqu'après le creusement du
canal de l'Espierres.
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intérieures d'un état et celles conduisant
l'étranger. Toujours celles—ci, doivent dans les
gouvernemens représentatifs, être soumises la
législatureparce que dans les conséquences
qu'elles entraînent, sont engagées des questions
importantes d'industries rivales entre nations,
de douane, et de défense militaire.
Dans cet état de choses, la chambre de com
merce d'Ypres, vous conjure, messieurs les re
présentans, de vouloir dans l'intérêt comme pour
la dignité du pays et du gouvernement lui-même,
et eu égard l'inconvenante précipitation avec
laquelle a eu lieu l'adjudication du canal de
l'Espierres, de ne pas sanctionner par un ordre du
jour, cette indigoe convention évoquez devant
vous une affaire d'une importance si majeure,
et faisant usage de l'article 4° de 'a constitution,
instituez une enquête afin que la vérité vous
soit dévoilée tout intière.
Nous bornons là nos observations, messieurs,
parce que déjà, dans plusieurs mémoires qui
vous ont été soumis, la question a reçu tous
ses développemens et dans l'attente que la
chambre aura égard notre protestation dictée
par le patriotisme le plus désintéressé, nous vous
prions, messieurs, d'agréer l'expression de notre
haute considération.
LE PRÉSIDENT
J.-R. VANDENTLEREROOM.
PAR ORDONNANCE 1
LE SECRÉTAIRE,
DE HAERNE.
Bientôt, nous saluerons, j'espère, mon premier,
Qui, toujours renaissant, fixe, est toujours le uiëme,
Et mesure du Temps, ce rapide coursier,
Les phases, la durée extiéme....
Mon dernier est pronom, adjectif, possessif,
Que l'on dit celle qu'on aime.
Mon tout est quadrupède, et lourd plutôt que vif
Dans les forets, dans les savanes
De l'Amérique, il paît fût-ce au milieu des ânes,
Comme nous peu près selon son bon plaisir....
Est-il rhinocéros, éléphant ou tapir
Mes chers Lecteurs, ou maçons, ou profanes,
Devinez votre loisir!!....
Sphinxiphile,
Le mot de la dernière charade, est
Damerels. Errata. Rectifiez ainsi le
9e vers de la même charade
A la gloire, l'honneur, qu'à l'homme, l'animal'...
On suppléera au reste, comme pour le Feuil
leton du n° 2318.
VI&&E D'ÏPB,E;§„
Du 21 au 27 Décembrei85g.
B II 3 A (B 1£ S.
Masculin, 5; féminin, 6 total, 11.
Néant.
ID 2 2 2S 3»
Pierre-Antoine-Joseph Beke, 5i ans, négo
ciant, époux de Françoise-Constance Becquaert,
rue au Beurre, n° 17. François-Xavier
Allaer, 36 ans, journalier, épou* de Virginie-
Antoinette Gobert, rue de Me'nin, n° 20.
Isidore Hcnnekein2 moisrue de Lillen°
131. Catherine Dedeurwaerder65 ans,
veuve de Jean-François Vandemadeliere, Marché
au Bois, n" 32. Jean-Charles Parein3
ans, rue de Thouroutn° 60. Léopold-
Edmond Alleman, 2 mois, rue des Aumôniers,
n° 11. Philomène-Joséphine Delheke1
mois, i4 jours, Marché au Bêtes, n° 8.
Henri-Amand de Laere, 9 jours, rue de Lille,
n° io5. Anselme-Joseph Crepin, 45 ans,
ébéniste, époux de Marie DecneuvelVieux
Marché au Bois, n° 18. Ainand Priem,
an, 10 mois, rue de Liège, n° 1. Marie-
Catherine-Françoise Legraverand 66 ans
propriétaire, épouse d'Augustin Debrier, rue
de Lille, n" 20. Louis-Julien Lapeere, 56
ansblanchisseurépoux de Rose-Françoise
Deconinck, Place St-Jacques, n° 19. Jcan-
Baptiste-Charles van Eeckhouttecordonnier,
veuf de Marie Deman, rue de Ménin, n' 20.
Virginie-Marie-Antoinette Lestienne22 ans,
marchande de dentelles, célibataire, Cloître
St-Martinn° 3. Françoise Legrou25
ans, dentellière, célibataire, rue de Ménin,
n° 20. Ferdinand Melens, 33 ans, canon-
mer, 2" régim', en garnison h Ypres, rue des
Bouchers, n° 3o,
KOOPDAd
VAN
EN ÀNDERE
Op Maendag den i5en January i84o,
ten twaelf uren 's middagster hojslede
gebruikt door J.-B. de Croos op Zuidschote
u>at noord-oost van Luzernaen de vaert
van Steenstraele naer de Knokkezal er
verkogi worden door Notaris, 64 koopen
der schoonsle harte iepen en eenige heirselaers
peerlaers, appelaers, popelieren en wilgen.
Soi. - 1.
VENDITIE
TEN STERFHUIZE VAN DE WEDUWE
(E&lUDIÏÎilSIu
Landbouwerlangs de IVaesten-calchiede
tusschen de Ste/ite en den Oostaverne.
OP WYTSCIIAETE.
Donderdag 2en January i84o, om 9
uren s morgens, zal men ter gemelden
sterfhuize publiek verkoopen Eene melt-
hoe, 3 schoone zwyns1,000 schoven ioorn,
5oo idem boonen, 1,000 idem slrooy100
roggen gleyen200 bondeIs meersch-hooy
100 bondels hlaver-hooyeene iwantiteit