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VILLE DYPRES.
(N° a546.)
SAMEDI, 28 MARS, i84o
XXIIIme jCnné'ë'!.)
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le JJroua
L'abonnement ce Journal est, pour les villes et
arroudisseniens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 P»r
trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent» par
ligne et toutes celles au-dessous de 6 ligues, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 3i mars y 5 heures.
FERMETURE DES PORTES
Dl LA VILLE.
Du 1 au 3i mars y 8 heures
FEltM. DÉFINITIVE DES FORTES
de LA VILLE.
Du 1 au 3i mars, 10 heures.
BELGIQUE.
Ypres, 28 mars.
^3** Nous nous sommes occupés, n°® 233g-
234o Feuilleton entre autresdu cabinet
d'antiques de M. Aug. Larnbin-Geloen. Voici
ce qu'en disent, elle aussi, les Petites Affiches
de Courir aidu 27 mars courant
Presque tous les amateurs d'antiquités
qui traversent la ville d'Ypres, consacrent,
au moinsquelques heures h examineren
détail, le curieux cabinet de M. Aug. Lambin-
Geloenantiquaire patient et laborieux, qui
*eçoit les étrangers avec un empressement
fraternel et une amabilité amicale. Chaque
jour, M. A- Lainbin-Geloen enrichit sa col
lection, qui, grâce ses acquisitions nombreuses,
promet de devenir une des plus intéressantes
de notre Flandre. Les médailles romaines,
tableaux estampesetc.sont classés avec
intelligence et ordre on y remarque plusieurs
vases étrusques, d'une élégance rareetc.
maisce qui excitesurtoutl'admiration
des visiteursc'est un salon où sont réunis
des vases des vitraux des décorations et
autres objets raresdans le genre du XVI"
siècle. Un de nos amisqui a visitétout
récemment, le cabinet de M. A. Lambin,
nous assure qu'il l'a considérablement aug
menté, et qu'il y a rencontré, lui, des objets
dignes de fixer l'attention des archéologues.
Nous publions d'autant plus volontiers cette
opinion de notre confrère courtraisien qu'un
Feuilletonsigné H. C. O.n° 2343 du
Propagateurtendait impliquer un acte
de favoritismede préconisation de notre
partdans l'esquisse de compte rendu du
susdit cabinet.
Le dépôt des convalesceDs d'ophthalmie,
de cette villesera supprimé dater du x"r
avril prochain. Ce n'est pas un poisson
du moins. Le dépôt de Namur sera égale
ment suppriméla même époque. On
parle aussi de la suppression prochaine de
divers hôpitaux et infirmeries.
M. van de Weyernotre ambassadeur
'a Londresa assistélundiau cours de M.
Allmeyer après la séanceil a félicité le
professeur. On se rappellerasans doute,
que M. J.-J. Altmeyer a été longtemps
professeur de rhétorique au collège d'YpRES,
et s'y est signalé d'une manière brillante.
DE LA CRISE MINISTÉRIELLE.
^3- Nous sommes toujours, ce qu'il
paraît, en flagrante crise ministérielle. Rieo
de positif, tien d'officiel... Ce n'est pas,
LITTÉRATURE NATIONALE.
langue flamande.
In rnedio virtus ni gallophobieni
g allo manie mais la nationalité et le
patriotisme belges tout entier!!*
La 4" livraison, 3" tome, du Musée Belge
vient de paraître. Cette livraison contient
Over Zevecotius latynsche Treurspelen Maria
Stuartia en Maria Grceca, door M. J.-T. Bodel-
Nienhois; Over twee oude vtaemsche Ban-
nieren en over de Bannieren in het algemeen
door Devichs—AvÉ met een dobbele plaet
Feestroael van Philips den Goedenin het jaer
1454, met Aenmerkingen van J.-F. VVillems;
Proeven van helgisch-nederduitsche Dialecten. (s)
-- XI. Dialect van Rousselaere, door B. Bsltirck;
XII Dialect der Meiery van 's Hertogenbosch,
door Dr C.-R. HsuMiKs Willem Becanus, en
Vertaling van zyne Idyllen over Mozesdoor
P. va* Duïse; Acnteekeningen van eenen
(1) Omis dans le Sommaire de la livraison, etc.
Pelgrim der XV' eeuvv, met Aenmerkingen van
J.-F. Willims; Nog iets ter verdediging der
Taelcommissie, door J.-F. Wiilemj;Vcrtalingen
van het Kerkgezang Stabat Mater dolorosa, met
Aenmerkingen van J.-F. Willems en eene
plaet Stads-Ordonnantie van Gent, van het
jaer 14^3, wegens het verzegelen en uitvaerdigen
van Schepenhrieven. -- J.-F. IVillems.
Comme on le voit par le sommaire ci-dessus,
le Musée Belge a parfaitement compris le sens
et la portée de ces mots a Diversité, c'est
ma devise, et de ce vers, devenu proverbial
11 L'ennui naquit, un jour, de l'uniformité.
Aussi, y a-t-il du choix, de la variété dans
l'intéressante, autant qu'utile publication qu'édile
M. J.-F. VVillems, qui, cette fois encore, comme
presque toujours, a fait, lui tout seul, les plus
grands frais decette livraison finaie du 4* volume.
Nous nous bornerons, faute d'espace, citer
les articles de MM. Bodel-Nyenhuis et Devigne-
Avé comme des commentaires, des discussions
qui méritent, chacun en son genre, de fixer
spécialement l'attention des amateurs, bibliophiles
et antiquaires. Nous profitons de cette occasion,
pour leur rappeler que M. Devigne-Avé est,
entre autres, auteur du Vadé-mécum du
Peintre, ou Recueil des Costumes pour servir
l'Histoire, etc. s
Mais nous nous arrêterons spécialement, sur
VVillem Becanus (1)-- né, Ypres, en 1608
par M P. van Duyse, et sur le Nog iets ter
verdediging der Taelcommissiede M. J.-F.
VVillems. Il nous suffira d'indiquer, aux
connaisseurs, comme dignes d'être remarqués et
consultés, les autres articles hihliographico-lit-
téraircs du savant éditeur.
Les Idylles-Moïseincontestablement, sont
très-bien traduites. La version flamande, en vers
alexandrins, rimes plates, porte le cachet du
talent supérieur du poète. C'est tout dire. On
sait, de reste, quel haut rang s'est placé M.
P. van Duyse, parmi tous ses rivaux ou ses
11) M. P. V. D. a parfaitement raison de relever la
brioche biographique du Dictionnaire historiqueCaen, I 786,
lequel attribue, Martin Bécanus (van der Beeck, ou
Verbeeck théologien, les Poésies de son illustre homo
nyme, Guillaume Becanus. auteur, entre autres, des
Idylles latines sur Moïse. A ce sujet, M. F. V. fait
remarquer, avecjuslesse et à-propos, qu'alors 17e siècle
les poetes flamands écrivaient, de préférence en latin
comme la plupart de nos écrivains belges actuels écrivent
en français, pour être ooinpris et lus, avec le plus long
retentissement possible, dans le monde littéraire.... Mais,
ici, M, P. V. D. n'envisage, ultra-flamand qu'il est, lui
aussil'argument la question que sous une face car
il oublie de dire que le flamand estet restera proba
blement toujours, circonscrit eu d'étroites limites, et que
le françaisqui, quoi que l'ou eu dise, est, lui aussi,
l'un des deux idiomes natiuuaux de la Belgique, est,
uou-scutemcul la langue européenne presque universelle,