/jotituaf So fou ^f<xii3te-0cct2eula(e> eio Su fou VILLE DYPRES. MERCREDI, i5 AVRIL, i84o. L'abonnement ce Jocrhal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 Par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 cent- par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 3o avril4 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o avril y 8 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o avrilt 10 heures. BELGIQUE. Ypres, i5 avril. Il n'est bruit, en ville, que d'un grave malheur arrivé Houthem. Ou rap porte qu'un préposé des douanes, qui fré quentait une jeune personne de l'endroit se rendit chez les parens de Celle-ci, pour demanderau pèrele consentement de l'épouser. Sur son refus, l'employé, exaspéré, fil feu, et, dit-on toujours, blessa grièvement le père, et, en même temps, sa bonne amie. - Nous ne faisons que rapporter ces bruits, et, si d'autres détails nous parviennent, nous les insérerons au numéro prochain. Une espèce de temps d'arrêt est mis, depuis quelques jouis, dans la circulation des sous et gros sous de France, monnaie, d'ailleurs, sans cours légal ni obligatoire en Belgique. Cependant, parmi celle masse de cuivrailleles décimes et demi-décimes brunâtres sont, incontestablement, les meil leurs. Une fois démonétisés en France, tous ces sous-là cesseront, nécessairement, de refluer par ici il faudra bien qu'ils dis paraissent ou qu'on les refonde. De celte manière, ceux-là qui trafiquaient daus les sous, on sait, de reste, qui, et qui en inoudaienl, quotidiennement, c'est le mot, les ouvriers et ouvrières, ne pourront plus exercer leur usurière industrie, (t) ni, par conséquent, réaliser des bénéfices, d'on ne sait combien pour °/0, par l'échange des sous reçus par les marchands forains, et jusque par les paysans qui viennent vendre leurs deorées au marché!... On uous assure, d'autre part, que l'administration des hospices civils, vient de défendre de continuer payer les pauvres en sous de France, petit trafic d'un autre genre, et (1) Il eu est qui se vantent, publiquement, d'entretenir leur nombreux ménage, etc., au moyeu de cet honnête Petit commerce, tout comme ils se vantaient d'avoir, par la fraude, acquis tels immeubles!... qui ne laissait pas que d'être bénéficiel. Maintenant, car il y a, évidemment, pénurie de monnaie belge de cuivre, c'est au gou vernement d'y obvier, en faisant frapper une suffisante quantité de celte monnaie, d'ailleurs indispensable. L'Émancipation, du 10, n° ioa, publie un article des plus remarquables -- Jurisprudence sur la Presse. Cet article est en réponse Appel la Presse indépendantepublié, par M. Adolphe Bar tels, dans l'Éclaireurde Namur, l'occasion d'une exception d'incompétence qu'il oppose la poursuite en dommages- intérêts que lui intente, devant la juridiction civile, M. l'inspecteur général du service sanitaire de l'armée belge, Vléminckx, au lieu de porter plainte eu calomnie, suivant l'usage. Pour nous, nous nous rallions, fran chement, l'opinion émise par l'Emanci pation, et, nous résumant, nous disons, avec ce journal, «Or, s'il est facultatif d'enlever, au jury, la connaissance de tout délit de presse, le dommage se compliquant de délit, s'il n'a pu être commis sans délit, que devient la garantie constitutionnelle, l'excep tion absorbant la règle? Pour le surplus, attendons l'arrêt in tervenir de la juridiction saisie du pourvoi de M. A. Bartels. Nous y reviendrons. Par arrêté du Roi, du 4 avril, 1840, le bureau de bienfaisance de la ville d'YpRES, est autorisé vendre, au cours du jour, les inscriptions que cet établissement possède sur le grand-livre de la dette publique, en France, montant, ensemble, la somme de fr. 4>2i3. Dans un article intitulé Du Régime représentatifet de la Monarchie n» ioo, g avril, le Courrier Belge, ou, plutôt, M. Jobardson directeur, rédacteur en chef, en revient, de nouveau, sa chimère de prédilection, le gouvernement absolu; et, partant, relance, de plus belle, sa bête noire, lui, qui n'est autre, comme chacun sait, que le gouvernement représentatif!... Ce n'est pascertesau point de vue où se place le Courrier Fanalqui ne voit ou ne veut voir plus loin qne son horizon de commande, que sa monarchirnanie uto- pique ne soit, au fond, excusable, ni ad missible.... Mais, nous le répétous, M. J. J. n'examine, supetficiellement encore, que l'un des deux côtés de la question il tait, ou, mieux, il escamote l'autre Il va sans dire que, de celle manière, il ne saurait manquer de ne pas avoir tort. O le terrible logicien!!... sLe Courrier a dit on répété, tort, de l'Emancipationqu'elle avait un doc^ trinaire cheval sur le nez. Nous dirons, nous, avec autant de justesse que d'à-propos et de vérité, que le Courrier, lui, a, non- seulement le Régime représentatif cheval sur le nez, majs la Monarchie vous savez?) dans sa gibecièreEt voilà!... Par arrêté royal, du 5 mars, la de mande formée par le conseil des bourgmestre et échevins de Bruxelles, tendante obtenir l'autorisation de démolir la porte de Haï, est rejetée. II était plus que temps que le gouvernement intervînt sérieusement, pour arrêter le vandalisme moderne des démo-e lisseurs Par arrêté royal, en date du 8 avril, M. Hanno, ancien commissaire de l'arron dissement de Luxembourg, est nommé com missaire de l'arrondissement (district) de Neufchateau. On se rappellera, sans doute, l'enlèvement, dans les premières années de la révolution, de M. Hanno, par les Prussiens de la garnison de Luxembourg, et tout ce qui se rattache ces honteuses affaires?... M. Dellafaille, directeur des beaux-i arts, etc., au ministère de l'intérieur, vient d'être élu sénateur, Malines, en rempla cement de M. de Snoy d'Oppuers, décédé.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1