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et la garde civique, sont transfe're'es au dé
partement de l'inle'rieur.
Les attributions du département de l'inté
rieur, en ce qui concerne {^instruction publique,
les lettressciences et artssont transfe're'es
au département des travaux publics.
Nous ne saurions qu'applaudir a ces rema-
nieoiens et mutations. Il était plus que temps
qu'ils eussent lieu. D'ailleurs, ces transferts
d'attributions ne font que replacer chaque
département ministériel dans son état réellement
normal. Espérons-en d'heureux résultats.
A propos de l'avènement du nouveau
ministère, le Courrier-Fanal revient, de nou
veau, sur ses questions de Presse, et demande,
cor et h cri, la répression des délits perpétrés
par cette voie.... A la bonne heure, et, Dieu
merci, les lois ne manquent pas pour cela!!...
Ce n'est pas l'avis du Couriier-Fanal, ce
qu'il paraît. Il demande, il veut un tout petit
remaniement pénal, fût—il préventif, fût-il
draconien même.... rien que cela?!... Nous
aimons h croire que le ministère de conci
liation qui vient de surgir, ne tombera pas,
pour ses étrennes, dans le guêpier législatif
du double journal de la rue d'Assaut, 8!!!
Pourle surplus, voyez, ci-avant, aux Variétés.
Nous avons parlé, dans le précédent
numéro, de la liquidation des masses et con
signations redues aux militaires de l'ancienne
armée des Pays-Bas. Il n'est par de récla
mations plus fondées. On exciperait, en vain,
de la perte ou vente des livrets et autres
pièces comptables. Il n'est pas possible que
tous ces documens soient égarés ou annihilés,
la fois, en Belgique et en Hollande. Or,
les matricules, les contrôles, les feuilles d'appel,
les comptes courans, etc., s'établissant et se
contrôlant ies uns les autres, il tombe sous
le sens qne le décompte du 5° 3,r0 i85o,
peut se faire.... Si on le peut, on le doit!!...
Nous le répétons c'est au gouvernement,
surtoutd'ordonner telles mesures que de
droit, pour que ce décompte s'opère, et, par
conséquentde tenir la main a ce que cette
liquidation se fasse. Elle est compliquée, dif
ficile, soit; mais non pas impossible. Nous
engageons fortement la Presse a se saisir de
cette affaire.
Lundi, 20 avril, 'a 5 heures de relevée,
a eu lieu l'inspection annuelle du corps de
sapeurs-pompiers. Cette inspection a été faite
par MM. les bourgmestre et échevins. Les
pompiers, en grande tenue, ont exécuté, avec
ensemble et précision, quelques manœuvres sur
la Grand'-Place. On ne saurait accorder trop
d'éloges a ce corps, dont la tenue est des plus
belles, et l'institution, même comme auxiliaire
de la police, d'une indispensable utilité.
Nous venons de parler de la police. La nôtre
eut servir de modèle. Non-seulement MM.
'échevin directeur et le commissaire sont-ils
h la hauteur de leurs fonctionstout la
fois protectrices, préventives et répressives,
sans jamais, cependant, donner lieu a la vexation,
h l'arbitraire; mais les agens, ou sergens de
ville, stimulés par l'exemple de leurs chefs,
exercent avec un zèle, une activité, une vi
gilance dignes de tout éloge. Récemment
encore, on a pu voir avec quelle promptitude
ils sont parvenus h mettre la main sur les
honnêtes industrielles qui exploitaient les forains.
A ce propos, nous reviendrons sur l'op
portunité de nommer Un agent-cheffût-il
honoraire même. Il porterait les galons de
sergent-major. La hiérarchie, et, partant, la
discipline réclament, selon nous, cette nomi
nation. Nous appelons lh-dessus toute
l'attention du collège échevinal, et. au besoin,
du conseil (loi communale, art. 84, 7% 125,
129-
M. erhaeghe, curé de Wytschaete, est
décédéces jours-cih la suite de maladie
et dans un âge fort avancé. Le défunt, qui
est généralement regretté, était l'un des plus
anciens pasteurs du diocèse. Il avait fait de
bonnes études, entre autres, au ci-devant collège
des Jésuites, Ypres, où, si nous ne nous
tromponsil eutpour condiscipleM. de
Patin, père, l'un des échevins actuels de cette
ville, et ex-bourgmestre de Voormezeele.
Ou nous assure, positivement, que, le
1" mai prochain, 5 compagnies du 8e de
ligne, de cette garnison, seront détachées h
Courtrai. Le 3m* bataillon du même corps,
de la garnison de Nieuport, ira également
renforcer celle de Ménin. C'est, a coup
sûr, a la demande et sur les réclamations des
villes qui reçoivent ce renfort de garnison.
Définitivementce qu'il paraît du
moins, les sous et gros sous ont disparu de
la circulation. Tant mieux! c'était le seul
moyen de couper court au trafic usuraire qui
s'en faisait.... On dit que les accapareurs et
fénérateurs, inconsolables, en ont pris le deuil
On dit encore, que le commerce des
dentelles, de plus en plus prospère et lucratif,
prend, h Ypres, un développement inouï
jusqu'ici. L'on ne parle de rien de moins
que de 10 a 12 nouveaux marchands et
marchandes.... Tant mieux encore ils feront
augmenter la main-d'œuvre, et une utile
concurrence h ceux-là qui, seuls, maintenant
les bas prix, devaient y gagner énormément!!!
