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VILLE D'YPRES.
N° 2366.)
(XXIIIme Année.)
QJ
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ligne j et toutes celles au-dessous do6 lignes, se paient
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OUVERTURE DES PORTES
I)B LA VILLE.
Du 1 au 3o juin4 heures.
FERMETURE DES PORTES
DE Là VILLE.
Du I au 3o juin f 9 1/2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du I cru 3o juinil heures
BELGIQUE.
Ypres, 6 juin.
La nouvelle de la mort du roi de
Piusse, que, nous aussi, nous avions an
noncée d'après tous les journaux, non-
seulement est prématurée, mais,heureusement,
ce qu'il paraît, est déuuée de fondement.
Il y a du mieux dans la situation de S.
M. Guillaume-Frédéric III. On espère fort
le sauver. Le prince royal a pris, momen
tanément, le haute direction du gouvernement.
On attendait déjà, Berlin, vers les pre
miers jours de ce mois, S. M. l'impératrice
de Russie, fille du roi.
La chambre des représentans continue
la discussion du projet de loi d'empiunt des
go, ou, plutôt, des g8 millions. M. Rogicr
ministre des travaux publics, quoique très-
faible encore, est venu soutenir le projet,
qui, tort, cependant, a soulevé une assez
vive opposition.... Nous aimons croire,
cependant, qu'il sera voté par la chambre.
V. ci-dessous. --
La nomination de Mgr A(Tre l'ar
chevêché de Paris, ne paraît pas plaire aux
feuilles légitimistes. Elles ne peuvent dis
simuler leur dépit de ce que la place
d'archevêque de Paris, a été donnée un
homme qui est en dehors des intrigues de
partis. (Nous y voyons, nous, dans
cette manifestation du légiliroismeaussi
impuissant heureusement qu'incorrigible, le
plus bel éloge du nouveau piélat grand-
dignitaire de l'église, véritable prêtre selon
Dieu et l'évangile!!...
Sur les 3 06 membres qui composent,
aujourd'hui, la chambre des pairs, eo France,
il n'en existe plus que 6g qui faisaient partie
de la noble assemblée, au moment
du jugement du maréchal Ney, le 6
décembre, 1815.
Le correspondant de Berlindu
Frankfurter Journal, lui écrit, la date
du a3 mai Hier, dans la soirée, le
prince Guillaume, fils du roi, a été reçu
maçon dans la loge mère de celte ville, et
l'on regarde cet événement comme d'une
haute portée politique. On se flatte que ce
prince va prendre le protectorat de toutes
les loges de la monarchie prussienne. C'est,
assure-l-on, pour se rendie au désir du roi,
que son fils s'est fait franc-maçon. On ajoute
que tous les princes de la famille royale,
vont suivre cet exemple.
On écrit de Hambourg, a3 mai, que
le roi de Suède, l'occasion des changemens
apporter, dans la constution, l'égard
de l'organisation du conseil d'état, a déclaré
que les ministres signataires des ordonnances
et ordres royaux en seront responsables.
Il paraît, si cette nouvelle se confirme,
ce qui, d'ailleurs, est très-probable, qu'en
Suède comme en Hollande, l'esprit public,
l'opinion se fait jour, et que, par suite,
force est, aux rois de ces deux pays, de
céder au vœu du Peuple, manifesté par
ses mandataires de la représentation nationale.»
C'est là toujours un progrès, surtout dans
ces deux monarchies-là.
M. Léon Bucquet, auteur de plusieurs
drames et vaudevilles, ex-rédacteur du
FEUILLETON DU PROPAGATEUR.
SU E Cj BlQ> ïc C* E
ARCHF.OGRA.PIIIE.
^3" Il y a quelques joursnous avons
eu enregistrer la perte d'un homme de
bien, d'un homme utile M. Cornette
(Constantin-Jean docteur-médecin, mort,
lç 2 3 mai dernier, Tcîge de y ans, 10
mois. Cétait encore là un de ces anciens
élèves de la célèbre Université de Louvain,
Vun de ces vieux souvenirs vivons de la
science, et, surtout, de la philanthropie, de
la probité médicales car,'' grand Dieu!
qu'est-ce, après tout, que la science, la
pratique, la routine, sans philanthropie et
sans probité?!... Au moyen d'études, quelles
quelles soienton passe 1 examenon obtient
le diplômeon se fait une clientèle (i)
ceci est le fait du vulgairede tout le monde
enfui!!... Mais la noblesse des senti mens
la générosité du cœurcette belle et magna
nime vocation qui rattache le médecin
l'homme de l'art, son client, son malade,
son semblableau pauvre surtout (a)
voilà ce qui n'est l'apanage que de quelques
esprits privilégiésâmes grandes et géné
reusesvéritablement honnêtes gensqui
voient, dans la science, d'abord l'humanité
puis, mais comme un accessoire, un rouage
traditionnel, forcé, la question d'intérêt
privé en un mol, qui ne font pas, eux,
de l'art des Hippocratedes Galien, des
(i) TJn célèbre médecin, lui-même, l'a dit -- Pour
c- uc-là, c'est uu métier, c'est uue affaire de temps, comme
qui dirait pour être cuisinier, pâtissier ou confiseur!!...
(l) Tels, entre autres, que le inédecin-pbilantbrope,
M. le docteur S...... domicilié Bruxelles, midacin des
pauvres de Molenbeek. V. le Courrier Bel jedu 3o
mai, u" i5i, art. le Médecin de l'Indigent.)
Boerhaave, des van Helmont et des Broussais
pis que métier et marchandise un ignoble
trafic
Certesce ne sont pas de ces hommes-là
qui offriraient Vinqualifiable scandale d'un,
scandaleux procès en majoration indue dho
norairesmajoration, par exemple
d'autant plus inqualifiableque les tentatives
en seraient perpétrées, C occasion du décès
d'un confrère!!!
Certes, ce n'est point le respectable vieillard,
l'honnête homme,Jeu M. le docteur Cornette,
en l'honneur de la mémoire de qui nous
traçons, la haie, ces quelques lignes,
défaut d'une Notice biographique plus
complètecertes, ce n'est point lui qui
se Jût fait citerla barre des tribunaux
pour de tels actes!!...
Mais, résumons-nous.
Avec M. Cornette, praticien distingué,
homme de bien, homme utile, finit et