ANNONCES.
VINS DE CONSTANCE
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NOUVELLES DIVERSES.
s»
BONNE-ESPÉRANCE,
les actes publics. Ce dernier a plaidé cette
cause eu flamand. - Courrier Belge. -
(Nous nous sommes déjà suffisamment expliqués
cet égard. En outre, l'art. 23 de la Constitution
est là L'emploi des langues usitées en
Belgique, est facultatif. Il ne peut être réglé
que par la loiet seulement pour les actes de
l'autorité publiqueet pour les affaires judiciaires.»
Donc, au besoin, que la loi, dans le cercle de
ses attributions, règle cet emploi. Il est donc
facultatif jusque-là. Pourquoi les autorités
mandes, dans les localités flamandes, n'em
ploient-elles pas cette langue?... Du reste, toute
la question n'est pas là. La littérature, la langue
d'un Peuple, ne résident point dans les actes
de l'autorité publique, ni dans les affaires
judiciaires. Voilà, avant tout et surtout, ce
qu'il faut Une section flamande l'Aca
démie de Bruxelles, et l'enseignement obligatoire
du flamanddans les universités, athénées,
collèges et écoles subsidiés, en tout ou en partie,
par le gouvernement; c'est-à-dire, par le Pays!!...
Du reste, il y a de l'exagération dans les
réclamations et protestations des ultra-Flamands,
tout comme il y a manque de tact, de convenance
et de prudence tout la fois, de la part de qui
de droit, ne pas formuler les actes de l'au
torité publique et les affaires judiciaires,
de manière que ces actes et ces affaires soient
compris par tous les administrés et justiciables,
fit -ce même, le cas échéant, au moyen d'une
traductionavec le texte en regard. Quant
t l'immense majorité des autres actes, l'emploi
lu flamand est facultatif de droit et de fait.
Jonc, les populations flamandes doivent s'eu
)rendre, au fond, plutôt leurs autorités res
pectives, qu'au gouvernement central et provincial
nême (i), de ce que l'emploi de l'une des deux
angues tombe en désuétude.... Voilà la réalité
t la vérité.... Ajoutons qu'il est fort peu de
ens, quelque peu instruits qu'ils soient, qui,
léine au village, ne comprennent pas les deux
ingues.... Toutefois, il est rationnel, il est juste
lue le flamand, dans les localités où il est plus
geWcral, plus usuel, conserve, surtout, ses droits
et sa nationalité, parallèlement au français:
car, quoi que l'on dise ou quoi que l'on fasse,
il est historiquement vrai et démontré que le
flamand et le français sont les deux langues,
les deux idiomes, si l'on veut, de la Belgique....
C'est ce que, de part et d'autre, on ne devrait
jamais perdre de vue!!!)
I'UANCE.
Paris, 16 juillet
On lisait, dès le 12, dans le Moniteur
Parisien M. le vice-amiral baron de
Mackau est nommé au commandement de
la division navale chargée du blocus de la
Plataeu remplacement du vice-amiral
Baudin.
Le passage de l'ex-roaréchal de Bour-
monlle traître de Waterloo!!! et de
l'un ses fils, César, Marseille, a donné
lieu, dans les premiers jours de ce mois,
d'impuissantes et ridicules manifestations
des velléités du légitimisme.... La répro
bation, l'indignation publiques, en ont fait
bonne et prompte justice. Sans l'inter
vention de l'autorité et de la fore armée,
mal en eût pu prendre, au ci-devant gé-
néralisrae de Bourmont, de venir braver en
face l'opinion publiqueet le patriotisme
des Marseillais. Les illustres voyageurs
se sont embarqués, par le paquebot, pour Cette;
(i) Or, en présence de cette initiative prise par la
plupart des fonctionnaires publics, etc., comment le gou
vernement même ne réglerait-il pas cet çmvloi eu faveur
du français?
Les obsèques de feu M. John Cockerill,
décédé, le 19 juin, au retour d'un voyage
en Russie, après une maladie du i r jours,
ont eu lieu, avec une pompe et un recueil
lement solennels, Varsovie, le 27 du même
mois, 6 heures du soir.
La chambre du couseil du tribunal
de première instance, de Bordeaux, par
ordonnance du g juillet, vient de renvoyer,
devant la chambre des mises eu accusation,
le nommé Elisabide, prévenu du triple
assassinat sur la personne de la veuve Anizat
et de ses deux enfans.
Le Constitutionnel disait, déjà, le
11:— Le traité de commerce entre
la France et l'ADgleterre, est virtuellement
conclu.
