VILLE D YPRES. MERCREDI, 10 JUIN, iS4o. (XXIII™ Année.) /puaiaf l)cj fou cFfaii3te-0cci3eutafc> cio 2cj> fou IÏ8Î0I1 "VILLE D YPRES. 8567.) Ce ftoapaaateiir L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Courtrai et d1 Ypres, de fr. 4 par trimestre, et de fr. 5 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Pris des Insertions en Petit-Romain, ij cent* par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient un franc. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du I au 3o juin, 4 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3o juin ,091/1 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DE LÀ VILLE. Du i au 3o juin, du heurts. BELGIQUE. Ypres, 10 juin. vanl-hier8nofre beau corps de sapeurs-pompiers a fait, aux Halles Grand'-Place/es manœuvres et exercices l'eau, le tout sur la plus grande échelle. On a généralement admiré la célérité et la précision de ces évolutions. Les incendies sontpour ainsi direinconnus ici Ypres; maistout événement et pour parer h toute éventualité de sinistres possiblesrien ne saurait être comparé un corps de sapeurs-pompiers et un service des pompes aussi bien organisés que les nôtres. Nous en félicitons hautement l'administration com munale et le corps dont il s'agit. A ce propos nous ferons remarquer que les étrangerssurtouts'étonnent de voir que la sollicitude de cette magistrature d'ailleurs digne de tout élogene s'est pas encore arrêtée a faire restaurer les dégâts causésaux ornemens du bas de la toiture des Halles au-dessous du corps de garde peu près), par l'oragan du 29 novembre i836. Nous croyons devoir recommander cette restauration qui de droit. La discussion de la loi d'emprunl, a soulevé, la chambre, nous dirions pres que plus d'une mauvaise passion!!... 11 n'est que trop lacile de voir que les par tisans, quand même, du ministère déchu, du ministère déplorable, a remuent ciel et terre, pour faire éprouver l'ecbec le plus signalé possible au cabinet du 18 avril!'.... Eu un mot. le parti de l'opposition systématique, le parti(on sait, de reste, le quel), se dessine de plus eu plus; -- et voilà comment, fidèle ses précédens his toriques, il se pose en présence du gouver nement, coopère au grand œuvre national, et entend, lui, la maxime fondamentale, la devise du Pays L'Uuiou fait la Force!!! Parmi ses opposans, le comte F. de Mêrode peut se placer en première ligne.- Nous n'en avons jamais douté, nous, même depuis son mémorable vote contre le mor cellement du Luxembourg et du Limbourg La séance du 5, a, surtout, mis, dans tout son jour, la couleur politique réelle de RL de Mérode.... Aussi, applaudissons-nous, hautement, la réponse, pleine de fran chise, de dignité et de patriotisme, que lui a faite RI. le Ministre des Travaux pu blics Ch. Rogier!!... Oui, éliminer cet ultra-théoaristocrate de la représentation nationale, ce serait lui rendre un signalé service, et, par conséquent, bieu mériter, de la Patrie!!! Fort heureusement, l'opposition et ses consorts en a été pour sa phraséologie et ses peines!!... Dans la séance du 6, après une vive discussion, la chambre a décidé, une assez forte majorité, que le crédit de 57,666,000 fr.nécessaire au parachèvement du chemin de fer, serait FEUILLETON du PROPAGATEUR. IV. Van 645, saint Éloiévêque de Noyon arrive Ypresdans l'intention de convertir au christianisme les habitants qui étaient encore attachés au culte des faux dieux. Il fit ici des miracleset parvint, sans doutey propager la joi. Van 668, la plupart des yprois ayant embrassé, de nouveaul'idolâtriesaint Orner, évêque de Térouanequi parcourut, sans cesseson vaste diocèsese rendit Ypres pour les remener au sein de l'église. Il y vint prêcher, plusieurs fois, depuis lors, et ses exhortations Jurent couronnées de suc cès et fortifièrent la croyance de ceux qui marchaient déjà dans la voie du salut. Van 719, Grégoire IIqui occupait alors la chaire apostolique, envoie, dans la contrée habitée par les Morins, saint IVille- brordpremier évêque d'Ulrechl, pour con vertir ceux qui étaient encore plongés dans les ténèbres du paganisme. Ce saint vint, cet effet, Ypres. Il paraît qu'il y fit peu de prosélytes. Van 735, Ypres est assiégé, pris et incendié par Charles Martelduc d'Aus- trasiequi avait formé le projet de faire la guerre aux peuples voisins de la France pour les contraindreen quelque sorte embrasser la religion chrétienne. On ignore s'il a pu atteindre son but. Lan 785, c'est-à-dire cinquante ans après sa ruine, Ypres est rebâti par Charle- magne, qui l'agrandit en même temps, et fait reconstruire et fortifier le châteauIl est probable que, si, avant cette époque Ypres n'était qu'un bourg, ce bourg est devenu alors une ville par les agrandis sements que ce prince y fitQuoi qu'il en soit, Ypres était déjà connuen 862, pour une des principales villes de la Flandre. Mais n'anticipons pas sur les temps. J.-J. L,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1