Les Petites Affiches de Courtraidu
19, contiennent un article intitulé Un
cas de Milice, et relatif au sieur Desrameaux
milicien de i858de la commune de Wyt-
schaeteajourné pour défaut de tailleet
trouvé propre au service, en i84o. Ce
cas est déféré 'a la députation permanente.
Comme il est d'utilité publique (1), nous ne
saurions trop le recommander aux autorités
compétentes respectives, ainsi qu'à nos Lecteurs.
V. le n° 48, i84o, des Petits Affiches.
Le Journal de Bruges, du 18, publie
un article Notariat, relatif a la candidature
de M. F.-J. Bliech, de IVervicq, a la place
de notaire vacante h Swéveghem. Nous
nous en sommes occupés, nous-mêmes, dans
notre dernier numéroet nous ne saurions
trop recommander l'article du Journal de
Bruges, a toute l'attention, h toute l'équité
du gouvernement, et, spécialement, du chef
du département de la justice (2) Espérons
que la voix de la Presse ne restera pas sans
écho, en haut lieu.
On nous informe que certaines personnes
voient, ou, plutôt, croient voir des allusions
Voilà donc, en fort peu de temps, trois cas signalés
par la Presse L'affaire de feu le notaire Meersseman
et les cas de milice des deux de Jaeyer et de Desrameaux.
Le cas échéant, nous continuerons signaler tous les
abus, ou erreurs, qui, dans l'espèce, parviendront notre
connaissance. Il est plus que temps qu'ils viennent cesser,
et que les autorités supérieures y tiennent la main
(2) En effet, il y aurait plus qu'un acte d'équité ré-
munératoire dans cette nomination il y aurait une
preuve authentique du système de conciliation et d'unité
dout nous parlions tout l'heure car M. Bliech est
U tcle de lu Littérature flamaude.
hostiles dans qnelques-nns de nos articles de
fonds, notamment en ce qui concerne le trafic
des sous de France.... Des allusions?... Ceci
est bien vague!... Du reste, nous n'avons
point, que nous sachions, h nous expliquer
lâ-dessus. Les allusionisles connaissent, sans
doute, le vieux proverbe Qui se sent
morveux, se mouche?!... Nous les y renvoyons,
non toutefoissans leur poserpour toute
réponsece petit dilemme Ou les
allusions puisque allusions y a frappent
juste, ou elles frappent a faux dans le
premier cas, de quel droit vous plaignez-vous;
dans le second ca6, que vous importe, et
pourquoi vous mettez-vous en cause?!...
Quoi qu'il en soit, nous voila débarrassés,
c'est a espérer, de la double lèpre monétaire
et usuraire
On écrit d'YpRES, au Nouvelliste des
Flandres M. de Theux est parti, dimanche
matin, vers les 11 heures, pour Courtrai, par
les voitures publiques. Le bruit court, en ville,
que son mariage aura décidément lieu dans
un mois, au plus tard. Courrier Belge.
Nous ferons remarquer, a ce sujet, que le
bruit qui court en ville, doit avoir peu de
retentissement, ou être bien secret car nous
n'avons absolument rien entendu dire du
mariage qui aura décidément lieu dans un
mois, au plus tard.... Si nous devions
nous en rapporterau contraireh d'autres
bruits qui circulent, les projets matrimoniaux
de M. le comte Barthélemi-Tbéodore de Theux
de Meylandt, ministre d'État, seraient indéfi
niment ajournés!...
A propos du grand accroissement du
commerce de dentelles, dont nous venons de
parler, on nous assure qne, dans plusieurs
villesles dentelles faites dans les écoles
d'orphelines, ou de charité, sont livrées, non
pas précisément au plus offrant, mais la
concurrence des principaux marchands. Cette
mesure, a notre avis, est aussi rationnelle et
logique qu'elle peut être profitable, non aux
acheteurs, mais aux vendeurs. C'est, d'ailleurs,
ce principe qui a prévalu, h l'occasion, dans
la répartition des places médicaleset des
fournitures h faire par les pharmaciens.
Nous croyons devoir le rappeler h qui de
droit, notamment h MM. les administrateurs
des hospices civils. Ils décideront, dans leur
1 sagesse et dans leur équité, si l'école dite des
Pauvres-Filles, tombe, ou non, sous l'application
de ce principe, quant aux dentelles qui s'y
confectionnent.
Une nouvelle production littéraire est
sur le point d'éclore Ypres. M. Roulleau,
sergent-major au 8° de lignevient d'ouvrir
une souscription pour la publication de Poésies.
Nul doute que l'éditeur ne recueille un nombre
suffisant de signatures.
Nous connaissions déjh M. Roulleau qui
est Français, comme artiste dramatique amateur
car il a jouétout récemmentsur notre
théâtre, avec aplomb, verve, naturel et talent.
Il a de la littérature et a fait des études. Si
les Poésies de l'écrivain répondent au talent
de l'acteur, elles ne sauraient manquer d'ins
pirer le plus vif intérêt, et de lui faire beaucoup
d'honneur. Nous rendrons compte de cet
opuscule.
On écrit de Paris, 17 avril Enfin,
après 3 jours de discussion, par i43 voix
contre 53c'est-a-dire, h une majorité de 90