^outtiaf 3o (eu cFfaii3te-0cci3eulafe; cto 3e; fou VILLE D YPRES. (N° 2367.) MERCREDI, 6 MAI, i84o (XXIIIme Année.) £c iHoptta l'abonnement ce jocriul est, pour les villes et •rroudissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Pria des Insertions en Petit-Romain, 17 cent' par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient an franc. OUVERTURE DES PORTES DE la ville. Du 1 au 31 mai4 heures. FERMETURE DES PORTES DE la ville. Du i au 3i mai, 9 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Du I au 3l mai, II heurte. BELGIQUE. Ypres, 6 mai. Comme les journaux l'ont annoncé, ie mariage civil de M. le comte de Theux avec M"« la vicomtesse du Parc, a eu ieu le 5. Le soir, une sérénade a été donnée aux époux, par l'élite de la musique du 8e de ligne, d'ailleurs l'uue des premières musiques militaires du Pays. Les tues environnantes étaient illuminées, et les équipages parcou raient la ville. Le 6 au matinj heures, la bénédiction nuptiale a été célébrée l'église de St-Pierre. Il y avait loule. Immédiatement après celle cérémonie, 600 pains seront distribués aux iudigens de la paroisse. Après le déjeuner dinatoireles nouveaux mariés et leut famille iront faite leur voyage de uoees. De toutes parts, il nous arrive des réclamations contre l'extrême facilité pour ne pas nous exprimer plus sévèrement -- que l'ou a, en fait de milice, surtout dans les communes rurales, se procurer Certaines attestations de triples témoins, et, par cela même, la signature des commissaires cerlificaieurs, autrement dits le collège éche- viual. Il en résulte d'évidentes faveurs, donc, des abus.... D'une part, les conseils de milice ne sauraient guère faire différemment, premier ressort qu ils sont, que d'ajouter foi de tels ceitificais. D'autre part, les députalious permanentes, qui, d'ordinaire, s'eu réfèrent aux avis des commissaires de dstrict, qui, leur tour, s'en rapportent aux avis des collèges échevinaux, c'est -à-dire, des commissaires certificateurs eux-mêmes se trouvent dans une fausse position, et, par cela même, exposées commettre, ou, mieux, sanctionner plus d'un abus, plus d'un déni de justice!!! On voit combien tout cela est désagréable, grevant, et combien d'écritures et de besogne cela oblige les autorités. Il est de toute urgence que le gouver nement recommande, aux magistratures com munales, la plus sévère atteuiion et la plus scrupuleuse équité, dans la certification et l'examen des attestations de ce genre, surtout en ce qui concerne des faits vagues, ar bitraires, élastiques, tels que des cas de soutien de veuve, de païens, d'orphelins, etc. Qui ne voit avec quelle facilité l'on se procure toujours trois témoinscomplaisans, gens qui, sans doute, y vont de la meilleure foi du monde pour obliger leurs parens, amis et connaissances, mais qui, malheu reusement, ne réflécliissement pas ceci; savoir Que cet acte de complaisance est, au fond, un véritable fauxet inflige UM MOT «OR ^3" Certaines personnes, ou, plutôt, quel ques individualités, intéressées voir la lumière s'étouffer sous le boisseau, et qui n'ont rien de moins en vue que d'êtretout la fois, juges et parties dans leur propre cause; de ces personnes-là, méconnaissant la mission, le devoir de la Presse, c'est-à-dire, du Jour nalisme, s'insurgent contre elle, que disons-nous? lui jetteraient, volontiers, de la boue, impuis santes qu'elles sont, devant la vérité et la raison publiques, qui les confondent, qui les accablent neutraliser annihiler cette force toute-puissante, l'oeil sans cesse ouvert, la plume en permanence, et qui les surveille, les environne, les étreint partout, au besoin, dans son triple cercle de fer!!... Et ces individus-là sont, grandement, dans leur tort. Us ne voient donc pasles aveuglesles insensés qu'ils sont, que notre époque, toute positiveil est vraiestpar cela même peut-êtreune époque toute de contrôle d'examen, et, partant, de publicité?!... Nul, quel qu'il soit, ne saurait s'y soustraire des plus hautes sommités gouvernementales, aux plus basses infimités sociales; du Roi lui- même du chef de l'Étatpart ses actes constitutionnels, qui incombent la responsabilité ministérielleau simple marchandau changeur de gros et de petits sous, tous, justiciables du même pouvoir, la Publicité, ressortisseut la même juridiction, la Presse et le Journalisme C'est pénible, c'est terrible, c'est contrariant et vexaut; mais c'est comme cela. Que chacun doue en prenneprudemment et sagementson parti. C'est ce qu'il y a de mieux faire. En effet, les actes publics, les faits généraux, tout ce qui s'y rattache en un mot, n'appar tient-il pas, de plein droit, la discussion, l'examen? De là, force est souvent, les hommes politiques étant des principes vivans, de citerde traduire cette double eutité inséparable qu'elle est, la barre de l'opinion. Quant aux individualités privéeselles tombent, naturellement, dans la catégorie des généralités. Aussi, la Presse qui se respecte, le Journalisme réellement impartial et utile se bornent-ils, doivent-ils se borner, faisant abstraction des personnesmentionner signalercensurer les actesou faits dommageablesnuisibles l'intérêt général bien entendu; c'est-a-direcelui du plus grand nombre. Pour que l'on ne s'y trompe pasvoilà nous le répétons une fois pour toutesnos principes et notre doctrine voilà notre profession de foi. A ceux-là, par exemple, qui, au siècle où nous sommes, dénient, la Presse, au Jour nalisme, les droits, la judicature qu'ils tiennent, non-seulement de la Constitution, mais de la force des chosesde cette force-là qui elle-même, s'est fait formuler dans la loi des lois, dans la Charte, eh bien? a ceux-là

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1