Dans la séance du 10, M. le président
du conseil Thiers a déclaré, la chambre
des pairs, que le conclusum de la médiation
de la France, dans le différend survenu
entre l'Angleterre et les Deux-Siciles, avait
été accepté par les deux parties.
Le ministère est très-effrayé des ban
quets réformistes de la garde nationale, en
grande partie qui se sont multipliés,
Paris et aux environs, depuis un mois; mais,
jusqu'à présent, il avait eu la prudence de
surveiller ces manifestations, sans chercher
s'y opposer d'aucune manière.
Il parait qu'à propos d'un banquet qui
devait avoir lieu, le 14 juillet (anniversaire,
croyons-nous, de la prise de la Bastille),
St-Mandé, banquet auquel plus de 3,000
hommes s'étaieut fait inscrire (dont plus de
3,600 officiers et gardes nationaux des 8*
et 9e légions le gouvernement a cru
devoir intervenir, et recourir, tout la fois,
des moyens préventifs et répressifs.... Nous
croyons que le ministre de l'intérieur a
eu, là, recours des mesures aussi irritantes
qu'intempestives.
La frégate la Belle-Foule, et la corvette
la Favorite ont mis sous voile, de Toulon,
le 7 juillet, pour Ste-Hélëne.
Ou parle de demandes d'extradition,
formulées, par l'Espagne, contre Cabréra,
Balmasédaet autres chefs, ou, mieux,
brigands carlistes entrés en France. Malgré
le peu de sympathie que doivent inspirer
de tels bandits royalistes, malgré l'atrocité,
souvent inutile, surtout en dernier lieu, de
leurs actesle gouvernement français
ne peut permettre l'extradition, sans renoncer
au grand principe du droit des gens. Des
journaux ajoutent même qu'ils saveut déjà
qu'une réponse, dans ce sens, a été envoyée
au gouvernement de Madrid.
Nous apprenonsaujourd'hui, écrit-on
de Perpignan, que Cabréra est entré, non
pas avec 5,000 hommes, mais bien avec
8,000 hommes, une véritable armée. C'est
le coup de mort donné aux absolutistes et
fanatiques d'Espagne.
Le brigadier van Halen, Belge d'origine,
a été décorépar la reine régentede la
croix (3e classe) de l'ordre militaire de
St-Ferdinand.
On mande, officiellement, de Londres,
que lord Stanley a retiré son bill d'en
registrement des électeurs en It lande. (Quoi
qu'eu puissent dire le noble lord, et les
tories ou torys ses zélés partisans, ce
retrait n'a eu lieu, certes, qu'à bon escient,
et dans la prévision, malgré quelques succès
préliminaires obtenus, d'un échec définitif!...
Comme on voit, les absolutistes sont, par
tout et en tout, les mêmes!...)
Pour la première fois, depuis i83o,
dit la Gazette de Silésie, les nobles Po
lonais seront présentés au souverain le
czar Nicolas.) On parle d'une amnistie
générale, qui serait accordée, l'occasion
du mariage du czarowitz (1), moins,
dit la même gazetteque de nouvelles
étourderies ce mot est écrit, en français,
dans la correspondance du journal allemaudj,
de la part des Polonais, ne viennent changer
les bienveillautes dispositions de l'empereur.
D'après la Nouvelle Gazette de
Hambourgla cérémonie du couronnement
du roi et de la reine de Danemark, avait
eu lieu, avec toutes les solennités d'usage,
(h 28 juin.
M. Alphonse de Lamartine compose,
en ce moment, un drame qui a pour titre
Toussaint-Louverture. Cet ouvrage du
célèbre poète, est destiné au Théâtre Français.
1) Nous suivons, pour ce mot, l'orthographe du l'Académie.
VSEs&B ©*ÏB®E8.
ETAT CIVIL. Du i5 au 17 Juillet, i8io.
H il a 3 3 il »<B 38 3»
Masculin, 1; féminin, 1 total, 2.
Jcan-Frédéric-Conrad Warg, 26 ans, mu
sicien au 8" rég1 d'inP, et Conradine-Antoinelte-
Marguerite-Éléonore-Dorothéc Geither, parti
culière, 20 ans.
S (G S»
Amélie-Eugénie Verhaeghe, 2 ans, nouveau
Chemin S'-Martin, n® i5. Isidore-Joseph-
François Mieroo, 2 ans, 4 mois, Marché au
Bois, n° 33. Victoire-Amélie Bryon37
ansépouse de Charles d'Hondtru$ du
Verger, u° 26. Eugénie-Amélie Pareyz
3 mois, rue du Quartier Neuf.
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Jeudi2 5 Juillet i84o, 2 heures de
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